- Registre de langue courant dans l’ensemble de l’œuvre; vocabulaire familier et quelques mots plus complexes étant généralement expliqués à l’aide du contexte ou des illustrations.
« Étoile a soufflé ses trois bougies et passe désormais toutes ses soirées sur les gradins du grand chapiteau.
– BRAVO!
– Bravo, papas! Bravo, mamans!
– BRAVO!
Le spectacle terminé, Étoile va rejoindre son lit qui, pour ce soir, est chez M. Balthazar.
– Tu me liras l’histoire de M. Perrault, papa Balthazar?
– Mais à force, tu vas la connaître par cœur, mon jeune Étoile! » (p. 15)
« – Toujours vert, quant à lui, voici le professeur Plantain! Virtuose du banjo ténor et du pinceau brosse. Digne successeur de Django et Picasso, Plantain sera ton professeur de musique et de dessin. Cacophonie et gribouillage, nature morte et musique vivante, peinture pop et fanfare expressionniste, chanson cubiste et aquarelle gothique. » (p. 18)
- Nombreuses phrases exclamatives et interrogatives sous forme de dialogue continu qui facilitent la compréhension du texte.
« – PAPA! Papa Zingaro, debout! Les oiseaux ont déjà chanté…
– Déjeune comme il faut, mon chéri. Un cerveau, cela fonctionne mieux l’estomac plein!
Pendant ce temps, je vérifie une dernière fois ton cartable : une règle, un crayon, un cahier, une …
– C’est ta première rentrée des classes, je suis ému, mon tout petit grand! C’est magnifique, bientôt tu sauras lire, écrire…
– Comme toi!
– Heu… Oui, comme moi!
– Un petit coup de peigne dans ta jolie tignasse et nous serons fin prêts!
– On n’a rien oublié, papa Zingaro?
– SAPERLIPOPETTE! ON A OUBLIÉ LE CARTABLE!!! » (p. 16-17)
- Quelques figures de style (p. ex., métaphores, énumérations, comparaisons) et de nombreuses onomatopées qui enrichissent le texte.
« Comme chaque soir, les rires et les cris ont traversé la toile pour se mélanger au vent, aux routes, aux arbres et aux parfums des fleurs. » (p. 3)
« – Constantin sera ton professeur de temps libre. Matière passionnante ô combien! Distractions, flânerie, batifolage, pêche et délassement. Rêverie, balade, lecture, jeux, contemplation et sieste. De tous ces loisirs, cette dernière est l’idéal, mon garçon. Je ne connais au monde d’activité plus créative, plus simple que la sieste. On fait le vide, on ralentit le rythme et… ZZZZ… » (p. 18)
« – Le calembour est à la langue française ce que les bulles sont au champagne. Sablons les mots sans attendre, mon jeune Étoile! Si je te dis : Comment vas-tu? Tu me réponds? » (p. 20)
« Et le temps passa sur les êtres et les choses comme l’eau des rivières passe sous les arches des ponts. » (p. 27)
- Séquences descriptives, dans les vignettes, qui précisent le lieu de l’action, le temps et les événements.
« Étoile sait à présent lire et écrire. Il jongle avec les chiffres, les boules et les cerceaux. Il joue du banjo et du boniment sans fausse note, il siffle aussi bien qu’un oiseau et fait sauter les crêpes à plus de deux mètres de haut.
À force de concentration, Étoile parvient à nouveau à faire briller sa demi-étoile d’or. » (p. 27)
« La neige promise n’est pas tombée et le feu de la fête s’est éteint.
Le vent de juillet berce les roulottes et le géant cherche dans la poche de son nouveau costume la boule à neige qu’affectionne tant Étoile.
Tout au creux de sa large main, Constantin secoue le petit globe en verre et s’endort peu à peu. » (p. 32)