Anatomie de la fiche Anatomie interactive
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un pin blanc m’a dit…

Les animaux de la forêt, en compagnie d’AmiSoleil, sont réunis pour entendre l’important message que Pin Blanc veut partager avec tous. C’est le calme absolu : la forêt entière écoute et attend.

(Tiré de la quatrième de couverture du livre.)

 

À propos du livre

Contenu

  • Deux personnages principaux, AmiSoleil, jeune fille inquiète pour la survie de nombreuses espèces de la flore et de la faune forestière, et Pin Blanc, arbre majestueux personnifié, qui lance un appel aux humains afin qu’ils protègent la nature avant qu’il ne soit trop tard.

« En levant la tête, AmiSoleil vit les dernières lueurs du jour dans le ciel teinté de reflets rouges : la journée du lendemain s’annonçait belle. ²Belle pour qui? se demanda-t-elle en poussant un caillou du bout du pied.
Ce matin-là, dans le journal, elle avait lu des nouvelles qui lui avaient laissé un goût amer. Et au cours de la journée, pendant qu’elle se promenait dans ses endroits favoris, elle n’avait pas cessé d’y songer. Il y avait au Canada, écrivait-on, plus de quatre cents espèces d’animaux et de plantes qui étaient en péril. » (p. 9-10)

« Nous, les grands arbres des forêts du monde entier, avons décidé il y a quelque temps de répondre aux appels des humains qui veulent vraiment faire une différence et aider la nature. Nous souhaitons qu’à leur tour ces personnes sensibilisent leur entourage à l’importance de protéger et de respecter la nature. » (p. 47-48)

  • Personnages secondaires, les différents animaux rassemblés au pied du pin pour écouter son message.

« AmiSoleil se jucha sur une grosse branche de son arbre préféré, qui fourchait à quelques mètres du sol, et s’installa aussi confortablement qu’elle le put, une jambe pendante de chaque côté. Comme si la forêt tout entière savait ce qui allait se passer cette nuit-là, quelques animaux s’approchèrent du grand pin, dont un écureuil, une souris sauteuse, un chevreuil et un renard. » (p. 21-22)

  • Conte fantaisiste à intrigue captivante, qui sensibilise le lectorat à l’impact que peut avoir l’activité humaine sur l’habitat naturel des plantes et des animaux; thèmes exploités (p. ex., écologie, animaux en danger, respect de l’environnement, imagination) aptes à capturer l’intérêt du lectorat visé et à l’inciter à vouloir faire sa part pour protéger l’environnement.

Présentation

  • Quelques illustrations crayonnées en noir et blanc, disposées sur demi-page ou pleine page de droite, permettant au lectorat de mieux s’imaginer les personnages et la scène; illustration de la première de couverture se prolongeant sur la quatrième de couverture;
  • Mise en page aérée; mot de l’auteure situant le lectorat dans le contexte de l’intrigue à venir, suivi de cinq courts chapitres numérotés aux titres accrocheurs; caractères d’écriture noirs sur fond blanc; taille de police adaptée au lectorat visé; plusieurs éléments graphiques (p. ex., points de suspension, caractères gras, points d’interrogation, deux-points, tirets, points d’exclamation, majuscules, guillemets) facilitant l’interprétation de l’œuvre; table des chapitres et renseignements sur l’illustratrice à la fin de l’œuvre.
  • Dimensions : 10,5 cm x 15 cm; couverture souple.

Langue

  • Registre de langue courant; utilisation de mots fréquents et familiers (p. ex., nature, forêt, hibou, bruit, histoire) et de quelques mots nouveaux en lien avec le sujet exploité (p. ex., feuille d’Ammophile, marécage, pinède, coupe à blanc, musaraigne) que le contexte permet de définir.
  • Quelques phrases de base et à construction particulière; plusieurs phrases transformées, parfois longues, qui rendent complexe la compréhension du texte; variété de types et de formes de phrases (p. ex. déclaratives, exclamatives, interrogatives, impératives, négatives).

