- Registre de langue courant dans l’ensemble de l’œuvre; quelques expressions familières utilisées selon le contexte; emploi de certains mots nouveaux (p. ex., sarabande, cavalcade, charabia) ne nuisant pas à la compréhension du texte.
« Tous ses locataires à plumes et à poils sont entraînés dans sa chute. C’est la panique chez les écureuils! Crépinette tâte sa tête et rouspète. Curcuma tâte son bras et s’apitoie. Croustille tâte sa cheville et s’égosille. Clafoutis tâte son nid et s’écrie :
– CRIIIC! » (p. 7)
« Concerto Cureuil s’écrie :
– Tu causes tout croche, Hibou! CRIIIC! » (p. 9)
- Texte contenant une variété de types et de formes de phrases qui favorisent une lecture dynamique.
« Joséphine la Fouine se tortille le museau et se grattouille le chapeau du bout de son stylo. Va-t-elle examiner la victime avec sa loupe? Suivre les traces avec son flair? Harceler les habitants des bois avec ses questions? Elle hésite encore lorsqu’un bruit perçant fait éclater le silence de la forêt : TAC-A-TAC-A-TAC! » (p. 19)
« L’oiseau s’envole et vient se poser… sur la casquette de Joséphine! La détective ne le voit plus et continue à l’appeler.
– Lepic-Bois, approchez, au nom de la loi! » (p. 23)
« Joséphine sort sa loupe et suit la piste en zigzaguant entre les souches.
– Bizarre, marmonne-t-elle. Quel genre d’animal peut bien laisser des traces aussi longues et aussi parallèles?
– Peut-êtrrre des mille-pattes? suggère Luca Store.
– Je dirais même un mille-pattes géant! ajoute la détective. Mais il y a un problème… (p. 40)
- Nombreuses figures de style (p. ex., métaphores, comparaisons, énumérations, onomatopées) qui avivent la lecture.
« C’est la tempête cette nuit dans la forêt de Lafontaine. Les nuages se chicanent et le ciel pleure à grosses larmes. » (p. 5)
« Le chêne secoue alors ses branches comme s’il éclatait d’un grand rire. Ou comme s’il tremblait de peur… » (p. 6)
« Cette fois, la détective laisse les écureuils se démener sans essayer de les intercepter. Ils mettent la forêt sans dessus dessous pour lui présenter des rongeurs de tous poils : marmotte, tamia, souris, mulot, rat musqué, lemming, porc-épic, castor… » (p. 32-33)
« – HOU! CHOU! BOUH! hulule le hibou alarmé.
– CRIIIC! CRAAAC! CROOOC! crient les écureuils horrifiés. » (p. 48-49)
- Séquences descriptives qui permettent de se faire des images mentales des personnages, des événements et des lieux.
« Malgré leurs pattes éclopées et leurs têtes assommées, les écureuils ne peuvent pas résister à leur plus grand plaisir : la course poursuite. Ils s’élancent et se pourchassent d’un arbre à l’autre. Ils se font des jambettes avec leurs béquilles et se lancent leurs bandages comme des lassos. Ils s’attrapent, se fuient et se rattrapent, en criant chacun leur tour :
– Crincrin, je te tiens! CRIIIC! » (p. 12-13)
« Quelques instants plus tard, lorsque Joséphine la Fouine et Hannibal Hibou reviennent, juchés sur un gros tracteur, il n’y a plus un seul écureuil. Cette fois, ils se sont tous réfugiés dans les hautes branches des arbres environnants. La détective éteint le moteur de son tracteur. Le grondement de mille-pattes géant s’arrête aussitôt. » (p. 45)
- Séquences dialoguées qui révèlent le caractère des personnages et les relations entre eux.
« – Ça suffit! s’écrie soudain la détective. Vous êtes trop nombreux, voilà le problème. Le chêne n’a pas supporté votre poids, sans parler de votre java, votre salsa, votre samba, votre rumba, votre polka…
Carmagnole Cureuil s’étonne :
– Notre quoi? CRIIIC!
Joséphine rugit :
– Votre danse endiablée, bande d’excités! C’est ça qui a tué votre chêne.
Les écureuils se figent comme des statues. Les voilà accusés! » (p. 15)
« – Voici le mille-pattes géant, commence la détective.
– OURGH! s’étrangle Hannibal Hibou. Ce n’est pas un mince tappe, c’est un traque peur!
Joséphine poursuit :
– Un tracteur qui transporte du bois. Comme vous pouvez le constater, le grand chêne est attaché derrière avec une grosse chaîne.
Le hibou est un peu emmêlé. […]
La fouine enchaîne :
– Mais un tracteur ne peut pas couper du bois tout seul. Comme vous le voyez également, deux humains sont aussi attachés derrière. » (p. 46-47)