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Toto la brute

Alexis a beaucoup d’amis et la plus belle blonde du monde. Toto la brute est terriblement jaloux d’Alexis. Toto l’intimide et se moque de lui, vole ses sandwiches en plus de menacer de le battre. Alexis en a assez de Toto. Il voudrait le pendre par les orteils ou l'enfermer dans une prison remplie de scorpions. Mais quelle solution finira-t-il par trouver?

C’est un roman très drôle qui traite de la complicité entre les jeunes et les adultes, mais qui fait également réfléchir sur la violence.

(Adapté de la quatrième de couverture du livre.)

À propos du livre

Contenu

  • Un personnage principal (Alexis Dumoulin-Marchand) entouré de personnages secondaires qui sont ses adversaires (Toto la brute) ou ses complices (M. Torture).

    « Son vrai nom, c’est Alberto Lucio, Toto pour les intimes. "La Brute", c’est parce qu’il cogne sur tout […]. Le pire, c’est qu’il aimerait surtout cogner sur moi. » (p. 5-6)

    « Alexis, le brave, le rusé, le courageux. Je n’ai pas dit aux amis que M. Torture m’avait un peu aidé. C’est un secret. » (p. 45)
     

  • Aventures d’un jeune garçon qui en a assez de se faire intimider.

    « Tous les matins, depuis une semaine, Toto vole mon lunch. Il se cache dans le petit bois du parc, à côté de l’école, et il m’attend. Quand je passe, il saute sur moi, il m’arrache mon lunch et il menace de m’écrabouiller si je le dénonce. » (p. 12)
     

  • Narrateur participant, Alexis, qui décrit avec humour le déroulement des événements tout en suscitant la curiosité des lecteurs.

    « Je suis tanné. J’ai envie de le couper en morceaux, de le pendre par les orteils ou de l’enfermer dans une prison remplie de scorpions. » (p. 5)

Langue

  • Registre courant dans l’ensemble du texte, avec quelques expressions plus familières.

    « Fesses de maringouin! Ça va mal! » (p. 12)

    « – Ne fais pas le nono! » (p. 26)
     

  • Variété de figures de style et de procédés syntaxiques (p. ex., comparaison, énumération, hyperbole, exclamation, interrogation) qui permettent d’apprécier le style imagé et humoristique de l’auteure.

    « Confiture, miel, beurre d’arachide et similipoulet ou ketchup, mayonnaise, relish, moutarde, jambon, fromage. » (p. 11)

    « Un mélange explosif! » (p. 23)

    « – Tu me prends pour un ogre et tu penses que je vais te dévorer, hein, Alexis? » (p. 39)

    « Parce que je vais t’écraser comme un moustique. » (p. 48)
     

  • Illustrations qui agrémentent chacun des sept chapitres et qui permettent de visualiser les actions et les réactions des personnages.
  • Champs lexicaux évoquant divers thèmes (p. ex., vie scolaire, intimidation, peur).

    « J’ai expliqué à Macaroni que ce n’était pas moi, le coupable. Mais elle ne m’a pas cru. Alors, j’ai été privé de récréation pour la journée. Et il faisait super beau dehors. En plus, Macaroni a collé une petite tache noire à côté de mon nom sur le tableau de comportement. » (p. 9)

    « Mais à 15 heures, il m’attendait dans le petit bois. J’aurais dû y penser. Cette fois, c’est mon sac d’école avec tous mes cahiers qu’il a volé. » (p. 24)

    « Je lui ai dit que j’avais peur et je me suis mis à pleurer. » (p. 40)

Pistes d'exploitation

  • Inviter les élèves à préparer et à présenter des saynètes qui présentent les différentes formes d’intimidation et les solutions possibles.
  • Demander aux élèves de rechercher les traces d’humour dans l’œuvre, autant dans les séquences descriptives que dans les séquences dialoguées, pour en créer un répertoire.
  • Demander aux élèves d’élaborer, en petits groupes, des stratégies pour favoriser la tolérance et la bonne entente dans l’école.

Conseils d'utilisation

  • Discuter avec les élèves de l’intimidation (p. ex., les causes, les conséquences, les solutions) et les amener à faire des liens avec ce qui se passe dans le roman.