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Anatomie de la fiche Anatomie interactive
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2L’assassin impossible

Quatre amis vont passer quelques jours dans les montagnes Rocheuses. Il suffira de quelques heures pour que leurs vacances tournent au cauchemar : un coup de feu, un corps dans la neige. La forêt, si dense à cet endroit, cacherait-elle un fou? Le meurtrier s’en tiendra-t-il à ce seul crime ou cherchera-t-il à supprimer tous les témoins? Dans ce silence ouaté, la vallée blanche devient tout à coup, pour ceux qui restent, un piège qui se referme.

(Tiré de la quatrième de couverture du livre.)

3 À propos du livre

Contenu

  • Personnages principaux, la narratrice, Rebecca, et ses amis Stuart, Falyne et Geneviève, qui doivent enquêter pour en apprendre davantage sur un mystère pendant leur séjour au chalet.

« Stuart approche rapidement, glissant dans les traces qu’ils ont laissées à l’allée. Pourquoi revient-il seul? Les quelques minutes qu’il met à nous rejoindre nous paraissent des heures.
Enfin, Stuart est là, à côté de nous, essoufflé. Sa figure devrait être rouge à cause de l’effort, mais je constate avec surprise qu’elle est plutôt blême. Stuart a l’air complètement retourné.
– Que s’est-il passé? demande brusquement Falyne sans lui laisser le temps de reprendre haleine. Où est monsieur Larsen?
Sans répondre, Stuart la regarde, puis il baisse les yeux. Enfin il se racle la gorge et, d’une voix étouffée, il laisse tomber :
– Il est là-bas, il est resté là-bas… Il est mort. […] Je l’ai vu, couché dans la neige, sans mouvement.
– Que veux-tu dire par là? reprend Falyne. Il a eu un accident?
– Non, fait Stuart de sa voix sourde, presque inaudible. Pas un accident. Il a été tué, il a été assassiné…
Geneviève et moi sommes complètement abasourdies. Assassiné? C’est horrible! » (p. 39-40)

  • Personnages secondaires, le père de Rebecca, qui dépose les jeunes au chalet, monsieur Larsen, un ami de longue date de ses parents, qui élabore une mise en scène effrayante, ainsi que Mehani, l’ami néo-zélandais de monsieur Larsen.

« De l’autre côté de la route, le nez collé à sa vitre, mon père essaie en vain de distinguer dans le noir l’entrée du chemin qui conduit au chalet de monsieur Larsen. (p. 9-10)

« – Comment! Vous n’avez donc pas encore compris? Il n’y a pas plus d’assaillants que de meurtrier, et pas de crime, puisque je ne suis pas mort.
– Mais alors, tout ça…
– Une petite farce, fait monsieur Larsen. » (p. 126)

« Mehani vient de Nouvelle-Zélande, où j’ai séjourné autrefois. C’est un Maori, ce qui explique les tatouages qui recouvrent son visage. » (p. 129)

  • Roman policier qui tient le lectorat en haleine du début à la fin; intrigue comblée de péripéties qui s’organisent autour d’une énigme à résoudre au chalet de montagne; thèmes exploités (p. ex., aventure, meurtre, mystère) aptes à susciter l’intérêt du lectorat adolescent.
  • Mise en page simple; œuvre répartie en 14 chapitres titrés et numérotés, ainsi qu’un épilogue; éléments graphiques (p. ex., tirets, points de suspension, points d’exclamation, points d’interrogation, astérisques, notes de bas de page, italiques, deux-points, guillemets, acronymes) facilitant l’interprétation du texte; renseignements sur l’auteur au début du roman; table des matières et titres de la collection Atout à la fin de l’œuvre.

Langue

  • Registre de langue courant dans l’ensemble de l’œuvre; mots moins connus (p. ex., narquois, patibulaire, taciturne, risible, farniente, paradisiaque) et quelques mots du registre familier (p. ex., euh, cochonnerie) compréhensibles à l’aide du contexte.
  • Prédominance de phrases transformées et de phrases à construction particulière; variété de types et de formes de phrases; nombreuses phrases exclamatives et interrogatives, dans les dialogues, qui traduisent les émotions des personnages.

« Après avoir longuement roulé dans la vallée, le bruit de la détonation s’est maintenant éteint, mais j’ai l’impression qu’il résonne encore à mes oreilles.
– S’il n’y a pas de braconniers dans le parc, murmure Falyne au bout d’un moment, j’aimerais bien savoir qui tire des coups de feu comme ça.
– Moi, dit Geneviève, ce que j’aimerais, c’est que les autres ne tardent pas trop à revenir. Tout cela ne me plaît pas du tout.
– Ce sont peut-être les gardes du parc qui ont trouvé un ours trop agressif et qui essaient de l’éloigner, fais-je pour la rassurer.
– Éloigner un ours à coups de fusil! coupe Falyne. Où est-ce que tu as vu faire ça? Et puis les ours, ils dorment, en ce moment.
– Mais s’il y a un ours, c’est terrible reprend Geneviève. Il a peut-être attaqué Stuart, peut-être va-t-il nous attaquer nous aussi?
Il faudrait aller voir, dit Falyne avec détermination.
Cette idée ne me plaît guère, et Geneviève y est carrément opposée. De plus, il n’est pas question de nous séparer. » (p. 37-38)

  • Nombreuses figures de style (p. ex., expression figurée, hyperbole, personnification, comparaison, exagération, énumération, anaphore, métaphore, répétition) qui enrichissent le texte.