« – Du haut de ma cime, commença Pin Blanc, je vois la forêt entière. C’est une forêt mixte, avec des feuillus et des conifères…
« Oui, bien sûr, se dit AmiSoleil, c’est la forêt acadienne! » (p. 27)

« – Mais, Pin Blanc, interrogea le petit ourson blotti entre les pattes de sa maman, comment peux-tu dire que la vie continue si ces arbres meurent?
– Eh oui! la vie continue, petit, car nous faisons tous partie du cycle de la vie. Toutes les plantes, tous les animaux naissent et meurent. Regardez juste à côté ce sapin qui est mort mais qui tient encore debout. Il contribue à la bonne santé de la forêt. Une famille de pic-bois y a fait son nid. J’ai vu un écureuil y cacher des noisettes pour l’hiver et…
– Chut! de dire l’écureuil. Ne dévoile pas mon secret!
Les animaux pouffèrent de rire, sauf l’écureuil, qui fit la moue et leur tourna le dos, mais en gardant quand même l’oreille tendue pour la suite. » (p. 30-31)

  • Nombreux procédés stylistiques (p. ex., personnification, expression imagée, répétition, comparaison, énumération, onomatopée) qui enrichissent le texte et agrémentent la lecture.

« – C’est que nous, les grands arbres de la forêt, expliqua le souffle, nous savons tout sur vous, les humains, et sur les animaux aussi.
AmiSoleil n’en croyait pas ses oreilles. Elle était venue se promener en forêt maintes et maintes fois auparavant, parfois seule, parfois avec des amis, parfois en silence, parfois en chantant à tue-tête… Mais c’était la première fois qu’elle avait une conversation avec un arbre! » (p. 18-19)

« Ce grand arbre mature connaissait bien l’art de raconter les histoires du passé et du présent, tout comme son père et son grand-père avant lui. Mais pour qu’il puisse se lancer dans ses récits, il fallait qu’il fasse noir, qu’il y ait une pleine lune dans le ciel et des étoiles qui brillent dans le firmament. » (p. 23)

« – Et un abri à bien des animaux comme nous, bong-bong! de dire en chœur deux grenouilles des bois.
– Et moi aussi, ssssssssss! d’ajouter une couleuvre rayée.
– Et moi donc, hi-hi! de renchérir une petite musaraigne. » (p. 32)

  • Séquences descriptives qui précisent le temps et le lieu de l’action et qui aident à suivre le fil des événements; séquences dialoguées qui permettent de comprendre les relations qui existent entre les personnages et qui informent le lectorat sur les relations des êtres vivants avec leur environnement.

« – Regarde vers le ciel, AmiSoleil, vers le ciel!
Alors, elle leva lentement la tête en suivant des yeux le grand tronc de l’arbre contre lequel elle s’était appuyée. Elle sentit de plus belle la douce caresse du vent et entendit encore les aiguilles du grand pin qui lui soufflaient :
– C’est ça. Tu as compris.
AmiSoleil ne savait pas trop ce qu’elle avait compris, mais elle n’osa pas répliquer à cette voix, ou plutôt à ce souffle, qui lui venait du haut du grand pin.
– C’est l’heure, ajouta le souffle.
« L’heure de quoi? » pensa AmiSoleil.
– L’heure de raconter mon histoire, lui répondit le souffle. » (p. 16-17)

« – Je [Pin Blanc] vois comment tout est relié, continua-t-il. Les plantes, les animaux, le sol, l’eau et le soleil. Je vois comment le bonheur des uns fait parfois le malheur des autres, comme quand la petite souris se fait pourchasser par un renard. » (p. 28)

« – Dis-moi, Balbuzard, de quels genres de changements parles-tu? voulut savoir Pin Blanc.
Tous les animaux écoutaient avec le plus grand intérêt.
– Eh bien, ces derniers jours, de grosses machines sont venues tracer des sentiers immenses dans la vallée, et de grandes quantités d’arbres ont été emportés. Parmi ces arbres, il y avait la vieille épinette dans laquelle j’avais construit mon nid. » (p. 40)

Référent(s) culturel(s)

  • Mention de la forêt acadienne.

