- Registre de langue courant dans l’ensemble de l’oeuvre et parfois familier dans certains dialogues; emploi de quelques mots plus complexes pouvant être compris à l’aide du contexte ou d’illustrations (p. ex., spectre-cécité, talisman, maya, équinoxe, aérogare).
« Elle interroge les enfants du regard. Sam et Alice serrent les lèvres. Moins la vieille perruche en saura, mieux ce sera… » (p. 29)
« – Schnotte! Elle a remarqué le talisman hier soir, se méfie Sam. » (p. 36)
« – Dans quelques minutes, ce sera l’équinoxe. Le soleil va frapper la pyramide de ses rayons. Le jeu d’ombres va donner l’impression qu’un grand serpent descend les marches, jusqu’à ce que son corps rejoigne sa tête. C’est le Kukulkan, le serpent à plumes. » (p. 63)
- Variété de types et de formes de phrases donnant du rythme au texte et rendant la lecture agréable.
« En soirée, Alice et sa mère vont visiter les Chicotte. Julie demande :
– Êtes-vous prêts?
Isabelle resplendit :
– On ne peut pas être plus prêts que ça.
Madame Kelleur est attirée par le brouhaha. Elle se pointe à la porte. Elle l’ouvre et dit :
– Il se passe quelque chose?
– Oui! Quelque chose d’inespéré! répond Isabelle. » (p. 28)
« – C’est drôle, ma grand-mère m’a dit exactement la même chose, un jour, quand j’étais enfant. Je n’ai jamais compris ce qu’elle avait voulu dire… Le garçon redresse les épaules. Il bafouille :
– Je pourrais vous expliquer, mais seulement après… Je n’ai pas le temps…
La guide hoche la tête d’un air pensif. » (p. 64)
- Emploi de figures de style (p. ex., comparaisons, métaphores, énumérations) et d’expressions figurées qui viennent enrichir le texte.
« Le notaire se mouche. On jurerait qu’il joue de la trompette! » (p. 16)
« – Quoi, ne me dites pas que ces petits anges ont terminé le ménage de leur cabane! » (p. 28)
« – Je l’ai! Je l’ai! hurle Alice.
Elle file vers Sam. Son cœur bat la chamade. Elle tient fermement le précieux médaillon. » (p. 58)
« Les enfants passent les deux jours suivants au soleil, à se faire bronzer, à jouer, à rire et à se baigner. » (p. 76)
- Séquences descriptives qui permettent de se faire une image des lieux et des événements.
« Les trois amis se faufilent au sous-sol. Edgar est le seul à pouvoir ouvrir la porte du passage secret. Le corridor souterrain relie la maison au bureau de notaire. Il faut faire 321 pas dans le noir pour y arriver.
– … 319… 320… 321.
Les enfants sont sous le bureau. Ils secouent la grille qui y donne accès. Ils la secouent encore et encore. Si le notaire ne répond pas, c’est qu’il est absent. Ils reviennent sur leurs pas. » (p. 9-10)
« – La pyramide de Kukulkan est située dans la jungle, au bout de ce sentier. Elle a été bâtie il y a 1000 ans par les Mayas. Nous vous demandons de respecter cet important site culturel. Pour la suite, ceux qui veulent faire la visite guidée n’ont qu’à me suivre. Les autres peuvent se balader à leur guise, dit la jeune femme. N’oubliez pas que l’équinoxe de printemps aura lieu à 15 h 18. Assurez-vous d’être du côté du grand escalier quelques minutes avant. » (p. 48)
- Séquences dialoguées qui apportent des précisions sur le temps et le lieu de l’action et permettent au lectorat d’entrer dans le monde imaginaire des personnages.
« Dans l’avion, ils s’installent côte à côte. Edgar tient sa valise sur lui.
– J’ai fait des recherches sur Internet avec Laurent, explique Sam à son amie.
Il attache sa ceinture et continue :
– La pyramide la plus près de Cancún se trouve à Tchi-Tchè…
Edgar l’aide :
– Chichén Itzá, Sam.
Sam répète :
– Chichén Itzá.
Alice sourcille :
– Drôle de nom! » (p. 33-34)
« – Eh! le grimpeur de pyramide! Tu me vois? C’est Edgar! Sam explose de joie!
– Oui! Oui! Tu es là. Au complet! Des pieds à la tête…
Le garçon n’en revient pas. Il demande :
– Où étais-tu, je te cherchais…
Le fantôme explique :
– J’attendais que la vieille perruche soit partie!
– Ah! Moi qui croyais que le talisman n’avait pas fonctionné! » (p. 74)