- Un personnage principal, Marie-Lune, adolescente qui vit un premier amour et un deuil; personnages secondaires, dont Antoine, son premier copain, sa mère Fernande, son père Léandre, et Sylvie, amie et confidente de Marie-Lune.
« Je m’appelle encore Marie-Lune, mais attention! Je suis plutôt une Marie-Éclipse, une Marie-Tonnerre, une Marie-Tremblement de terre. » (p. 10)
« Quant à mon père, journaliste sportif au Clairon des Laurentides, il lit plus d’articles sur l’adolescence que sur le hockey. » (p. 11)
« Sylvie est ma meilleure amie. On se connaît depuis la pouponnière. […] Sylvie, c’est presque une sœur. » (p. 12-13)
« Antoine est grand et beau. Ses cheveux blonds sautillent sur son front et courent un peu sur sa nuque. Ses yeux verts sont immenses et ils brillent comme la forêt autour du lac, les matins d’été. » (p. 13-14)
« Fernande avait la voix rauque, les yeux pochés, le visage pâle et les gestes lourds. » (p. 27)
- Intrigue basée sur le premier amour d’une adolescente, que les parents n’approuvent, pas ainsi que sur la perte d’un être cher.
« – Je n’en reviens pas! Mon Dieu, que tu es naïve! Réveille-toi, Marie-Lune! Tu joues avec le feu. Si tu continues, tu vas te réveiller enceinte à quinze ans.
Ah bon! Et moi qui croyais que pour faire des bébés, il fallait faire l’amour, pas juste s’embrasser. Ma mère gâchait tout. Je n’avais pas envie de faire l’amour avec Antoine. » (p. 16)
« – Je l’aime, maman. Pour vrai. Il ne veut pas abuser de moi. Il ne veut pas me manger tout rond. Quand on s’aime, on veut se toucher. C’est normal. Tu m’avais dit quelque chose comme ça, le jour où tu m’avais expliqué ce que c’était faire l’amour. » (p. 66)
« C’est toujours trop tard. L’an dernier, Léandre m’avait menti. C’était une tumeur maligne que les médecins avaient découverte dans le corps de Fernande. Ils l’ont enlevée, mais une autre est apparue. Fernande n’avait pas de problèmes de ménopause. C’est le cancer qui la grignotait. » (p. 81)
- Champs lexicaux liés aux sujets traités dans le roman (p. ex., les sentiments amoureux, la mort, les relations familiales).
« Depuis l’an dernier, ma mère me trouve moins belle et brillante, et beaucoup trop adolescente. Et depuis qu’Antoine est entré dans ma vie, je me suis métamorphosée en cauchemar ambulant. Je fais peur à mes parents. » (p. 11)
« Mes lèvres étaient toutes proches. J’aurais voulu l’embrasser. Tout de suite. J’avais envie de passer les trois prochains siècles enveloppée dans ses bras et portée par la musique. » (p. 15)
« Ce n’est pas épeurant, un mort. Ce n’est pas épeurant, parce que ça n’a pas l’air vrai. Ça ressemble aux statues du musée de cire. Le bout des doigts est mince, aplati. Et la peau trop dure, trop sèche. » (p. 79)
- Narratrice participante : Marie-Lune raconte son vécu et s’immisce parfois dans les pensées des autres personnages.
« J’ai mal partout. J’ai tellement froid. Le vent me mange tout rond. Bientôt, il ne restera plus rien. J’aurai disparu complètement. » (p. 106)
« Elle ne voulait pas mourir. Elle m’en veut. Elle en veut à Antoine aussi. On l’a poussée vers le précipice. On l’a fait mourir plus vite. Mais on ne le savait pas. » (p. 107)
- Illustration de la page couverture (le visage d’une jeune fille sur fond de paysage hivernal) qui laisse présager le contenu du récit.