« – Du haut de ma cime, commença Pin Blanc, je vois la forêt entière. C’est une forêt mixte, avec des feuillus et des conifères…
« Oui, bien sûr, se dit AmiSoleil, c’est la forêt acadienne! Elle comprend de nombreuses espèces de feuillus, comme les érables rouges, les bouleaux blancs, les frênes et les peupliers. » (p. 27)

Pistes d'exploitation

  • Écrire des mots qui représentent la forêt sur des cartons (p. ex., pin, feuille, champignon, fougère, ours, souris, pluie, araignée, soleil) et en remettre un à chacun des élèves. Les inviter à s’asseoir en cercle et à placer le mot devant eux afin qu’il soit visible aux autres élèves. Donner une pelote de laine à un élève qui commencera l’activité. Lui demander de lancer la pelote à un élève en expliquant le lien qui les relie (p. ex., une fougère lance la pelote au soleil et dit : La fougère a besoin du soleil pour vivre). Continuer le jeu en leur demandant de tenir le bout de laine fermement. Leur expliquer qu’un écosystème est productif lorsqu’il y a plusieurs liens entre les éléments. Demander ensuite à un élément tel que la souris de lâcher la laine. Poser une question aux élèves :« Qu’arrive-t-il lorsqu’un élément disparait? ». L’écosystème se tient encore, mais il est plus fragile. Continuer de retirer des éléments afin d’illustrer l’interdépendance des êtres vivants dans les écosystèmes. Terminer l’activité en invitant les élèves à répondre à la question suivante dans leur journal de bord : « Qu’est-ce que cette activité m’a permis d’apprendre? ».
  • Dans l’œuvre, l’auteure déclare que plus de quatre cents espèces d’animaux et de plantes sont en péril au Canada. Proposer aux élèves, réunis en dyades, d’effectuer une recherche au sujet d’un animal ou d’une plante en danger, puis d’en rédiger un signet. Leur demander d’ajouter le nom de l’espèce, ses caractéristiques, les raisons de la menace à sa survie, son habitat et une photo. Plastifier les signets et les placer dans le coin de lecture.
  • Inviter les élèves, regroupés en dyades, à faire la lecture d’un conte (p. ex., L’arbre qui voulait être entendu, Le mystère des billes d’or). À la suite de la lecture, leur demander d’écrire une lettre pour présenter l’œuvre à leurs camarades. Leur proposer d’ajouter à leur lettre les éléments suivants (le titre de l’œuvre, le personnage qui les a le plus intéressés, les raisons pour lesquelles l’élève devrait lire le conte). Placer les élèves en équipes de quatre et leur demander de lire leur lettre. Exposer les contes dans la classe afin de permettre aux élèves de les consulter.
  • Proposer aux élèves, regroupés en dyades, de dresser une liste de mots liés à la thématique de l’œuvre (p. ex., pin, arbre, tronc, sentier, couper), puis de préparer un mot caché. Les inviter à échanger leur travail et à compléter le mot caché de leurs pairs.

Conseils d'utilisation

  • Mettre à la disposition des élèves d’autres œuvres de la même collection, telles que La petite fille qui sauva les arbres et Moïka, la petite Amérindienne qui aimait tant les étoiles, dont les fiches descriptives se trouvent dans FousDeLire.

Ressource(s) additionnelle(s)

  • IDÉLLO.org, ressources éducatives en ligne, Maternelle à 3e année, Série : Célestin, Nos arbres sont en danger.
  • IDÉLLO.org, ressources éducatives en ligne, Maternelle à 6e année, Série : Le bus magique reprend la route, Thomas et les arbres parlants.
  • IDÉLLO.org, ressources éducatives en ligne, 1re à 4e année, Série : 1 jour 1 question, C’est quoi la biodiversité?
  • IDÉLLO.org, ressources éducatives en ligne, 3e à 8e année, Série : Les meilleurs moments, Forêt Larose.
  • IDÉLLO.org, ressources éducatives en ligne, 1re à 3e année, Série : Les mystères d’Alfred, La forêt malade.
  • IDÉLLO.org, ressources éducatives en ligne, 1re à 9e année, Série : Cinq, Les merveilles – la forêt.