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Samuel de Champlain – Fondateur de la Nouvelle-France

Samuel de Champlain est le véritable père de la Nouvelle-France. Navigateur, cartographe, écrivain, ethnographe, il avait une vision : celle d'installer une colonie française sur les bords du Saint-Laurent. Il a toujours manifesté un grand respect pour les nations amérindiennes qu'il a côtoyées. Malgré tous les obstacles rencontrés sur sa route et les multiples voyages qu'il a dû effectuer entre la France et le Nouveau-Monde, il n'a jamais cédé, jamais fait de compromis. Sans son acharnement et son courage, il est probable qu'il n'y aurait plus rien de français en Amérique de Nord.

(Tiré de la quatrième de couverture du livre.)

À propos du livre

Contenu

  • Un personnage historique, Samuel de Champlain, entouré de plusieurs personnages contemporains (Louis Hébert, Jean Nicollet, les rois Henri IV et Louis XIII), son épouse (Hélène Boullé), son oncle (Guillaume Allène), plusieurs indigènes et d’autres qui prennent part à l’établissement d’une colonie française sur les bords du fleuve Saint-Laurent.

    « Or, un jour, voici que le vaillant capitaine Allène l’approche et lui fait une proposition :
    – Samuel, si tu le veux, je t’emmène avec moi vers le sud pour rejoindre les Antilles et le Mexique. Pendant ce temps, tu mettras tes connaissances à l’épreuve. » (p. 9)

    « Champlain, qui a déjà manifesté son plaisir de jardiner en cultivant un potager, trouve un fier complice en Louis Hébert qui prépare des remèdes à partir de plantes médicinales qu’il récolte. À ce sujet, les Amérindiens des environs leur apportent de nouvelles connaissances et leur indiquent des plantes indigènes inconnues en France. » (p. 18-19)

    « En 1620, Champlain revient à Québec en compagnie de sa jeune épouse Hélène, âgée de 22 ans. Celle-ci participe à l’éducation des jeunes filles amérindiennes, créant pour elles une école et des ouvroirs, ateliers dans lesquels on leur enseigne quelques travaux. » (p. 38-39)

    « Il envoie des émissaires en mission de paix et des explorateurs vers les Grands Lacs. En effet, de jeunes Français partent vivre avec les nations autochtones pour y apprendre leur langue, leurs coutumes et devenir interprètes. Le plus connu d’entre eux, Jean Nicollet, sera son interprète particulier et le grand découvreur, entre autres, du lac Supérieur. » (p. 47)
     

  • Exploits et événements importants de la vie de Samuel de Champlain présentés selon l’ordre chronologique; thèmes pouvant plaire au lectorat visé (p. ex., exploration, découverte, voyage, bataille).
  • Mise en page aérée; texte divisé en six chapitres numérotés et titrés; titres des chapitres en majuscules rouges et, pour certains, comprenant les années durant lesquelles se déroulent les événements; numéros de pages en rouge ; nombreux éléments graphiques (p. ex., guillemets, caractères italiques, tirets, parenthèses, deux-points, astérisques) facilitant la lecture et favorisant la compréhension .

    « Laissant La Bonne Renommée ancrée à Tadoussac, ils remontent le Saguenay à bord de chaloupes. Ils rejoignent enfin la rivière Canada ainsi nommée par Jacques Cartier – le Saint-Laurent aujourd’hui – naviguent sans entraves, passent le lac Saint-Pierre, poursuivent jusqu’à Hochelaga et atteignent enfin les "trois saults ou courants d’eau" qui forment des rapides infranchissables, les actuels rapides de Lachine. » (p. 11)

    « Les "Sauvages*" lui parlent du pays de l’Acadie, riche d’avantages de toutes sortes. » (p. 12)

    « Un lieu propice à un établissement près de l’embouchure de la rivière Annapolis est baptisé Port-Royal, (aujourd’hui Annapolis Royal, situé dans la province de la Nouvelle-Écosse). » (p. 16)

    « Il assure aux principaux chefs montagnais, algonquins et hurons : "Nos garçons se marieront avec vos filles et nous ne serons plus qu’un seul peuple." » (p. 33)
     

  • Nombreuses illustrations en noir, blanc et rouge, harmonieusement intégrées au texte, permettant de visualiser les personnages de cette époque, ainsi que les sentiments qu’éprouvent certains d’entre eux.
  • Dossier Samuel de Champlain, comportant un glossaire des mots de l’époque de Champlain, une liste de contemporains de Champlain, quelques repères chronologiques ainsi que des renseignements additionnels, présenté à la suite du récit; renseignements sur les auteurs et les illustratrices, table des matières et liste des titres parus dans la collection Bonjour l’histoire, à la fin de l’œuvre.

