Le théâtre fransaskois, tome 3 - Recueil de pièces de théâtre : Le secret de la rose

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Six personnages décrits sommairement grâce aux dialogues; interactions entre l’étudiante et ses personnages imaginaires.
« ÉTUDIANTE
"Ainsi, DAN se retrouve mêlé à une nouvelle enquête. Comme vous avez pu le constater, il n'est pas enchanté et les raisons sont simples. Il y a environ un an, MORACO Pepicelli était accusé d'être un tueur à gages par un de ses acolytes qui voulait le remplacer. DAN, qui avait été assigné à l'enquête, parvint à coincer MORACO. Lors d'une fusillade, MORACO avait tué…" Tué? Ah!… "involontairement blessé à mort la fiancée de DAN qui avait essayé d'intervenir." » (p. 75)

« POLICIÈRE/ÉTUDIANTE
Aïe, c’est pas ça que j’ai écrit! Où c’est que je vais le retrouver, maintenant? Ah Concombre. » (p. 83)

« DAN
Voyons, Sophie. Tu sais, tes histoires sont tellement entraînantes que parfois on y perd la tête. » (p. 88)
Didascalies nombreuses et détaillées déterminant plusieurs éléments de la mise en scène (p. ex., pause, intervention du Ninja, émotions, gestes, jeu de lumière); changements d’éclairage identifiant le déplacement entre la réalité et l’imaginaire.
« Le NINJA apparaît sur le pupitre derrière DAN. » (p. 71)

« Fade-in sur l’ÉTUDIANTE. » (p. 79)
Intrigue simple, répartie en trois actes, se déroulant pendant une soirée chez l’étudiante et dans son imaginaire.

Registre courant dans les didascalies et la plupart des répliques; registre familier dans certaines répliques reflétant le langage parlé ou l’accent italien des personnages.
« ÉTUDIANTE (en coulisses)
Aïe! Partis jouer aux quilles pis le frigo est vide. Concombre! » (p. 69)

« ARIANE
Bellissima. C’était oune djolie madonna. Dje souis désolée. Mes sincères compassione. » (p. 72)

« DAN
C'est à vous de m'écouter. Encore une fois je ne voudrais pas manquer de respect envers vous ou votre mari, bien que je ne le porte pas dans mon cœur, mais vous devez comprendre que MORACO est un escroc et qu'un jour ou l'autre il devra goûter à sa propre médecine. » (p. 74-75)
Vocabulaire simple et phrases courtes permettant des enchaînements rapides entre les répliques.
« DAN
Malheureusement, je ne sais pas de quels documents vous voulez parler. ARIANE ne m’a rien remis.
MORACO
Ok. Calmons-nous. Si tou dis qu'ARIANE ne t'as rien remis, dje te crois. Trinquons oun' peu pouis dje disparais. » (p. 82)
Vocabulaire lié au crime et à l’enquête policière, thèmes principaux de l'œuvre (p. ex., doute, mensonge, fouille, dossier criminel, GRC, escroc, policière, paniqué, blessé, fameux secret).

Demander aux élèves de transformer les répliques de MORACO et d'ARIANE en langage courant, sans indicateurs d'accent italien.
Demander aux élèves de créer un diaporama PowerPoint présentant un dramaturge franco-canadien.
Demander aux élèves de faire une recherche sur les intrigues policières des années 50 et tenter de trouver des ressemblances entre leurs caractéristiques et clichés et les personnages de la pièce.

S’assurer que les élèves comprennent que les personnages de la chronique prennent vie.
Inviter les élèves à examiner les photos de la pièce présentées à la fin de l’œuvre afin de les aider à se faire une idée des personnages et des décors.