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Gontran de Vilamir

Samedi matin. C'est jour de congé. Thierry paresse au lit comme bien des ados, mais quelque chose va le faire sortir du lit et il passera des moments impossibles... dans la peau d'un autre. Un autre qui vit pourtant bien loin de chez lui et dont il n'a jamais entendu parler. Plongé malgré lui dans une aventure pour laquelle il est très mal préparé, Thierry se demandera s'il n'est pas simplement prisonnier d'un mauvais rêve, d'un très mauvais rêve!

(Tiré de la quatrième de couverture du livre.)

À propos du livre

Contenu

  • Un personnage principal, Thierry, un garçon de 12 ans, transporté dans l'univers fantastique de son livre et coincé dans la peau de Gontran, qui est chargé de traverser la forêt enchantée pour sauver les habitants de Vilamir, victimes d'un mauvais sort.

    « Thierry ne sait plus ni que faire, ni que dire. Comment expliquer à Béli ce qui est arrivé, qu'il n'est qu'un pauvre gamin venu d'un autre temps? Il ne le croirait pas et l'accuserait probablement d'avoir peur de s'aventurer dans la forêt enchantée. […]
    Thierry est piégé. Il ne peut reculer. Avec un peu de temps, il aurait peut-être pu trouver le moyen de regagner sa maison. Mais il sent bien qu'il doit donner une réponse tout de suite. Ah! si au moins il savait ce qui se passe dans son livre! Et où est passé le vrai Gontran? Finalement, Thierry prend une grande respiration et prononce faiblement le oui que Béli attend impatiemment. » (p. 11-12)
     

  • Plusieurs personnages secondaires, tous masculins, dont Cyrdek, le guide et fidèle complice, Déodat, le grand sage de la forêt enchantée, et Hilagar, l’adversaire.

    « Une seule personne peut nous aider. C’est Déodat, le grand sage, qui habite au fin fond de la forêt enchantée. Il faut aller le trouver et lui demander de nous aider. Lui seul pourra nous délivrer du mauvais sort qui nous accable tous. » (p. 10)

    « Hilagar était un membre de notre communauté. Il a été expulsé à l’âge de treize ans parce qu’il ne commettait que des actes qu’on désapprouvait. Il s’est alors réfugié dans la forêt enchantée où il vit depuis ce temps. De plus, il déteste Déodat et nul ne sait pourquoi. » (p. 13)

    « – Bien sûr, répond-il. Je parle la même langue que toi. Mon nom est Cyrdek et je suis un Ninpi. » (p. 24)
     

  • Récit qui se déroule principalement dans un monde imaginaire bien défini.

    « – La première zone, celle dans laquelle nous sommes, ressemble beaucoup à la forêt ordinaire, si ce n’est que les plantes sont de plus grandes dimensions. […] On appelle cette zone la frontière. » (p. 28)

    « "La deuxième partie est très différente. Il y fait très chaud et la végétation ne ressemble en rien à celle qu’on peut contempler présentement. […] On la surnomme la forêt de toutes les peurs." » (p. 29)

    « "- La dernière partie […] est malaisée à décrire […] C’est ce qu’on pourrait appeler le paradis sur terre… Elle est connue sous le nom de forêt de la sérénité." » (p. 29-30)
     

  • Narrateur omniscient qui raconte l’aventure de façon succincte en dévoilant surtout les émotions et les pensées du héros, permettant ainsi de suivre son évolution. 

    « Tout à coup, tout devient clair. Il pense comprendre. "Mais c’est impossible!" murmure-t-il. Mais oui, ça ne peut être que cela. Il sait où il est rendu : il est dans son livre… Il se rappelle que lorsqu’il a ressenti son malaise, dans son histoire, le personnage principal entrait dans l’atelier d’un forgeron. Se peut-il qu’il ait pris la place de Gontran, le héros de l’histoire? Ah non, pas lui! Il ne peut pas. Il en est incapable. » (p. 9)

Langue

  • Registre courant dans l’ensemble de l’œuvre.

    « Cyrdek n'a pas bougé, il semble d'ailleurs inconscient. Thierry attend que les brigands s'éloignent avant d'essayer de lui parler. Ses assaillants ont dû lui donner quelques coups lorsqu'ils l'ont capturé. » (p. 37)
     

  • Structures syntaxiques (p. ex., interrogation, style direct) et figures de style variées (p. ex., répétition, énumération, métaphore) qui colorent la narration et ajoutent de la vie au récit.

    « Oui, Cyrdek, j’ai une faim de loup. » (p. 45)

    « Ces derniers sont grands, très corpulents et ils ont une allure menaçante avec leurs cheveux hirsutes, leur barbe longue et leur gourdin à la main. » (p. 69)

    « Que de questions! Quel ami? Quand? De quelle manière? Il imagine Cyrdek lui dire :
    "Il faut avoir confiance, Thierry." » (p. 73)

    « Ils roulent, roulent et roulent encore. » (p. 73)
     

  • Vocabulaire lié aux thèmes importants de l’œuvre (p. ex., l’amitié et le courage).

    « – Ce n’est vraiment pas le moment d’abandonner, Thierry. Allez, courage. » (p. 55)

    « Un ami comme toi, c’est rare et précieux et j’en suis conscient. Tu as su me comprendre, m’écouter, eh oui! m’écouter et me faire entendre raison. Sans toi aussi, je n’y serais jamais arrivé. » (p. 107)

Pistes d'exploitation

  • Inviter les élèves à jouer le rôle de Thierry et à partager leurs commentaires suite à leur retour de mission.
  • Inviter les élèves à illustrer une péripétie de l’œuvre en bande dessinée ou à construire une maquette illustrant une des trois zones de la forêt enchantée avec ses habitants.
  • Se servir du roman comme amorce à une discussion sur les valeurs véhiculées dans le roman (p. ex., la vie en société, les clans, la rivalité, la loyauté) et réfléchir sur les leçons de vie que les élèves pourraient appliquer dans leur quotidien, comme la résolution de conflits.

 

Conseils d'utilisation

  • Aborder l’œuvre pour promouvoir la littératie chez les garçons en suscitant leur intérêt par l’illustration de la couverture du livre et inviter les filles également à en faire la lecture.
  • Encourager la lecture à haute voix et avec expression.

Ressource(s) additionnelle(s)

  • CFORP. 2007. Fiches de lecture 12 ans+, Gontran de Vilamir, Ottawa.