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Anatomie de la fiche Anatomie interactive
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2Où sont passés les zippopos?

Lorsque Luca Landry débarque au Mali, il n’a qu’une envie : voir les ²zippopos²! Mais en attendant que son père puisse l’emmener en expédition sur le fleuve Niger, il doit se distraire. Heureusement, on ne s’ennuie pas à Sanankobora! Avec Yaya, son nouveau copain africain, il apprend à garder les chèvres et à manier le lance-pierre. Au fil de ses explorations, agrémentées de surprises et de fous rires, Luca ne cesse de se poser la question : quand donc verra-t-il enfin les fameux chevaux du fleuve?

(Tiré de la quatrième de couverture du livre.)

3 À propos du livre

Contenu

  • Deux personnages principaux, Luca Landry, jeune garçon québécois, désireux de voir un hippopotame pendant son séjour en Afrique, et Yaya Coulibaly, son nouveau copain malien, qui lui permet d’apprécier leurs ressemblances et leurs différences.

« – Les zébus sont rigolos mais moi, je suis venu pour voir les zippopos. » (p. 18)

« – Dans mon village, à Sainte-Élisabeth, on a une piscine olympique, enchaîne fièrement Luca. Ça ne coûte que deux dollars pour s’y baigner.
– À Sanankoroba, on a six baobabs qui ont plus de cent ans, répond Yaya. Ils donnent beaucoup d’ombre. On s’abrite dessous et ça ne coûte pas un sou. » (p. 48-49)

« Petit à petit, Yaya apprivoise le ruine-babines. Ses couinements se transforment en notes de musique. Petit à petit, Luca apprivoise le lance-pierre. Il peut bientôt frapper une cible à trois mètres devant lui. (p. 103)

  • Personnages secondaires, Louis Landry, le père de Luca, qui se rend au Mali pour aider à construire une école, Anne Landry, sa mère, qui les accompagne, Zoumana Traoré, le chef du village, et son fils Bakori, la famille de Yaya, ainsi que Mamadou, le conducteur de la pinasse, qui les transporte au fleuve Niger pour voir les hippopotames.

« – Minute, fiston! Tu oublies que je suis ici pour aider à construire une école. Il faut que je travaille un peu avant de jouer au touriste.
Luca pousse un soupir de déception.
– Profites-en pour explorer Sanankoroba, suggère son père.
– Pas tout seul. Il pourrait se perdre, proteste Anne.
– Impossible. Le village est trop petit, répond Louis. » (p. 25-26)

« Au bout d’une heure de marche, à scruter les broussailles et le sol boueux, Luca a chaud et soif. En revenant au village, il rencontre Zoumana Traoré, avec sa barbichette blanche en pointe de tarte. Le chef du village l’accueille avec un retentissant :
Ini Sogoma! Bonjour! » (p. 33)

« – Avez-vous une piscine à Sanankoroba?
– Je n’ai jamais vu de piscine de ma vie, répond Bakari Traoré, le fils du chef. » (p. 48)

« Certains soirs, le jeune Québécois soupe avec la famille Coulibaly. Le père, la mère, Yaya et ses quatre sœurs s’assoient en cercle, sur le sol, autour du grand plat commun. » (p. 101)

« Avant de démarrer le moteur, Mamadou, leur conducteur, fait ses recommandations.
– Il ne faut pas vous lever ou vous pencher à l’extérieur du bateau. Quand nous approcherons des hippopotames, je vous demanderais de ne pas parler trop fort. Si je dis « On s’éloigne », pas de protestations. L’hippopotame est imprévisible et se fâche vite. Il cause plus de morts humaines que tous les autres animaux d’Afrique. » (p. 153-154)

