L'Univers comme jardin

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Roman mettant en scène un seul personnage principal, Patrick Brunet, un jeune homme d’environ 18 ans qui est le narrateur, et quelques personnages secondaires (p. ex., ses parents, son oncle, sa tante, Gilbert, Natasha, Marie-Claude) dont les liens et les relations avec le personnage principal sont facilement identifiables.
Emploi de plusieurs faits, gestes, paroles et commentaires permettant de connaître les personnages et présence d’indices permettant d’identifier leur évolution et leur rôle dans la progression de l’intrigue, plus précisément dans l’épilogue.
« À force de passer mes journées avec Natasha, je crois bien que j’en étais devenu amoureux. » (p. 75)

« Je me sens désormais en paix avec ma nature. » (p. 266)
Intrigue plutôt linéaire enrichie de retours en arrière permettant de mieux comprendre la situation initiale et le contexte des péripéties.
« Je dois aussi parler de Julie. Nous fréquentions… » (p. 13)
Nombreuses séquences descriptives, avec de longues phrases du personnage principal, et plusieurs séquences dialogales, avec phrases plus courtes, qui permettent d’ajouter une autre dimension au roman en démontrant directement les relations entre les personnages.
Roman comportant un seul point de vue, soit celui d’un narrateur participant. L’histoire est racontée à travers les yeux du personnage principal, Patrick Brunet.

Utilisation du registre courant, qui devient soutenu lors de l’utilisation de langage scientifique. Ce dernier permet de décrire les expériences vécues par Patrick tout au long de l’intrigue et ajoute à leur vraisemblance.
« J’ai visité des nébuleuses extraordinaires, j’ai exploré des nœuds de singularités, j’ai parcouru des filaments de neutrinos et des galaxies en gestation, composées de gluons et de quarks qui ne s’étaient pas encore agglutinés. » (p. 256)
Variété de structures syntaxiques et plusieurs figures de style (p. ex., comparaison, métaphore, énumération, antithèse, répétition, jeu de mots) ajoutant à la complexité du roman et permettant d’apprécier le style de l’auteur.
« …c’est que nous avons un seau pour vider un lac, une seule feuille de papier pour écrire un roman… » (p. 156)
Lexique convenant au lectorat visé, sauf quelques termes ou expressions propres aux sciences et à l’informatique qui pourraient paraître plus difficiles, et champs lexicaux évocateurs des thèmes traités dans l’œuvre (p. ex., intelligence artificielle, amour, famille, informatique).
« Il faut le booster, c’est tout. Je suramplifie des signaux qui sont déjà là. Mon ami l’a installé dans un cocon plein de nanostructures. » (p. 212)

Demander aux élèves de récrire certaines parties de chapitres comme si un autre personnage racontait les péripéties, le point de vue de la narration dans le roman étant celui du narrateur participant.
Analyser la nature du développement d’une personne (p. ex., ses besoins, ses valeurs, ses choix) et l’importance que prennent la famille et la société dans sa vie.
Aborder, en éducation physique, dans l’unité sur la santé, l’utilisation trop fréquente et prolongée de l’ordinateur, des effets sur la santé physique, psychologique et sociale. Aborder également les mauvaises utilisations de cette technologie et ses conséquences.

Explorer l’environnement contemporain dans lequel évoluent les personnages ainsi que les grandes questions de l’heure, c’est-à-dire la place qu’occupent réellement les ordinateurs dans la société et la limite de leurs capacités. Traiter des nouveaux enjeux dont l’environnement, les idéologies de l’ordinateur et son utilisation.
Encourager et inciter le lectorat à ne pas se laisser décourager par la complexité de certains passages plus scientifiques. Atténuer l’importance du vocabulaire scientifique et informatique si celui-ci est trop difficile pour le lectorat ou créer un lexique pour faciliter la lecture.
Tenir compte des valeurs véhiculées par les personnages face aux relations interpersonnelles et à la vision qu’on donne de la famille.