Ernest en a assez d'être toujours puni à la place de Mathis. Son cousin est un expert en mauvais coups. Il est même considéré comme un ange alors que c'est un petit démon. Comment faire pour piéger cet imposteur et révéler son vrai visage?
(Tiré de la quatrième de couverture du livre.)
« Depuis l’arrivée de son cousin, Ernest vit un véritable enfer. Il passe plus de temps dans sa chambre qu’à l’air libre. Il est puni pour des catastrophes qu’il a supposément provoquées. » (p. 11)
« Sous son air charmant et son beau sourire, Mathis n’est qu’un détestable gamin qui collectionne les mauvais coups.
Futé et calculateur, Mathis a deux talents.
Il ne se fait jamais prendre la main dans le sac et il se débrouille toujours pour qu’un autre soit puni à sa place. » (p. 4-5)
« C’est bien simple, sa mère ne le reconnaît plus. En découvrant le chat peint en bleu, elle dit à Ernest :
– C’est chaque fois la même chose!
Au contact de Mathis, tu deviens un vrai petit diable! Je n’y comprends rien! » (p. 11-12)
« Debout près de l’ordinateur, décoiffé et débraillé, le père d’Ernest est rouge de colère.
– Ernest, regarde la catastrophe que tu as provoquée.
Nerveux, Ernest répond :
– Ce n’est pas ma faute.
– Comment ça? riposte son père. Hier soir, je t’ai interdit d’utiliser mon ordinateur! Et ton jeu préféré est justement ouvert à l’écran! » (p. 29-30)
« Mais ce n’est pas grave. Ernest a un plan. Il ne se soucie plus des quelques injustices dont il est victime.
– Profites-en bien, Mathis! chuchote Ernest à l’oreille de son vilain cousin. Savoure bien les derniers mauvais coups que tu peux encore me faire. Ça va bientôt changer… » (p. 15)
« Très calme, Ernest se dirige lentement vers la bibliothèque. Il monte sur une chaise, il écarte quelques livres et il sort de sa cachette un petit objet rectangulaire.
– Mais que fais-tu avec ma caméra? Le voyant est allumé… Que filmes-tu?
Le visage jusqu’alors souriant et confiant de Mathis se décompose soudain. Il vient de comprendre qu’Ernest l’a piégé à son tour. » (p. 32-33)
« Ils sont tous tombés sous le charme de ce serpent. Il entend déjà leurs commentaires :
– Mathis est si gentil et serviable! dira Cassandra. » (p. 7)
« Aussi agile et discret qu’un fauve, il sort de sa chambre et longe le couloir jusqu’à l’escalier. » (p. 17)
« Près des deux ordinateurs, le fouillis est impressionnant. Ici, plusieurs piles de dossiers défient dangereusement les lois de l’équilibre. » (p. 19)
« Un peu partout, il y a des câbles, des boîtiers, des appareils, des DVD… Et pour pimenter l’accès à cette jungle informatique, plusieurs tiroirs à moitié fermés débordent de toutes sortes de choses. » (p. 20)
« – Oups! murmure Ernest.
– Aïe! marmonne Mathis.
– Mon Dieu! s’exclame la mère d’Ernest. » (p. 27)
« Le nez dans leur bol de céréales, Ernest et Mathis s’observent du coin de l’œil.
– Mon pauvre Ernest, ça va être ta fête aujourd’hui!
– Vraiment? Moi, je crois que c’est toi qui vas regretter de t’être levé ce matin.
– Dans tes rêves, cousin! Dans tes rêves… » (p. 25)
« Au sous-sol, le père d’Ernest s’est pris les pieds dans le fil tendu. Perdant l’équilibre, il s’est étalé de tout son long entre le bureau et les classeurs. Il a entraîné quelques piles de dossiers dans sa chute et il a tout aspergé de café. » (p. 27)
« – Je n’ai rien fait, insiste Ernest.
– Voyons, tu ne peux pas nier l’évidence, objecte sa mère.
– Ce n’est pas très gentil de faire ce genre de blague à ton père, s’empresse d’ajouter Mathis. Ça va lui prendre des heures pour tout remettre en ordre.
Cette remarque a pour effet de raviver la colère du père d’Ernest. » (p. 30-31)