Langue

  • Registre de langue courant dans l'ensemble de l'œuvre; termes propres à la culture amérindienne et à l'époque, identifiés par un astérisque et définis dans le glossaire (p. ex., astrolabe, sagamo, tabagie, scorbut).

    « Charles Leber, un ingénieur et cartographe au service du roi Henri IV, est en poste à Brouage. C'est lui qui lui enseigne à lire, à dessiner et à manier un curieux instrument : l'astrolabe*. » (p. 8)

    « Leur sagamo*, Anadabijou, invite les arrivants à une tabagie*, c'est-à-dire un grand festin où les chants et la danse sont à l'honneur. » (p. 11)

    « Le scorbut* cette terrible maladie sans remède connu, sème la mort dans les rangs. » (p. 17)
     

  • Structures, types et formes de phrases variés permettant une lecture fluide et traduisant les états affectifs des personnages.

    « Le jeune homme est agréablement surpris en entendant ces mots. Entrevoyant la réalisation de ses rêves, il n'hésite pas un seul instant.
    – Ah! mon oncle, quelle nouvelle fantastique! J'accepte avec joie. » (p. 9)

    « – Voilà ce que nous cherchons, dit-il à Gravé du Pont : des richesses et une route menant à d'autres découvertes encore plus alléchantes. Ne croyez-vous pas que nous devrions nous y rendre ? » (p. 13)

    « – Et regardez tous les poissons qui nagent dans cette eau limpide. » (p. 31)

    « – Monsieur, cette conquête est inacceptable! fulmine-t-il. » (p. 45)

    « Samuel de Champlain a été le véritable père de la Nouvelle-France. […] Ce qui distingue ce grand homme, navigateur, cartographe, écrivain, ethnologue, c'est surtout qu'il avait une vision et qu'il a toujours manifesté un grand respect pour toutes les nations amérindiennes qu'il a côtoyées. » (p. 48)
     

  • Figures de style peu nombreuses (p. ex., énumération, métaphore, expression imagée) en raison du genre exploité, la biographie, dont l'intérêt repose sur les faits plutôt que sur le style .

    « L'intérêt du roi Henri IV pour l'installation d'une colonie en Amérique n'est plus une priorité alors que la France est à feu et à sang. Les habitants de Port-Royal sont loin d'avoir les coudées franches. » (p. 20)

    « Il a fraternisé avec les indigènes, Hurons, Algonquins, Micmacs qu'il a rencontrés, avec lesquels il a partagé ses voyages et auxquels il a demandé maintes fois conseil. » (p. 22)

    « On pousse de grands cris de part et d'autre et les flèches pleuvent de tous les côtés. Malgré une blessure au cou et à une oreille, Champlain utilise son arquebuse* et réduit au silence les chefs de clans. » (p. 27)

    « La mort dans l'âme, Champlain voit venir deux barques et une patache* arborant le drapeau blanc. » (p. 44)
     

  • Séquences narratives et descriptives permettant au lectorat de se représenter les événements, les lieux ainsi que les sentiments des personnages, et rappelant la persévérance et la détermination de Champlain.

