Les Insurgés de Tianjin

« Sur Nou-Québec, moi, j’étudiais la physique à l’université. […] Depuis, j’ai hérité de cet astronef et d’une semi-intelligence artificielle. » (p. 20)

« J’ai grandi sans connaître les bras d’un père ou les baisers d’une mère. Et je n’ai pas hérité d’un astronef. J’en ai chipé un à l’Empire. On m’appelait Capitaine Corinne et j’accueillais à bord des jeunes en difficulté… » (p. 21)

« Jusqu’à l’an dernier, mon rêve le plus fou, c’était de devenir championne de triathlon de la planète. Pas de devenir princesse. […] J’étais une fille comme les autres avant qu’on me demande de décider pour ma planète. » (p. 25)

« L’Excellentissime Ambroise Cochin, se rappelant qu’il était diplomate, souleva sa tasse de café. » (p. 27)
 

« Dix jours après avoir émergé de l’hyperespace, le Christophe adopta une orbite basse autour de Capitola. » (p. 50)

« Alors que Tianjin était un monde bucolique et Ruego une planète encore sauvage, Capitolia était une métropole interstellaire, même si la surface planétaire n’en avait pas l’air. » (p. 51-52)

« Grâce à vous, nous savons que nous ne sommes pas directement menacés. Si nous sommes attaqués, nous nous défendrons. » (p. 76)

« Dans les rues piétonnières, la foule était dense au point de mettre Samuel mal à l’aise. » (p. 134)
 

« En retournant dans sa cabine, Samuel serra les dents. Pourquoi n’arrivait-il pas à aller au bout de sa pensée? À lui dire qu’elle lui plaisait et qu’il avait envie d’être avec elle? » (p. 37)

« La princesse ne songeait sans doute pas qu’une autre année s’était écoulée sur Tianjin. » (p. 52)

« Samuel n’essaya pas de rompre le silence qui s’était abattu entre eux. Il songeait à ses parents. Il songeait de plus en plus à Angus et Sylvine, ces derniers temps. » (p. 60)

« Malgré la pénombre, Samuel distingua une ouverture dont il s’approcha. Sous ses pieds, le bois vivant de la racine frémissait. La lueur pâlichonne des globrillants lui montra l’intérieur capitonné d’une nacelle de transit. » (p. 129)

« Les drogues de l’arbre yaofang circulaient dans ses veines et lui fermaient les yeux. » (p. 161)
 

« Pour la première fois, il trouva un aspect inquiétant à l’appareil suspendu, aux bras métalliques qui s’écartaient comme les pattes d’une araignée. » (p. 8)

« L’étoile de Capitolia brillait au centre des écrans, pas plus grosse qu’un grain de sable qui avait perdu sa plage. » (p. 42)

« – Le capitaine Ginaldo Raquin du croiseur lourd Qui Hait Bien Châtie Mieux prie l’ambassadeur de se préparer à un transfert. » (p. 95)

« Les vainqueurs ont tous les droits. Samuel garda cette pensée pour lui. » (p. 113)
 

« La fatigue des jours précédents se faisait sentir. L’inquiétude du lendemain aussi. Ils avaient échappé de justesse aux Impériaux sur Ruego. Ils avaient semé les astronefs lancés à leur poursuite. » (p. 19)

« – Ce ne sera pas facile, Votre Altesse. Il est vrai que nous sommes bien organisés, bien informés, bien infiltrés dans toutes les villes du continent… Nous avons des caches d’armes en nombre plus que suffisant… Nous savons tout ce que fait Nassar et lui ne sait presque rien de nous… […]
– Vous disiez donc qu’une insurrection générale serait difficile en ce moment, reprit-elle sur un autre ton. Pourquoi? Vous manque-t-il quelque chose? » (p. 112-113)

« On se sentait tout petit devant eux, quel que fût son âge. Tous les deux étaient plus grands que la moyenne, mais ce n’était pas à cause de cela. Il y avait, au fond de leurs regards, un mélange intimidant d’expérience et de confiance. » (p. 140)