L'Obomsawin - FousDeLire

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Roman dans lequel on retrouve un personnage principal, le peintre Thomas Obomsawin, entouré de plusieurs personnages secondaires facilement identifiables et présentés de façon séquentielle afin d’expliquer les grands moments de la vie de l’Obomsawin.
« C’est Thomas Obomsawin, le peintre, un nom qui veut encore dire quelque chose. » (p. 5)
Roman présentant de nombreux dialogues qui permettent de découvrir la relation, les conversations et les pensées des personnages et de mieux comprendre le roman.
« Ça y est, c’est fini! Le procès est fini!!! On va pouvoir s’en aller!!! » (p. 159)
Thèmes abordés qui pourront plaire au lectorat ciblé (p. ex, relations amoureuses secrètes, utilisation à la fois du français et de l’anglais pour communiquer).
Roman comportant un seul point de vue, soit celui d'un narrateur participant, Louis Yelle dit le Déprimé, qui nous permet, par l’entremise des biographies qu’il a écrites, de suivre l’évolution du personnage principal et de découvrir les aventures, les difficultés et les bons moments de la vie de ce dernier.
« Il est temps de récrire sa vie. Je suis son troisième biographe. » (p. 5)

Registres de langue courant, familier et populaire utilisés selon le contexte et les personnages, ce qui contribue à l’authenticité du roman.
« Et puis l’Obomsawin est revenu. Le christ de fou qui a mis le feu à sa maison sans qu’on sache pourquoi. » (p. 20)

« Non. Je [l'Obomsawin] te [Louis Yelle] l’ai dit : plus jamais. Never again. » (p. 149)
Roman comportant de nombreuses expressions et des figures de style (p. ex., comparaison, métaphore) qui rendent le texte plus complexe tout en permettant d’apprécier le style de l’auteur et l’humour avec lequel ce dernier décrit les aventures des nombreux personnages du roman.
« Obomsawin, qui était saoul comme une botte, s’en sacrait comme de l’an quarante. » (p. 9)
Lexique compréhensible et adapté au lectorat visé et champs lexicaux évocateurs des nombreux thèmes abordés dans le roman (p. ex., justice, relations sociales, vie économique d’un petit village isolé, pauvreté, art visuel).
Indice de lisibilité approprié au genre littéraire et au lectorat visé en raison, entre autres, de phrases simples, de nombreux dialogues et d'un vocabulaire accessible.

Inviter les élèves à analyser certaines des scènes du roman où on présente des préjugés et de la discrimination envers les peuples autochtones.
Inviter les élèves à produire une œuvre collective originale à l’aide de divers matériaux, outils et processus dans le but de représenter l’un des moments incontournables du roman (p. ex., tradition de la voiture et du lac gelé).
Demander aux élèves de créer un répertoire de mots et d’expressions que l’on retrouve dans le roman et de découvrir l’origine de quelques-uns de ces mots ou expressions (p. ex., tête de cochon, bazou).

Présenter le roman aux élèves de la 10e et de la 11e année, tant aux filles qu’aux garçons, en raison, entre autres, des personnages colorés et du ton humoristique employé par l’auteur.
Porter une attention particulière au traitement des sujets délicats abordés dans le roman (p. ex., abus d’alcool, violence, relations entre Blancs et Autochtones, préjugés fondés sur la culture, adoption, pauvreté).
Mettre l’accent sur les liens transdisciplinaires puisque le roman permet de tisser de tels liens avec plusieurs matières (p. ex., histoire, droit, études autochtones, géographie) du Curriculum de l’Ontario.