- Nouvelles policières courtes et variées, divisées en six parties étalant chacune différents thèmes (p. ex., meurtre, supercherie, trahison amoureuse, histoire, famille, voisins douteux), toutes suivies d’un court paragraphe mettant en valeur divers auteures et auteurs, élèves franco-ontariens de 11e et 12e année.
« Deux coups de feu retentirent. Oscar empoigna la mallette et l’ouvrit pour vérifier son contenu. Tout y était. Il s’éloigna alors du chalet. Finalement, il les avait ses 600 000 $! Qui a dit que jouer au détective n’était pas payant… » (p. 71)
« Je lisais au bord de la piscine dans la cour arrière, quand tout à coup mon fils arrive avec un crâne entre les mains. » (p. 166)
« Ni Maurice, ni son père n’avaient jamais aimé M. Bouchard. Il était sournois et ne donnait jamais de réponses exactes aux questions qu’on lui posait. M. Savoie se querellait souvent avec son voisin et, après que les deux hommes eurent pris leur retraite, les disputes étaient devenues de plus en plus
fréquentes. » (p. 196)
« Annie-Claude a 17 ans et est présentement en 11e année. Elle habite sur une ferme laitière à Earlton, en Ontario. Depuis son enfance, elle a une passion pour les arts, ainsi que pour l’écriture. Dans le futur, elle aimerait continuer à développer son talent en composition. » (p. 215)
- Personnages principaux peu nombreux et différents de caractère dans chaque nouvelle.
« M. Hitchlock, assis confortablement dans sa chaise, écouta attentivement sa première patiente de la journée. Serena venait voir M. Hitchlock, son psychologue, une fois par semaine en raison de ses problèmes avec sa mère. » (p. 11)
« Jean avait tellement peur. Il ne savait pas quoi dire ni faire. Il ne comprenait pas pourquoi cet homme n’était guère inquiet, ni pourquoi il avait partagé cette information avec lui seul et nul autre. Il avait même oublié pourquoi il était dans cet avion! » (p. 100)
« France a toujours été réservée. Aujourd’hui âgée de 22 ans, elle ne révèle toujours pas plus d’informations sur elle-même. Ses yeux bruns, si perçants, semblent parfois cacher des secrets. […]
Anne-Maryse a un caractère complètement opposé à celui de France. Elle est spontanée, très curieuse et dit tout ce qu’elle pense. » (p. 211)
- Nombreuses séquences dialoguées aidant à mieux connaître les personnages.
« – S’il te plaît, aide-moi, il est fou! Il veut me tuer!
– Silence ou je te tue! crie Hugo. Maintenant, vous avez le choix, Paul. Quelle vie est la plus précieuse à vos yeux, la sienne ou la vôtre? […]
– La mienne. Tuez-la, mais ne me faites pas de mal. » (p. 116)
« – Toi, tu étais mon meilleur ami. Pourquoi? La gloire, la fortune? Je t’ai divulgué mes plus grands secrets et toi tu… tu planifiais ma mort et celle de tout l’équipage! Rustre! » (p. 148)
« – Ouin, mais nous ne sommes jamais trop à l’abri. Te rappelles-tu l’autre soir, une jeune femme a trouvé notre cachette.
– Heureusement, nous étions ici pour nous assurer qu’elle ne parle pas.
-Donc, qu’est-ce qu’on fait du cadavre dans le placard?
– Ben, on va attendre le maître avant de faire quoi que ce soit. » (p. 213)
- Narratrice ou narrateur participant dans onze des trente nouvelles, jouant des rôles toujours différents (p. ex., meurtrier, victime, bandit, témoin, détective); narrateur omniscient dans les autres nouvelles.
« Et je vis Julia, mon amour, mon âme sœur, étendue par terre. Seulement elle. Où était l’autre femme? Je me suis approché de la flaque de sang qui entourait Julia et vis mon reflet. Un reflet, moi et mon double. Deux personnes en une. » (p. 22)
« J’appris que c’était de cette façon qu’elle travaillait avec la mafia : elle peignait ses toiles avec ces pigments d’or, blanchissant ainsi l’argent de l’OMNA. […] elle n’avait pas d’autre choix que de partir avec moi. Sinon, elle devrait subir les conséquences de son affront à l’OMNA ou aurait ma mort sur sa conscience. » (p. 62)
« L’agent se lève et cogne sur la porte, qui s’ouvre sur le champ. Il s’adresse au policier, lui ordonnant de ramener Robert dans sa cellule pour la nuit. L’inspecteur dépose ensuite la bague pour qu’elle soit classée comme pièce à conviction et verrouille la porte, avant de s’en aller. » (p. 122)