« Tout ce que je sais de lui, c’est qu’il a roulé sa bosse dans le monde entier. » (p. 13)

« J’ai l’impression que ça fait des heures que nous sommes assis là à ne rien faire. Je sens déjà mon ventre grossir! » (p. 15)

« Ces montagnes sont superbes, couvertes d’un épais manteau blanc, avec leurs pentes habillées de sapins tout décorés de neige étincelante. » (p. 28)

« Après un instant d’indécision, Stuart et Falyne, blancs comme des linges, nous rejoignent et se serrent contre nous. » (p. 58)

« – Une chose est sûre, murmure Stuart, c’est que si nous tentons d’ouvrir cette porte basculante, le bruit sera tellement épouvantable qu’on nous entendra jusqu’en Colombie-Britannique! » (p. 63)

« – Il y a plein d’outils, dans ce garage. Des marteaux, des tournevis, des scies. Et aussi des pioches, des fourches… » (p. 73)

« Un cri aigu se fait entendre, un cri affreux, strident, un cri absolument inhumain! » (p. 77)

« Galvanisée par ces clameurs, je me jette à mon tour dans la mêlée, ma fourche pointée droit devant moi, en criant moi aussi à m’en arracher la gorge. » (p. 78)

« Allumez, allumez, je crois que je l’ai eu! » (p. 78)

  • Séquences narratives et descriptives, entrecoupées de séquences dialoguées, qui révèlent les indices que repèrent les jeunes détectives, permettent de suivre le fil des événements et aident à comprendre l’angoisse que vivent les personnages.

« L’angoisse me reprend. Je lance des coups d’œil inquiets dans toutes les directions, à la recherche de je ne sais quoi, comme si chaque arbre abritait une menace indéfinissable.
Tout à coup mon regard est attiré par quelque chose d’insolite. Là-bas, dans la direction opposée à celle par laquelle nous sommes venus, j’aperçois comme une petite tache rouge.
– Regardez! fais-je dans un souffle. Là-bas, au pied de ce sapin. Qu’est-ce que c’est?
Tous relèvent la tête et scrutent la neige en plissant les yeux.
– Je ne connais aucun champignon capable de percer cette épaisseur de neige, murmure Stuart. On dirait un bout de tissu rouge. C’est curieux, je suis pourtant passé par là, hier, et je n’ai rien vu.
– Allons voir, fait Falyne.
Sans attendre notre réponse, elle remet ses skis et s’élance dans la direction indiquée. Dans les traces laissées la veille par Stuart, elle progresse rapidement. Péniblement, traînant toujours Geneviève, nous nous lançons à sa suite. » (p. 115-116)

Référent(s) culturel(s)

  • Repères géographiques de la région des montagnes Rocheuses, en Alberta (p. ex., Canmore, Calgary, Banff, la rivière Bow, le lac Louise, les champs de glace Columbia).
  • Référence à Rouletabille, personnage fictif de roman policier créé par l’écrivain français Gaston Leroux.

Pistes d'exploitation

  • Demander aux élèves, regroupés en équipes, d’effectuer une recherche sur la région des montagnes Rocheuses, puis de concevoir un dépliant informatif en prenant soin d’en décrire les particularités sur le plan physique, économique, social et environnemental. Les inviter à présenter leurs dépliants au groupe-classe, puis placer ces documments au centre de ressources de l’école.
  • Proposer aux élèves, réunis en dyades, de dessiner un croquis-note qui résume chaque chapitre du roman, puis d’y ajouter leurs hypothèses quant au mystère de monsieur Larsen. Les inviter à présenter leur travail au groupe-classe en précisant, au besoin, le lien entre le croquis-note et le chapitre.
  • Animer une discussion sur les fausses interprétations et sur la réaction des quatre amis face aux mystères qui leur sont présentés (p. ex., les deux hommes dans la Jeep, l’étranger au visage zébré, la découverte du corps de monsieur Larsen, les traces de raquette dans la neige). Leur suggérer, regroupés en équipes, d’inventer une nouvelle péripétie à partir d’une de ces situations, puis de la présenter au groupe-classe sous la forme d’une saynète.
  • Former des équipes et leur assigner un chapitre de l’œuvre. Leur demander de dresser la liste des sentiments que ressentent les personnages et d’appuyer chacun d’une citation tirée de l’œuvre (p. ex., Chapitre 1 : Le père de Rebecca est nerveux : « Mon père conduit lentement, il a l’air un peu tendu (p. 7) ; Chapitre 2 : Stuart est contrarié : « Est-ce qu’il ne pourrait pas nous arriver quelque chose à nous, pour une fois? » (p. 15)) Animer une mise en commun afin de permettre aux équipes de faire part de leurs trouvailles au groupe-classe.

Conseils d'utilisation

  • Présenter ou revoir les caractéristiques du dépliant informatif et du croquis-note.
  • Inciter les élèves à lire d’autres œuvres du même auteur, telles que L’enfer vert, Du sang sur le lac et La planète des chats, dont les fiches pédagogiques se trouvent dans FousDeLire.

Ressource(s) additionnelle(s)

  • IDÉLLO.org, ressources éducatives en ligne, 5e à 9e année, Série : La part du monde, Les Rocheuses.
  • IDÉLLO.org, ressources éducatives en ligne, 7e à 12e année, Série : On n’est pas que des cobayes, La peur paralyse-t-elle?
  • IDÉLLO.org, ressources éducatives en ligne, 4e à 8e année, Série : Vraiment Top!, Top sur les moyens pour résoudre une enquête.