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Une rentrée en clé de sol

Martin Tremblay, un jeune saxophoniste talentueux, et sa professeure de musique passent par toute la gamme des émotions en raison du climat menaçant qui règne à la rentrée scolaire. Aidé de ses deux meilleures amies, Maude et Zoé, qui ont mené les enquêtes des deux premiers romans de la série, il devra à son tour recourir à son instinct de détective en herbe pour résoudre l’énigme.

Martin trouvera-t-il la clé du mystère parmi ses clés de sol?

(Tiré de la quatrième de couverture du livre.)

À propos du livre

Contenu

  • Personnages principaux, le narrateur, Martin Tremblay, âgé de 13 ans, ainsi que ses amies Maude et Zoé, détectives en herbe, tentant de démasquer la personne coupable des méfaits ayant lieu dans leur école.

« Maude, Zoé et moi sommes amis depuis très longtemps.
[…]
Seul garçon du groupe, j’adore être avec mes amies, car nous avons tous les trois une passion commune : nous adorons les mystères. » (p. 14-15)

« J’écarquille les yeux et je regarde Maude et Zoé qui sont dans la salle. Zoé s’occupe à regarder le message de plus près, espérant trouver un indice laissé par la ou le coupable. Il semble que nous ayons une autre affaire à résoudre… » (p. 29)

  • Personnages secondaires, monsieur Grégoire, le concierge que les détectives soupçonnent d’être le coupable, madame Perrier, la professeure de musique bouleversée par ce qui se passe dans l’école, Jean-Daniel, membre de L’Harmonie, qui avoue avoir commis les actes déplorables, et monsieur Massie, le directeur, qui le réprimande et l’informe des conséquences qu’il devra subir.

« – M. Grégoire est possiblement un suspect, mentionne Zoé : il se peut qu’il ait subtilisé les partitions de madame Perrier pour ne plus vous entendre jouer…
[…]
– Alors, qu’est-ce que vous proposez? que je demande à mes amies en me dirigeant vers mon casier?
– Qu’on se rende à notre cours de sciences, dit Maude en grimaçant, et qu’ensuite nous allions parler à M. Grégoire. Ça ne peut être que lui. » (p. 43-44)

« Tout à coup, nous entendons un grand cri.
– AAAAAAAAAAAAHHHHHHHHHH!
Nous courons dans la direction d’où venait le cri. Notre course nous mène au local de musique… où nous trouvons madame Perrier, effondrée sur le plancher, fixant avec effroi le tableau sur lequel a été dessinée… une tête de mort. » (p. 52)

« Jean-Daniel regarde ses chaussures.
[…]
– D’accord… j’avoue, dit-il après un moment.
– Tu avoues?
[…]
– Oui, je l’avoue. Maintenant, tu peux aller me dénoncer au directeur. » (p. 65)

« Le directeur secoue la tête, terriblement déçu.
– Dans mon école, dit-il sévèrement, les élèves ne commettent pas d’acte de vandalisme. Je n’en reviens pas! Tu as pensé à toutes les conséquences, Jean-Daniel?Jean-Daniel baisse la tête.
M. Massie continue.
– Et les règlements de l’école stipulent que tout élève qui commet un acte de vandalisme doit être suspendu pour un minimum de trois jours; mais dans ton cas, ce sera cinq jours. […] Jean-Daniel, tu devras assumer les conséquences de tes actes. » (p. 71)

  • Roman captivant dont la trame narrative s’organise autour des découvertes d’un trio de détectives en herbe tentant d’élucider un mystère dans leur milieu scolaire; intrigue riche en rebondissements; thèmes exploités (p. ex., musique, vandalisme, énigme) aptes à intéresser le lectorat visé.
  • Mise en page simple; œuvre répartie en un prologue et 15 chapitres numérotés et titrés; éléments graphiques (p. ex., tirets, guillemets, majuscules, italiques, points de suspension, lettrines marquant le début de chaque chapitre) facilitant l’interprétation du texte; dédicace au début du livre, table des matières à la fin et renseignements sur l’auteure à la quatrième de couverture.

Langue

  • Registre de langue courant dans l’ensemble de l’œuvre; quelques mots moins connus (p. ex., manigance, scrutent, bafouillant, acquiesce) compréhensibles grâce au contexte; mots du registre familier (p. ex., bagnole, ouais, satané, fouiner) dans les dialogues, contribuant à la vraisemblance des personnages; expression « sainte pinotte » et mot « jazzer » injectant des brins d’humour dans le texte.
  • Prédominance de phrases transformées et de phrases à construction particulière; variété de types et de formes de phrases; abondance de phrases courtes lourdement ponctuées traduisant l’énervement des personnages face aux actes malveillants qui se produisent dans l’école; emploi du présent de l’indicatif dans la narration.

« Soudain, paf! Tout est noir. Les projecteurs se sont éteints. Les musiciens s’affolent un peu, mais la foule applaudit. Ils croient que cela fait partie du spectacle! Nous entendons enfin la voix rassurante de madame Perrier :
– Il y a une panne d’électricité! Pas de panique!
On entend la foule s’agiter. M. Massie, le directeur, entre en trombe sur la scène et nous dit de faire attention en suivant lui-même son conseil, de peur de trébucher sur une chaise.
– Mes yeux commencent à s’habituer à la noirceur, me dit Francis en me tapant sur le bras.
Clic!
– Enfin de la clarté! dit Julia.
Les gens applaudissent, contents d’y voir plus clair.
– Bon, voyons si tout le monde y est!
– Je crois bien, madame Perrier, dis-je.
– Ah, excellent! Merci, Martin!
– Non, attendez! s’exclame Julia. Jean-Daniel n’est pas à sa place! » (p. 28)

  • Quelques procédés stylistiques (p. ex., répétition, onomatopée, personnification, énumération, expression imagée, comparaison) qui enrichissent le texte.

