Contenu
- Personnage principal, Napoléon, garçonnet ayant de la difficulté à s’endormir, qui décide de compter des moutons.
« Napoléon ferma les yeux et commença à compter des moutons. »
- Personnages secondaires, le père de Napoléon, qui lui propose de compter des moutons pour s’endormir ainsi qu’un mouton noir et plusieurs moutons blancs que Napoléon rencontre dans son rêve.
« Mais un soir, le petit Napoléon ne réussit pas à sombrer dans le sommeil. Alors son papa, à court d’idées, lui dit :
– Tu sais, Napoléon, pour t’endormir, tu peux compter les moutons! »
« À la vitesse de l’éclair, le septième mouton se précipita dans le lit de Napoléon et se blottit contre lui. »
« Des dizaines et des dizaines de moutons en profitèrent pour se faufiler sous ses draps. Ils fermèrent les paupières et s’endormirent aussitôt. »
- Histoire fantaisiste où se chevauchent le réel et le rêve; intrigue simple et amusante qui divertit le lectorat et l’incite à compter les moutons auxquels rêve Napoléon.
Présentation
- Illustrations caricaturales s’étalant généralement sur double page; scènes rigolotes accentuant les émotions de Napoléon et des moutons; éléments visuels (p. ex., lignes de mouvement, onomatopées, idéogrammes) soutenant le lectorat dans la compréhension de l’œuvre; variété de types de plans (p. ex., rapproché, gros, très gros) et d’angles de vue (p. ex., vue frontale, plongée) créant des effets captivants.
- Mise en page aérée, les illustrations occupant la plus grande partie de l’espace; texte de deux à sept lignes par page, disposé dans des nuages blancs tout au long du rêve que fait Napoléon; caractères d’écriture noirs sur fond blanc ou coloré; caractères cursifs rouges accentuant le cri des moutons; chiffres de 1 à 11 apparaissant sur les étiquettes que portent certains moutons.
- Dimensions : 22,5 cm x 22,5 cm; couverture rigide.
Langue
- Registre de langue courant; prédominance de mots fréquents et familiers (p. ex., mouton, clôture, sauter, fatigué, loup); emploi de mots nouveaux (p. ex., tintamarre, vertige, faufiler, blottir) compréhensibles grâce au contexte et aux illustrations.
- Phrases de base et phrases transformées; prédominance de phrases déclaratives.
« Soulagé, Napoléon voulut se coucher. Mais en s’allongeant, il sentit une douce chaleur sur ses pieds. Le septième mouton quitta le fond du lit et vint se blottir tout contre lui.
– Bonne nuit, petit mouton, murmura Napoléon. »
- Procédés stylistiques (p. ex., énumération, onomatopée, expression imagée, répétition, comparaison); emploi des structures répétées « Moi, j’… » et « Moi, je… » accentuant les raisons pour lesquelles les moutons refusent de sauter par-dessus la clôture.
« Un, deux, trois moutons…
– Bêe! Bêê! Bêê!
« – Bêê! Moi, j’ai peur!.
– Bêê! Moi, je suis trop fatigué. »
« Les quarante et un moutons ronflaient toujours à tue-tête. »
« Alors Napoléon réfléchit longtemps… très longtemps. […] Et soudainement, il eut une très bonne idée. Il commença à hurler comme un loup :
– AAAOUUUU! AAAOUUUU! AAAOUUUU! »
- Séquences narratives, entrecoupées de séquences dialoguées, permettant de suivre le fil des événements et de s’immiscer dans l’esprit de Napoléon et des moutons.
« Mais tout à coup, le septième mouton s’arrêta net.
– Que fais-tu? demanda Napoléon.
– Bêê! Je refuse de sauter par-dessus cette clôture!
– Et pourquoi donc?
– Bêê! Je pourrais me casser une patte en tombant de l’autre côté!
[…]
En voyant cela, les moutons qui suivaient s’arrêtèrent aussi devant la clôture. Chacun refusa de sauter en invoquant toutes sortes de raisons :
– Bêê! Moi, je n’aime pas sautiller.
– Bêê! Moi, je déteste les clôtures rouges. »
« Napoléon tenta de se débarrasser des moutons en allumant les lampes de sa chambre, en jouant du tambour, en leur racontant des histoires de sorcières… Mais rien n’y fit. »
Pistes d'exploitation
- Animer une discussion afin d’amener les élèves à distinguer le réel du rêve dans l’œuvre (p. ex., Réel : Le papa de Napoléon lui lit un livre avant de se coucher. / Rêve : Napoléon parle au mouton noir).
- Inviter les élèves à visionner la vidéo présentant la chanson intitulée La laine des moutons de Carmen Campagne, puis à chanter la chanson en groupe-classe. Remplacer le verbe « tondre » du premier couplet par un autre verbe (p. ex., trouver, toucher, garder, perdre), puis inviter les élèves à chanter le nouveau couplet (p. ex., La laine des moutons, c’est nous qui la trouvaine. La laine des moutons, c’est nous qui la trouvons. Trouvons, trouvons, la laine des moutaines. Trouvons, trouvons, la laine des moutons.)
- Compter, en groupe-classe, le nombre de moutons qui paraissent dans l’illustration de chaque double page.
- Revoir les raisons que donnent les moutons pour ne pas sauter par-dessus la clôture, puis demander aux élèves de suggérer d’autres raisons possibles (p. ex., Bêê! Moi, je n’aime pas les clôtures. Bêê! Moi, je veux aller jouer avec mes amis.)
- Proposer aux élèves de confectionner un mouton blanc ou un mouton noir en utilisant du matériel mis à leur disposition. Exposer les créations dans la salle de classe.
Conseils d'utilisation
- Lire aux élèves et mettre à leur disposition d’autres œuvres qui traitent du réel/du rêve, telles que Petit panda… c’est trop injuste! et Sous mon lit, dont les fiches pédagogiques se trouvent dans FousDeLire.
Ressource(s) additionnelle(s)
- IDÉLLO.org, ressources éducatives en ligne, Maternelle à 1re année, Série : Animanimals, Mouton.
- IDÉLLO.org, ressources éducatives en ligne, Maternelle à 2e année, Fafaron le mouton – phonème « on ».
- IDÉLLO.org, ressources éducatives en ligne, Maternelle à 2e année, Série : Mini TFO – Comptines traditionnelles, La laine des moutons.