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Anatomie de la fiche Anatomie interactive
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2Jean Nicolet – La vie captivante d’un honnête homme pionnier du Canada

Jean Nicolet - La vie captivante d’un honnête homme met en valeur cette faculté que les pionniers avaient d’exprimer avec des mots d’esprit leurs états d’âme, jugements, déceptions et perceptions, de même que leur admiration devant les splendeurs naturelles des contrées qu’ils exploraient et la grandeur d’âme des Indiens amis qui y vivaient.

(Tiré de la quatrième de couverture du livre.)

3 À propos du livre

Contenu

  • Récit historique composé d’un prologue suivi de 10 chapitres (divisés à leur tour en parties séparées par des intertitres) et accompagné de notes, de deux annexes et de nombreuses illustrations.
  • Un personnage principal, Jean Nicolet, pionnier du Canada; de nombreux personnages secondaires parmi lesquels Jeanne, la première femme de Jean, et plusieurs figures historiques dont Champlain et Jean de Brébeuf.

    « Jean Nicolet a excellé dans de multiples fonctions : interprète, explorateur, diplomate, conciliateur, pacificateur et administrateur. » (p. 10)

    « Qu’à cela ne tienne. Jeanne, issue d’une bonne famille, possède des qualités dignes du meilleur pratiquant de l’Église. Elle vénère la Nature, cette création de Dieu selon ses croyances, elle respecte la vie humaine et la vie animale, entretient des liens mystiques avec un être suprême et, en outre, sa spiritualité impressionne. » (p. 71)

    « Qui donc peut déjouer Tessouat? Nul autre que le Jésuite Jean de Brébeuf qui ne se laisse pas intimider. Il décide de rester à Ihonatiria. Il informe les Ours et d’autres peuples de la politique que mène Champlain depuis 1608 : amitié, entraide, paix et sécurité sont à la base même de sa politique. En bref, Jean de Brébeuf donne confiance aux Premiers Peuples et il répand la vérité quant au type de relations que souhaite Champlain. » (p. 81)
     

  • Narrateur omniscient décrivant les réalisations et l’évolution de Jean Nicolet, les endroits qu’il visite et les personnes qui, de près ou de loin, tracent le destin de la Nouvelle-France.

    « Les explorations que Jean entreprend l’occupent beaucoup et elles lui permettent de perfectionner ses connaissances relatives aux Indiens : langues, us et coutumes, méthodes de commerce et façons de se gouverner. Grâce à ses talents, Jean devient vite le confident de plusieurs chefs et l’ami de nombreux Indiens. » (p. 26)

    « Après ses deux années chez les habitants de cette île, Jean descend à Québec, fier de ses réalisations. Il parle l’algonquin et la langue des Ouendats, il possède des connaissances précieuses relativement à la culture des Indiens et il a en plus marqué des points en matière de diplomatie et de commerce. » (p. 37)

    « Sans ambages, Richelieu reconnaît toujours les qualités de Champlain et il le considère assez pour lui accorder un soutien sans équivoque. Cela se traduit par un avancement éclatant. Champlain prend donc du galon. Satisfait de son travail, le 21 mars 1629 Richelieu le désigne comme son lieutenant en Nouvelle-France. Cette nomination revêt toute une importance car, grâce à elle, Champlain devient le gouverneur de la colonie. » (p. 57)
     

  • Photos en couleur, cartes géographiques et croquis permettant de visualiser des endroits et des objets décrits dans la narration; caractères gras pour les titres et les intertitres facilitant le repérage et la lecture; notes explicatives à la fin du roman aidant à la compréhension de l’œuvre.

Langue

  • Registre de langue courant; passages en vieux français et citations illustrant le propos du narrateur.

    « En bref, Jean sut, malgré de multiples obstacles, non seulement s’initier à la langue de ses hôtes, mais aussi se faire pacificateur et, en employant les mots d’alors "[…] accompagna quatre cents Algonquins, qui alloient en ce temps-là faire la paix avec les Hyroquois, & en vint à bout heureusement". » (p. 37)

    « D’un autre côté, La Hontan, explorateur chevronné, sait tout des nécessités des expéditions. Méticuleux, il s’est plu à faire un relevé "[…] des principales choses qui sont nécessaires pour ces sortes de voyages"Nous nous souvenons du voyage de Jean avec les quatre cents Algonquins de l’île aux Allumettes. La Hontan précise : "[…] que parmi les trois ou quatre cents hommes on doit avoir soin qu’il y ait des charpentiers de chaloupes, des armuriers, des scieurs de long avec tous leurs outils, des chasseurs et des pêcheurs de profession, et des chirurgiens munis d’un étui complet, d’onguents pour les blessures, de drogues pour les maladies, mais surtout d’orvietan et de séné." » (p. 66)
     

  • Vocabulaire généralement adapté au lectorat ciblé; nombreux champs lexicaux reliés notamment aux thèmes de la vie des pionniers en Nouvelle-France : survie, amour, diplomatie, amitié, guerre et trahison.