  • Roman d’aventure à caractère informatif traitant d’une belle amitié entre deux jeunes garçons de pays différents; un seul retour en arrière de la part de Yaya, dévoilant la raison pour laquelle les hippopotames sont en voie d’extinction; thèmes exploités (p. ex., amitié, aventure, différences, entraide) aptes à inspirer le lectorat puis à l’inciter à réfléchir.
  • Illustrations en noir et blanc de tailles variées parsemées dans le texte, incitant le lectorat à en examiner les multiples détails; scènes qui précisent le lieu de l’action et révèlent les émotions des personnages; éléments visuels (p. ex. idéogrammes, lignes de mouvement, puces en forme de ballons de soccer) soutenant le lectorat dans sa compréhension du texte; variété de types de plans (p. ex., général, moyen, rapproché) et d’angles de vue (p. ex., latérale, frontale) créant des effets captivants.
  • Mise en page simple; texte réparti en dix-neuf chapitres titrés et numérotés; éléments graphiques (p. ex., tirets, points d’exclamation, points d’interrogation, deux-points, points de suspension, guillemets, italiques, puces, symboles indiquant un laps de temps ou un changement de scène, majuscules, lettrines pour marquer le début des chapitres) facilitant l’interprétation du roman; liste des œuvres de la même auteure, dédicace et remerciements au début de l’œuvre; renseignements sur l’œuvre et mention d’une fiche d’exploitation pédagogique à la fin du livre.

Langue

  • Registre de langue courant dans l’ensemble de l’œuvre; mots moins connus (p. ex., fringant, ribambelle, déconcerté, corvées, vagabonder, bredouiller), mots du registre familier (p. ex., zinzin, raboteux, gaffe, ruine-babine, chichi, pichenette) et mots du dialecte malien, le bambara (p. ex., toubabouni, a fo, tougouma, bounco, doumouni, balafon, djembé) compréhensibles à l’aide du contexte et des illustrations; utilisation fréquente d’une tournure de phrase (p. ex., cervelle de moustique), qui injecte un brin d’humour dans le texte..
  • Phrases de base, phrases transformées et phrases à construction particulière; variété de types de formes de phrases; nombreuses phrases exclamatives et interrogatives dans les séquences dialoguées.

« – Je ne veux pas reprendre mon ballon. Je veux juste jouer.
– Viens dans mon équipe, dit Yaya.
Durant la partie, Luca ne ménage pas ses énergies. Il court le pus vite qu’il peut, essaie tous les trucs qu’il connaît, mais les Maliens lui enlèvent aisément le ballon! Luca n’en revient pas : même en jouant pieds nus, ils sont agiles comme tout!
Après la partie, Yaya l’entraîne au puits pour se rafraîchir.
– Ma mère dit que je dois seulement boire de l’eau en bouteille, déclare Luca.
– Pourquoi?
– À cause des maladies. » (p. 46-47)

  • Nombreuses figures de style (p. ex., énumération, métaphore, onomatopée, répétition, dicton, expression figurée, anaphore, comparaison, personnification) qui agrémentent la lecture.

« Après dix-huit heures, trois avions, trois escales, trois siestes, quatre repas et six collations, Luca Landry débarque enfin en Afrique. » (p. 13)

« Une ribambelle d’enfants s’attroupe aussitôt autour de lui. » (p. 57)

« Bêêêêê… bêêêêê… Entouré de son troupeau, Yaya attend devant la Case de l’Amitié. » (p. 65)

« Ma mère dit toujours : “Si la montagne ne vient pas à toi, va à la montagne. » (p. 107)

« Quant à Yaya, il se sent soulagé d’avoir quitté la pinasse et retrouvé le plancher des vaches. » (p. 170)

« Il n’a pas envie de rentrer chez lui. Pas envie de retourner à l’école. Pas envie de quitter son ami du Mali. » (p. 180)

« De gros troncs d’arbres craquent comme des allumettes. » (p. 192)

« Les arbres s’étirent et soupirent de soulagement. » (p. 212)

  • Séquences narratives et descriptives, entrecoupées de séquences dialoguées, qui fournissent des renseignements sur le Mali, aident à comprendre les relations qui existent entre les personnages et injectent des brins d’humour dans le texte; insertion de lettres d’amitié contribuant à la vraisemblance de l’histoire.