    « Samuel ne se fait pas prier. Il court chez lui pour rassembler ses affaires. Son attente est si exaltante qu'il a du mal à trouver le sommeil. Il se précipite au port dès les premières lueurs de l'aube. » (p. 9)

    « Samuel de Champlain est très intéressé par les descriptions que font les autochtones des lieux qu'ils semblent bien connaître. Et la route tant recherchée vers l'Asie s'y trouve peut-être. Il est entièrement conquis par leurs discours et il échafaude déjà de grands projets. » (p. 13)

    « Il décide d'y construire une vaste Habitation* qui comprendra des magasins pour les vivres, des entrepôts pour les fourrures, trois corps de logis, le tout entouré de fossés et d'une palissade de pieux. » (p. 25)

    « On sent dans ces mots un ton presque désespéré. Mais ce serait mal connaître le sieur de Champlain! Un homme de cette trempe, tenace et énergique, ne se laisse pas abattre. » (p. 46)
     

  • Quelques séquences dialoguées apportant des précisions au sujet des événements et des relations entre les personnages.

    « – Mon garçon, je t'enjoins de vivre parmi ces amis et d'apprendre leur langue.
    – Je ne demande pas mieux, répond Étienne. Je pourrai ensuite vous servir de truchement*.
    – J'en serai enchanté, Étienne. Tu es désormais un fier compagnon. » (p. 28)

    « – Quand aurons-nous des fruits? Le raisin pour le vin, c'est parfait, mais il faut aussi nourrir les familles.
    – Sans doute à la fin de l'été qui vient, avant le gel. Je vous promets la première pomme!
    – Bien mûre, s'il vous plaît, monsieur Hébert! Je pense qu'on devra aussi semer du blé et de l'orge. Y a-t-il suffisamment de terre défrichée pour y songer?
    – Votre question m'enchante, monsieur. J'ai fait des essais à la ferme du cap Tourmente. Le blé d'Inde y pousse déjà sur de larges bandes de terre.
    – Alors je compte sur vous pour semer le blé et l'orge. » (p. 40)

Référent(s) culturel(s)

  • Références à la francophonie internationale.
  • Références aux faits historiques de l'époque de la colonisation de la Nouvelle-France.
  • Références à la culture, aux traditions et aux valeurs des peuples autochtones.

 

Pistes d'exploitation

  • Après la lecture de chaque chapitre, demander aux élèves de noter quelques énoncés confirmant que Samuel de Champlain était un homme courageux, déterminé et persévérant (p. ex., « …il plaide sa cause avec toute la persuasion dont il est capable;… » (p. 22); « …le sieur Champlain […] se démène pour la survie de sa colonie… » (p. 28); « Toujours aussi déterminé, Champlain multiplie ses efforts. » (p. 39)). Après la lecture du récit, animer une mise en commun pour leur permettre de faire part de leurs trouvailles.  
  • Demander aux élèves, regroupés en dyades, de trouver, dans Internet, des lieux, en Ontario, nommés en l'honneur de Champlain (p. ex., Parc provincial Samuel de Champlain, canton de Champlain, École Samuel de Champlain), puis d'imprimer la page d'accueil du site Web de chaque lieu. Inviter les groupes à présenter leurs trouvailles au groupe-classe.
  • Inviter les élèves à examiner l'illustration de Champlain, réalisée par la portraitiste Sybiline, sur la première de couverture de l'œuvre. Leur préciser qu'il n'existe aucune photo réelle de Champlain. Leur demander de trouver, dans Internet, des représentations artistiques de Champlain et de ses exploits, puis de les présenter sous la forme d'un collage. Afficher les collages à la bibliothèque de l'école.  

Conseils d'utilisation

  • Avant la lecture, présenter les mots de l’époque de Champlain qui pourraient nuire à la compréhension du texte, puis expliquer l’utilité du glossaire.
  • Avant la lecture, présenter, à l’aide des notes des pages 55 à 58, les personnages historiques trouvés dans le récit.
  • Préparer adéquatement les élèves à la pendaison du serrurier (p. 26).
  • En cours de lecture, commenter les termes utilisés pour désigner les Autochtones.
  • Inviter les élèves à lire d'autres livres de la même collection, tels que Louis Riel – Combattant métis et Michel Sarrazin – Médecin et botaniste en Nouvelle-France, dont les fiches descriptives se trouvent dans FousDeLire.

Ressource(s) additionnelle(s)

  • IDÉLLO.org, ressources éducatives en ligne, 5e à 12e année, Série : Le rêve de Champlain, divers épisodes.
  • IDÉLLO.org, ressources éducatives en ligne, 5e à 12e année, La tablette de Champlain.