- Registre de langue courant dans l’ensemble de l’œuvre, parfois familier surtout dans le premier récit; certains mots plus complexes pouvant être compris en contexte (p. ex., sherpas, souk, contreforts, crampons latéraux).
« Ces paroles sont très étonnantes. Tout le monde se tait, tout le monde regarde l’enseignant avec surprise. Il a l’air bien cool, ce nouveau venu…
Monsieur Lacroix explique alors que l’histoire, la géographie et les sciences sociales ne sont pas des matières "plates", bien au contraire. » (p. 9)
« – C’est quoi des contreforts, M’sieur? demande Josh à monsieur Lacroix.
– Ce sont de petites montagnes qui semblent s’appuyer à une chaîne de montagnes plus grosses, explique le professeur. » (p. 24)
« Sac à dos, casque protecteur, lunch, bouteilles d’eau, verres fumés, Samuel enfourcha son robuste vélo de montagne et commença son périple. La veille, il avait pensé à son itinéraire : rouler dans chacune des rues, des ruelles et des chemins du village et des alentours. » (p. 46)
- Types et formes de phrases variées (p. ex., exclamatives, impératives et interrogatives, négatives) qui contribuent à la lisibilité du texte et procurent du rythme à la lecture.
« – Oui, reprend l’enseignant. J’ai un bon ami qui a été mon camarade à l’université. Il s’appelle Nadim. Après ses études, il est retourné chez lui, dans son pays.
– Comment s’appelle son pays? l’interrompt Josh.
– J’y arrive. Son pays s’appelle la Syrie. C’est un pays du Proche-Orient, situé sur les bords d’une mer importante que l’on appelle la Méditerranée.
– Je connais la Méditerranée, dit Sébastien qui se croit plus fin que les autres.
– Silence! ordonne Chris, laisse parler M’sieur Bob. » (p. 17)
« Même si Jasmin n’a toujours pas réussi à convaincre ses parents d’avoir un animal, il est bien heureux de faire du bénévolat pour la Société protectrice des animaux. » (p. 78)
- Nombreuses figures de style (p. ex., métaphores, énumérations, expressions figurées, comparaisons, onomatopées) qui enrichissent le texte et ajoutent de la vraisemblance à l’œuvre.
« – C’est un grand pays du centre de l’Asie. […] Le mont Everest, la plus haute montagne du monde, se trouve au Népal. On appelle cette montagne le "toit du monde". » (p. 10)
« Mais ce qui les ébahit le plus, c’est leur promenade dans le souk de Damas. Ils passent dans des ruelles très étroites où des dizaines de boutiquiers vendent de tout : de la nourriture, des produits ménagers, des habits, des épices aux odeurs fortes et des fruits aux couleurs et aux formes étranges. » (p. 23)
« – …J’ai donné ma parole au maire, mais j’ai bien d’autres chats à fouetter. Je te donne carte blanche. Et je veux te revoir dans mon bureau dès que tu auras quelques pistes. J’ai promis à Monsieur le Maire de le tenir au courant. » (p. 58)
- Séquences descriptives entrecoupées de nombreuses séquences dialoguées, apportant des précisions sur les personnages, les lieux et les événements et permettant de mieux comprendre les relations entre les personnages.
« Après quelques minutes d’échanges polis sur la montagne, le climat et les chèvres, les gars reprennent leur sac à dos. Dehors, le berger donne des indications précises sur la route à suivre. L’enseignant demande :
– Est-ce qu’il nous reste longtemps à marcher?
– Non, pas très longtemps.
– Combien d’heures environ?
– Vous ne marcherez pas longtemps, reprend le berger.
– Quand est-ce que nous allons arriver au village?
– Quand le soleil sera là.
Et le vieil homme montre du doigt un point dans le ciel, à ras d’horizon. » (p. 30)
« À ce moment, la musique s’arrêta. Samuel retint son souffle. Il entendit des pas qui approchaient. La porte s’ouvrit brusquement, et la dame en noir apparut.
– Qui es-tu? Que fais-tu ici? demanda-t-elle, l’air surpris et contrarié.
– Je… je suis Samuel Paradis… je suis venu chercher Michaëlle, répondit le garçon en remarquant qu’il était plus grand qu’elle. » (p. 49)