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Un soir la vieille maison a parlé

Un soir la vieille maison a parlé est le roman des habitants d’une petite région sur toile de fond des grands événements de l’histoire.

À l'âge de seize ans, John Marleau pense sa vie ruinée à la suite d'un accident. Le destin en décide autrement. Le lecteur parcourra la route suivie par John de 1900 à 1951 à travers l'Outaouais québécois et l'Est ontarien. Il découvrira aussi le lac Georges, ses légendes et sa source d'eau salée. Une vieille maison reste un témoin discret, jusqu'au jour où elle se sent obligée d'intervenir.

(Tiré de la quatrième de couverture du livre.)

À propos du livre

Contenu

  • Deux personnages principaux, John et Marie-Anna, entourés de personnages secondaires, membres de leurs familles respectives et de leur voisinage, bien définis par des descriptions détaillées mais aussi par les liens qu’ils entretiennent entre eux.

    « Exilda veilla son fils toute la nuit. » (p. 32)

    « John ne pouvait s’expliquer cette peur panique qui l’assaillait à l’idée de rester seul dans un endroit aussi perdu. » (p. 83)

    « Quand Marie-Anna serra poliment la main de John, elle sentit un émoi inconnu l’envahir. » (p. 100)

    « Marie-Anna et John se penchèrent ensemble sur les fonts baptismaux. John avait été heureux d’être grand-père trois ans plus tôt. Cependant, cette fois-ci – était-ce parce qu’il promettait de veiller sur sa filleule -, il se sentait profondément ému, comme une grande chaleur réchauffait ses os vieillissants. » (p. 216)
     

  • Récit présenté selon la chronologie d’événements qui se déroulent principalement dans l’Est ontarien entre 1900 et 1951. 

    « Au printemps de 1904, sa famille, ruinée par la maladie du père qui allait en s’aggravant, quitta la ville pour s’établir à la campagne, à Treadwell, dans l’Est ontarien, en bordure du lac Georges. » (p. 48)

    « La boucle est bouclée. John a maintenant soixante-six ans. Il est revenu définitivement à Hull, sa ville natale, y écouler les derniers vingt ans de sa vie, dans une demeure ressemblant un peu à celle où il a vécu son enfance. Treadwell et le lac Georges, ce fut une longue parenthèse, heureuse malgré tout. » (p. 288)
     

  • Narratrice omnisciente qui décrit au lectorat les péripéties de la vie de John ainsi que les émotions de l’ensemble des personnages.

    « Couture fit une montée rapide et accrocha John en passant. Celui-ci perdit pied et tomba violemment vers l’arrière. Sa tête heurta la glace de plein fouet avec un bruit mat. » (p. 29)

    « La jeune mère se sentait perdue, ignorée dans tout ce brouhaha. » (p. 147)

    « John s’assit sur une pierre et une mauvaise colère l’envahit. » (p. 151)

Langue

  • Registre courant dans la narration et familier dans les dialogues.

    « – Évidemment, mais toi, tu cours les veillées à caller des sets pendant qu’elle est seule. Puis les cartes et le p’tit blanc t’haïs pas ça non plus, hein? » (p. 24)

    « Néanmoins, il fallait déblayer, reconstruire et vite. L’automne reviendrait rapidement et les familles avaient absolument besoin d’un abri pour l’hiver, simple question de survie. » (p. 25)
     

  • Syntaxe claire et figures de style variées (p. ex., comparaison, métaphore, exagération) qui rendent le texte facilement accessible.

    « Les fêtes furent tristes comme un carême. » (p. 68)

    « La tempête dura longtemps. Elle sembla s’apaiser puis reprit de plus belle ! Les dégâts étaient importants. Plusieurs arbres avaient été endommagés, la ligne téléphonique allant à Treadwell était coupée. John revint trempé mais sain et sauf. La remise lui avait servi d’abri, à lui et aux chevaux. » (p. 165)

    « La température était de plomb, les cigales à deux doigts d’une laryngite. » (p. 149)

    « C’est un oiseau blessé, dont la cicatrice ne disparaîtrait pas, qui partit de la maison paternelle sous la pluie froide comme son cœur. » (p. 209)
     

  • Champs lexicaux rattachés, entre autres, au mariage et à la vie rurale.

    « John donna un coup de main et le triste convoi se mit en branle au milieu des hennissements des chevaux et des beuglements des vaches aussi terrifiées que les humains. » (p. 12)

    « Alors John en vint à penser qu’il serait peut-être mieux de se marier, car la solitude n’est pas bonne à l’homme. Tant qu’à se marier sans amour, une femme en valait bien une autre. » (p. 80)

Pistes d'exploitation

  • Demander aux élèves de faire un arbre généalogique qui inclurait tous les membres de la famille de John et de Marie-Anna.
  • Inviter les élèves à construire une maquette du domaine de John et de Marie-Anna.
  • Inviter les élèves, à l’aide d’extraits du roman et de leur propre vécu, à comparer les coutumes religieuses décrites dans l’œuvre à leurs propres coutumes religieuses.

Conseils d'utilisation

  • Dresser un organigramme illustrant les liens entre les personnages.
  • Se servir des cartes incluses dans le roman afin de mieux suivre les déplacements des personnages.

Ressource(s) additionnelle(s)

  • IDÉLLO.org, ressources éducatives en ligne, 11e et 12e année, Panorama – Artistes de chez nous, Auteurs : Bédard, Ouellette.