« Plus tard, tandis que les chèvres broutent et que les margouillats sommeillent à l’ombre, Luca sort une tablette de chocolat de son sac à dos. Il en donne une moitié à son copain. Yaya en prend une minuscule bouchée, qu’il suce longuement.
– Tu n’aimes pas le chocolat? demande Luca.
– J’adore! Mais j’en mange rarement… alors je le fais durer plus longtemps.
– Qu’est-ce que ta mère te donne, d’habitude, comme collation?
Yaya fait semblant de chercher des cailloux pour son lance-pierre. Il n’a jamais de collation et son repas du midi se limite souvent à un bout de pain avec rien dessus. Parfois, il va traire une chèvre en cachette, pur faire taire sa faim avec un peu de lait. Mais il n’a pas envie d’expliquer tout ça à son nouveau copain.
– Ma mère fait du bon jus de pain de singe…
– Du jus de quoi? demande Luca, qui n’est pas certain d’avoir bien entendu.
– En saison sèche, le baobab produit un fruit, qu’on appelle le pain de singe. C’est une coquille jaune et ovale, remplie de poudre qui goûte un peu suret, explique Yaya. » (p. 81-82)

Référent(s) culturel(s)

  • Histoire se déroulant au Mali, pays à forte population francophone, en Afrique.
  • Mention de la ville de Sainte-Élisabeth, au Québec.
  • Mention de la poutine, plat québécois servi par des générations de familles canadiennes-françaises.

Pistes d'exploitation

  • Engroupe-classe, noter sur une fiche descriptive les caractéristiques de l’hippopotame mentionnées dans l’œuvre (p. 100, 108, 109, 156, 164). Proposer aux élèves, regroupés en dyades, d’effectuer une recherche pour connaître les causes de sa disparition (p. ex. braconnage, changement climatique), puis d’identifier des moyens pour protéger l’espèce. Animer une mise en commun afin de leur permettre de présenter leurs trouvailles au groupe-classe. À la suite de l’activité, choisir un geste à mettre en œuvre en groupe-classe (p. ex, faire un don à WWF, participer à une campagne de sensibilisation).
  • Proposer aux élèves, réunis en équipes, de comparer le mode de vie au Canada à celui du Mali, puis de noter les ressemblances et les différences à l’aide d’un diagramme de Venn en tenant compte de critères particuliers (p. ex., accès à l’eau potable, faune, flore, éducation, loisirs, alimentation, langue). Jumeler les équipes, puis leur demander de comparer leurs diagrammes.
  • À la suite de la lecture des renseignements fournis dans la section « Entre le vrai et l’inventé : un village africain au secours d’un village québécois », inviter les élèves, regroupés en dyades, à recueillir des faits sur la tempête de verglas dans l’Est ontarien en 1998. Animer une mise en commun afin de leur permettre de présenter leurs trouvailles et de souligner l’importance du geste de solidarité des habitants de Sanankoroba.

Conseils d'utilisation

  • Situer les lieux mentionnés dans l’œuvre (p. ex., le Mali, Sainte-Élisabeth, Sanankoroba, le fleuve Niger) sur une carte géographique.
  • Accorder une attention particulière aux sujets délicats dont on traite dans le roman, soit l’abattage d’un mouton et la mort d’une fillette dans un tunnel.
  • Consulter la fiche pédagogique disponible sur le site de l’éditeur.
  • Encourager les élèves à lire une autre œuvre de la même auteure, soit Disparition sous le baobab, dont la fiche pédagogique se trouve dans FousDeLire.

Ressource(s) additionnelle(s)

  • IDÉLLO.org, ressources éducatives en ligne, 2e à 9e année, Série : Bienvenue dans mon pays, Au Mali avec Aïcha.
  • IDÉLLO.org, ressources éducatives en ligne, 3e à 6e année, Série : Vraiment Top!, Top 5 sur les scorpions.
  • IDÉLLO.org, ressources éducatives en ligne, 7e à 12e année, Série : On n’est pas que des cobayes, Peut-on lancer James avec un lance-pierre?