« – Merci! Merci! Merci beaucoup! dis-je en imitant la voix du grand Elvis. » (p. 19)

« – Clap, clap, clap.
Des pas résonnent dans le couloir et une odeur de café frais vient chatouiller nos narines. » (p. 21)

« – Les graffitis, l’explosion, le vandalisme… C’est toi qui as fait ça, pas vrai? »
[…]
Quand un criminel avoue son crime, cela prend plus de temps à cracher le morceau! » (p. 65)

« – Ne vous inquiétez pas, dit madame Perrier, j’ai parlé au directeur hier, et il m’a dit qu’il allait s’assurer que tout roule comme sur des roulettes. » (p. 75)

  • Séquences narratives et descriptives, entrecoupées de nombreuses séquences dialoguées, reflétant la gravité des mauvais coups ainsi que les réactions des personnages à ceux-ci, permettant de comprendre les indices que repèrent les trois détectives et révélant leurs soupçons à l’égard du coupable.

« Soudain, les murmures des spectateurs troublent le spectacle. La musique cesse.
– Qu’est-ce qu’il y a, encore? demande madame Perrier, inquiète.
– UN GRAFFITI!
Une jeune fille pointe l’index vers le mur, pendant que la foule regarde les dégâts, stupéfaite. Une grosse tête de mort est dessinée sur le mur à notre droite, par-dessus le logo de l’école. Et en grosses lettres noires est écrit : À bas les musiciens! » (p. 29)

« – J’aimerais bien savoir qui a fait le dessin dans le gymnase et sur ton casier, dit Zoé, rêveuse.
– Moi aussi.
Zoé sort son calepin et un crayon de son sac à dos.
– Récapitulons :
– La personne n’aime ni les musiciens ni la musique; la personne peut se promener facilement dans l’école et a accès aux panneaux d’électricité, et la personne était au concert.
– Est-ce que tu penses à ce que je pense?
Zoé fait signe que oui.
– M. Grégoire, ce satané concierge!
– Il nous demande toujours de baisser le ton lors des répétitions, il a les clés de toutes les pièces de l’école ET il était à la danse!
– Il faut en savoir plus! insiste mon amie. » (p. 38-39)

Référent(s) culturel(s)

  • Histoire ayant lieu à Vankleek Hill, village à population francophone élevée, situé dans l’Est ontarien.

Pistes d'exploitation

  • Inviter les élèves à visionner sur Internet la vidéo d’Anne-Marie Fournier intitulée Comment les auteurs trouvent leurs idées. Leur proposer, regroupés en dyades, d’effectuer une recherche sur l’auteure, puis de présenter leurs trouvailles, accompagnées de photos, au groupe-classe sous la forme de leur choix (p. ex., collage, diaporama).
  • Demander aux élèves, réunis en équipes, d’effectuer une recherche sur le vandalisme en vue de répondre aux questions suivantes : Qu’est-ce que le vandalisme? Quels en sont les effets? Quelles en sont les conséquences? Quels sont les moyens de le prévenir? Animer une mise en commun afin de leur permettre de faire part de leurs trouvailles au groupe-classe. Inviter les élèves, regroupés en dyades, à créer une affiche dénonçant le vandalisme, puis à les exposer dans des endroits bien en vue dans l’école.
  • Faire remarquer aux élèves que certains titres de chapitres ne contiennent pas un mot ou une expression faisant partie du champ lexical de la musique. Leur demander, réunis en équipes, de suggérer un nouveau titre pour chacun de ces chapitres, en s’assurant d’y insérer un mot ou des mots reliés à la musique (p. ex., Chapitre VI : Partitions déchirées). Les inviter à faire part de leurs titres au groupe-classe, en prenant soin de les justifier.
  • Jean-Daniel n’aime pas vraiment la musique. Son père essaie de le forcer à s’y intéresser, puisqu’il y a trois générations de musiciens dans sa famille. Poser aux élèves la question suivante : Si Jean-Daniel te demandait ton avis, que lui conseillerais-tu de dire à son père pour le convaincre d’accepter le fait qu’il est passionné des sciences et des mathématiques plutôt que de la musique?

Conseils d'utilisation

  • Présenter ou revoir les caractéristiques de l’affiche.
  • Encourager les élèves à lire d’autres romans d’Anne-Marie Fournier, soit Mystères et chocolats et La main dans le sac, dont les fiches pédagogiques se trouvent dans FousDeLire.

Ressource(s) additionnelle(s)

  • IDÉLLO.org, ressources éducatives en ligne, 4e à 6e année, Série : Missions d’Élo : On découvre, Études sociales : Question d’enquête.
  • IDÉLLO.org, ressources éducatives en ligne, 4e à 8e année, Série : Vraiment top!, Top sur les moyens pour résoudre une enquête.
  • IDÉLLO.org, ressources éducatives en ligne, 5e à 12e année, Série : Active-toi, Améliorer son quartier.
  • IDÉLLO.org, ressources éducatives en ligne, Dossier thématique : Musique – 1re à 6e année.