    « Des mois de famine sabotent la vie des collectivités indiennes de la région de l’île aux Allumettes. Jean n’échappe évidemment pas au drame que le froid et la disette causent. Pendant certaines périodes de l’année, il arrive que la pêche et la chasse soient impossibles. Chasseurs et pêcheurs sont rivés sur place et il en est de même pour le gibier dans ses territoires naturels. » (p. 27)

    « De fait, Jean a remarqué une jeune Népissingue qui lui semble bien mignonne. Ses yeux brillants, expressifs, sa belle peau fraîche, son regard épanoui, sa démarche fière et son petit air qu’il trouve agréablement coquin ne le laissent pas indifférent. Loin de là! D’ailleurs, encore dans la force de la jeunesse exubérante, il sent le besoin de vivre avec une douce compagne qui puisse lui procurer de l’amour, un soutien très utile et, bien sûr, une famille à plus ou moins court terme. » (p. 69-70)

    « Comme il se distingue par ses initiatives, il se laisse guider par son sens de la diplomatie active si utile aux bonnes relations fraternelles entre les Premiers Peuples eux-mêmes et les Français. Il règle pendant son séjour chez les Ouendats des ententes avec ceux-ci et les autres peuples qui viennent commercer avec ses hôtes. » (p. 85)
     

  • Phrases de types variés; nombreuses séquences descriptives et explicatives portant, entre autres, sur les lieux, les personnages, les faits historiques et la flore.

    « La rivière des Outaouais compte une succession de rapides parfois vigoureux et même nettement périlleux. Son courant se précipite vers le Saint-Laurent, à la confluence des deux cours d’eau, juste à l’ouest de Sainte-Anne-du-Bout-de-l’Île (Sainte-Anne-de-Bellevue aujourd’hui). » (p. 22)

    « L’on sait que la Baie des Puans au Wisconsin a porté ce vilain nom pendant plusieurs décennies et qu’elle est enfin devenue avec le temps la Baie Verte, puis Green Bayavec l’arrivée du régime britannique. Notons que le motWinnipeg est pour sa part toujours bien présent dans l’Ouest canadien et que le terme Winnebago désigne encore aujourd’hui un peuple faisant partie des Premières Nations d’Amérique du Nord. » (p. 86)

Référent(s) culturel(s)

  • Nombreuses références à la francophonie canadienne et internationale : mise en scène de héros d’origine française s’illustrant en Nouvelle-France (p. ex., Jean Nicolet, Champlain, Marie Guyart); noms donnés à des lieux (p. ex., île du Grand Calumet, Grand Surplomb, rivière au Renard).

Pistes d'exploitation

  • Inviter les élèves à faire une courte recherche sur les personnages historiques présents dans l’œuvre (p. ex., Champlain, Jean de Brébeuf, Richelieu, Louis Armand de Lom d’Arce), Étienne Brûlé.
  • Inviter les élèves à organiser une activité de plein air (p. ex., camping, canot, portage) leur permettant d’éprouver les difficultés de la vie des explorateurs.
  • Inviter les élèves à illustrer, selon le mode d’expression de leur choix, une des nombreuses descriptions de lieux présentes dans l’œuvre.
  • Demander aux élèves de comparer les rites, les croyances et les valeurs religieuses de Jeanne (p. 71) à celles de leur propre religion.
  • Inviter les élèves à trouver, parmi nos contemporains, des diplomates qui, à l’instar de Jean Nicolet et de Champlain, tentent de régler des conflits et de créer des liens entre les peuples.

Conseils d'utilisation

  • Réserver la lecture de ce récit didactique aux élèves férus d’histoire ou faire la lecture d’extraits choisis en classe.
  • Présenter le contexte historique et social de la vie en Nouvelle-France pour expliquer le genre de relations existant entre divers groupes d’individus (p. ex., les pionniers et les autochtones, les Anglais et les Français).