- Autobiographie accompagnée d’une collection de photos personnelles et enrichie de textes divers parmi lesquels des lettres d’amour, des oraisons funèbres et des poèmes racontant la vie, les amours et les amitiés de l’auteure.
« Les tableaux que je vous offre ici sont – comme le sont des instantanés, des images, des clichés – des fenêtres ouvertes sur des saisons de ma vie. » (p. 11)
« Mon cher mari,
Parfois, durant la nuit, avant d’éteindre ma lampe de lecture, je me penche sur toi, sans te toucher, et je te regarde dormir. » (p. 161)
« Jamais je n’aurais pensé être ici en ce jour, à vous prononcer un éloge funèbre, à l’intention de mon ami André. » (p. 207)
« Je referme le grand livre
sur ton image jaunie… » (p. 334)
- Narratrice participante dans le volet autobiographique; quelques séquences dialoguées intégrées aux anecdotes racontées; narration omnisciente dans certains textes composés en atelier d’écriture.
« Aujourd’hui, grand-mère de quatorze petits-enfants, j’ai encore cette peur morbide, que la fatigue accentue impitoyablement, de perdre un de mes petits-enfants dans son sommeil. » (p. 82)
« – On l’a forcée à venir avec nous autres. À cet âge, les jeunes ne veulent pas toujours suivre, me confie sa mère.
– Ici? Mais où est-elle? dis-je.
– Elle dort. Depuis quelques mois, Danielle est un peu rebelle. » (p. 166)
« À dix-neuf heures, Linda a rendez-vous aux Belles gourmandes, restaurant situé à quelques pâtés de maisons de chez elle. » (p. 297)
- Extraits de chansons et d’œuvres littéraires, placés en exergue ou dans le texte, permettant de bien saisir la personnalité de l’auteure et l’étendue de sa culture francophone.
« Quelle magnifique soirée! Nos mains étaient jointes pendant toute la durée du spectacle. Jamais je n’oublierai la chanson :
"Que serais-je sans toi,
qui vins à ma rencontre…" » (p. 139)
« Si Voltaire a affirmé :
"L’univers m’embarrasse, et je ne puis songer
Que cette horloge existe et n’ait point d’horloger." […]
Aujourd’hui, je crois qu’il faut parler d’une création permanente et non d’une création du passé. Voir la création qui se continue, sans interruption, et y voir Dieu comme Source. » (p. 336-337)
« Je regarde une rose et je suis apaisé.
Victor Hugo
Du pain et des roses
La Terre se meurt, levez-vous femmes de l’heure!
Coupez le chou, chauffez la soupe, dressez la table. » (p. 349)
- Textes présentés sans ordre précis; évocation d’événements et de rencontres le plus souvent datés, permettant de les situer dans le temps.
« Ce matin, 2 janvier 2011, je lisais dans Internet :
Une ex-enseignante de 73 ans a été tuée dans sa résidence d’Ancaster (Ontario) jeudi matin. Audrey Gleave… » (p. 49)
« 1966. Jeune femme de vingt ans, en attente d’un emploi à temps plein, je remplaçais une enseignante… » (p. 85)
« Un samedi de juillet 1959, mon père me parla du grand-oncle Ernest et de son épouse qui habitaient de l’autre côté de la rivière des Outaouais. » (p. 353)