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L’assassin impossible

Quatre amis vont passer quelques jours dans les montagnes Rocheuses. Il suffira de quelques heures pour que leurs vacances tournent au cauchemar : un coup de feu, un corps dans la neige. La forêt, si dense à cet endroit, cacherait-elle un fou? Le meurtrier s’en tiendra-t-il à ce seul crime ou cherchera-t-il à supprimer tous les témoins? Dans ce silence ouaté, la vallée blanche devient tout à coup, pour ceux qui restent, un piège qui se referme.

(Tiré de la quatrième de couverture du livre.)

 

À propos du livre

Contenu

  • Roman policier mettant en scène cinq personnages principaux et quelques personnages secondaires; trois adolescentes, Rebecca, la narratrice, Geneviève, Falyne et un adolescent, Stuart, de même qu’un vieil homme, monsieur Larson, ami de longue date des parents de Rebecca.

    « Monsieur Larsen est un vieil homme à cheveux blancs, mais à son œil vif et bleu et à son allure sportive, on devine qu’il a su rester assez jeune. Il vit seul tout au long de l’année dans son chalet, avec son chat, au milieu des sapins. » (p. 13)

    « Falyne mériterait même d’être en neuvième, d’ailleurs. Elle est plus grande que moi, plus dynamique, aussi. Toujours prête à foncer, à faire des blagues, à prendre la tête des événements. » (p. 14)

    « – Excellent! s’exclame Stuart. Ça, ce serait génial! Un crime inexplicable, dans ce coin de montagne coupé du monde; et le téléphone en panne, pas moyen d’avertir la police… » (p. 16)

    « Je suis tentée de réveiller Geneviève pour discuter un peu. C’est ma meilleure amie, nous sommes ensemble depuis la classe de première année. Elle est à la fois ma confidente et ma complice, et sa gentillesse est inaltérable. » (p. 21)
     

  • Intrigue étoffée comportant de multiples péripéties qui alimentent le suspense tout au long de la lecture laissant la lectrice ou le lecteur perplexe au sujet du dénouement; sujets pouvant susciter un intérêt autant chez les adolescentes que chez les adolescents (p. ex., aventure, meurtre, mystère).
  • Présence d’éléments graphiques expliquant le sens contextuel de mots ou d’expressions (astérisques, caractères italiques, notes en bas de page); texte pleine page dégagé, ne comprenant aucune illustration et étant séparé en chapitres bien identifiés.

    « …Nous somme en huitième année*, non? 
    ​*Équivalent à la classe de quatrième des collèges.» (p. 14)

    « …Monsieur Larsen est déjà là, vêtu de son éternelle chemise à carreaux et de ses knicker-bockers* qu’il attache avec de larges bretelles. 
    *Culotte utilisée pour le ski. » (p. 29)

    « – Toute sauf une, réplique monsieur Larsen. Et la seule intéressante. Vous avez supposé, sans preuve, que j’avais été assassiné. » (p. 131)

Langue

  • Registre courant dans l’ensemble de l’œuvre sauf pour certaines expressions populaires et quelques mots plus complexes se rapportant au sujet exploité.

    « – Cochonnerie d’appareil, gronde-t-il en le secouant violemment. Ça ne marche pas! » (p. 82)

    « Nous devons donc enlever nos skis et continuer à pied, en nous relayant pour tirer le traîneau. Dans quel pétrin nous sommes-nous fourrés! » (p. 114)

    « Des types assez âgés, je dirais, barbus jusqu’aux oreilles, des mines patibulaires… » (p. 20)

    « Exténuée, je détache mes skis et je m’étends sur le dos, à même la neige, puis je me laisse aller au plaisir du farniente. » (p. 35)
     

  • Plusieurs phrases transformées et une variété de formes et de types de phrases évoquant le suspense et permettant au lectorat de se faire une image mentale des événements.

    « Il n’a pas fallu une heure pour que le temps change du tout au tout, comme il arrive souvent en montagne. » (p. 7)

    « – C’est de la folie! m’exclamé-je d’une voix étouffée. Que pouvons-nous faire contre des hommes armés? Nous ne savons même pas combien ils sont! » (p. 60)

    « – J’avais donc raison! s’exclame Stuart. Un trafiquant! Ou un receleur. Voilà la clé de l’énigme. Une sordide histoire de trafic d’objets d’art. Pas si innocent que ça, le vieux Larsen! Nous sommes tombés dans un sacré nid de vipères… » (p. 100)
     

  • Nombreuses figures de style (p. ex., énumération, comparaison) mettant l’accent sur les sentiments des personnages.

    « La peur s’abat soudain sur nous. Jusqu’ici elle était diffuse, elle nous entourait, elle nous guettait comme une bête fauve, mais au plus profond de nous-mêmes nous espérions encore que tout cela ne pouvait pas nous toucher. Cette affaire n’était pas la nôtre. » (p. 57)

    « La remarque de Geneviève tombe comme une sentence de mort. Stuart semble cloué sur sa chaise, un morceau de pain dans la bouche, l’air complètement hébété. Je cherche désespérément du regard à quoi me raccrocher. » (p. 93)
     

  • Séquences descriptives et dialoguées assurant le suspense tout au long du roman et permettant de bien comprendre le lien entre les personnages.

    « Soudain je m’arrête, pétrifiée. J’ai l’impression qu’il y a quelqu’un tout près de moi! Je n’ai entendu aucun bruit, pourtant, je ne sais pas ce qui me prend, c’est totalement irraisonné, mais c’est plus fort que moi : je ressens une présence toute proche. » (p. 23)

    « – Que t’arrive-t-il? chuchote Falyne. On dirait que tu as vu un monstre. C’était l’assassin?
    – Non, bredouille Stuart. Enfin, je ne crois pas…
    – Comment, tu ne crois pas! Qu’est-ce que tu veux dire? Y a-t-il quelqu’un dans la cabane, oui ou non?
    – Oui, fait Stuart.
    – Mais qui donc, enfin?
    – Monsieur Larsen.
    – Il est donc vivant! nous écrions-nous. » (p. 122)

Pistes d'exploitation

  • Inviter les élèves à concevoir un dépliant informatif décrivant les particularités de la région des montagnes Rocheuses sur le plan physique, économique, social et environnemental.
  • Former de petites équipes et proposer à chacune de rédiger un dénouement différent de celui présenté dans le roman. Lors d’un retour collectif, faire la lecture de chaque nouveau scénario et permettre au groupe classe d’exprimer son appréciation.
  • Animer une discussion au sujet de la réaction de Stuart à la découverte du corps de monsieur Larsen. Amener les élèves à imaginer leurs propres réactions face à une situation semblable.