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Orages en fin de journée

Linda est une fille curieuse de tout. Les pourquoi et les comment se bousculent dans sa tête. Elle veut tout savoir, tout découvrir. Cet amour des sciences l’isole. Qui pourrait bien l’aider, la comprendre? Sa grand-mère, le nouveau voisin prestigitateur, Jade sa nouvelle amie?

Et puis, Linda est plongée dans des situations inhabituelles, inquiétantes, irrationnelles. Les gens font bien des dégâts autour d’eux : mensonges, tentative de vol, détournement de fonds, testament traficoté, discorde conjugale et dépressions. L’atmosphère familiale s’alourdit, l’orage menace d’éclater.

Cet été, Linda se découvrira à travers les contradictions et la peur. Comment fera-t-elle face aux intempéries?

(Tiré de la quatrième de couverture du livre.)

 

À propos du livre

Contenu

  • Un personnage principal, Linda, dont la relation avec les membres de sa famille et la rencontre de personnages secondaires bouleversent sa vie.

    « – J’espère, mais je suis nerveuse. Si on déménage, j’aimerais que ce soit près de chez vous, pour te voir plus souvent. Est-ce que tu aimerais cela?
    – Beaucoup! s’écrie Jade. Si on faisait le vœu d’être amies pour la vie?
    – C’est fait, dit Linda, radieuse. » (p. 157)

    « Linda commence à éprouver de la tendresse pour sa grand-mère. Berthe ne sait rien de la composition des pigments ni de leur réaction à la lumière, mais elle fait des tableaux avec des couleurs si bien agencées que c’est une joie pour les yeux. » (p. 171)

    « Livide, Linda comprend que son père est devenu fou. Il sait ce qu’il fait, mais il ne le sait pas vraiment. Elle doit réfléchir. Réfléchir. » (p. 218)
     

  • Intrigue soutenue par des descriptions imagées et des allusions au passé, permettant de suivre l’évolution des personnages et de bien situer le temps et le lieu de l’action.

    « Linda tient son chat Bijou dans une cage, sur les genoux. Ils vont passer le week-end au lac, dans le chalet de Berthe, la mère de Josette. Ce sera reposant. Depuis une semaine, elle est sur les nerfs, elle dort mal. » (p. 31)

    « La maison avait toujours été là, plutôt moche, carrée, à deux étages, délabrée, avec des façades de vieux cèdres gris triste et un toit de bardeaux de bois dont plusieurs s’étaient arrachés. Ici et là, des vitres brisées et des volets extérieurs pendant à leurs charnières rouillées. Bref, c’était sinistre. » (p. 32-33)

    « Linda a passé une belle journée de baignade, de lecture; elle a joué avec ses frères, elle a aidé sa grand-mère à préparer les repas.
    Depuis des semaines, elle observe ses parents avec inquiétude, s’attendant toujours à un autre accrochage. » (p. 89)
     

  • Narrateur omniscient qui, à l’occasion, laisse la parole aux personnages dans certaines séquences du roman.

    « Linda reste toutefois songeuse. Jamais elle n’a voulu critiquer ses parents et ça lui fait un peu de peine de penser que, comme Boris, elle trouve qu’il y a bien à redire sur leur comportement et leur personnalité. » (p. 146).

    « J’ai fait ça pour les enfants. Pour qu’ils n’aient pas à passer par les misères que j’ai connues. Et que je ne veux plus vivre. » (p. 229)

Langue

  • Registre courant dans l’ensemble de l’œuvre.

    « Il aurait pu lui expliquer comment on fait de la prestidigitation. » (p. 36)

    « Interloquée, Josette se demande qui donc est cet énergumène. » (p. 48)

    « Berthe hoche la tête. Elle revoit encore le petit garçon roublard, affable, engageant, cherchant toujours à se faire des amis pour mieux en profiter. » (p. 248)
     

  • Éléments graphiques pour créer un effet dramatique vers la fin de l’intrigue (italique) et quelques procédés stylistiques (énumération, métaphore) qui agrémentent le texte.

    « C’est depuis qu’il a des problèmes d’argent qu’il est devenu plus morose, nerveux, irritable. » (p. 35)

    « André le dévisage, pris de court, et trouve un regard d’acier. » (p. 127)

    « J’aimais Josette. Ça n’a servi à rien. Les enfants, elle ne les verra plus. Ni la maison. » (p. 229)
     

  • Lexique évocateur des différents thèmes présentés dans l’œuvre (p. ex., dépression, divorce, mort).

    « – Je pense qu’il commence une dépression. J’ai déjà vu ça, mon père est passé par là, et c’était plutôt pénible. Comme si on s’enfonçait dans un trou. Il faudra faire attention. S’occuper de lui. Tu comprends? » (p. 101)

    « – Mes parents veulent divorcer, dit-elle.
    – Si ça leur chante… dit Boris en haussant les épaules. J’ai remarqué qu’on divorce beaucoup. Ou qu’on se sépare facilement quand on n’est pas mariés. » (p. 196)

    « – J’ai mis la chaîne sur les portes. À neuf heures, elle devra sonner pour entrer. J’ai assez de balles dans mon fusil. Une pour Martin, une pour Jean-Noël, une pour toi. Tu comprends? C’est mieux que ça arrive quand vous dormez. » (p. 217)

Pistes d'exploitation

  • Inviter les élèves à créer un poème que Linda rédige à son père en guise de pardon.
  • Demander aux élèves de recréer le jeu des 17 clous expliqué par Gustave (le 18e étant le catalyseur pour résoudre le problème).
  • Demander aux élèves de décrire la cellule familiale présentée dans le roman.

Conseils d'utilisation

  • Aviser les élèves que cette œuvre aborde des sujets délicats dont les disputes conjugales, le divorce des parents, la dépression et le suicide.
  • Recommander la lecture du roman Retrouver Jade, du même auteur, afin de mieux comprendre l’histoire de Boris et de Jade.