Un personnage principal, Lilybella, entourée de Marek, qui devient son fidèle compagnon, et de plusieurs autres personnages secondaires dont Iza, Krapo, le druide Sylvestin, la reine des fées, Nicobert et les scientifiques qui tentent de la capturer.
« Lilybella retira ses chaussures et suivit la fée de près. Un portail d'entrée éthéré et lumineux se forma au pied du grand chêne. Malgré sa peur de l'inconnu, Lilybella sentait son cœur battre très fort. Qu'allait-il lui arriver de l'autre côté? Était-elle la première personne à entrer dans ce monde parallèle dont les gens ignoraient l'existence? » (p. 11)
« Alors, c'était toi, Iza, que je voyais dans mon jardin. Je me suis souvent demandée [sic] si c'était toujours la même fée qui me rendait visite.
– Oui, c'était moi. C'est d'ailleurs avec plaisir que j'ai accepté cette mission. » (p. 17)
« Je m'appelle Krapo. Je serai ton guide pour la prochaine étape de ta visite dans notre univers. Tu as beaucoup de choses à apprendre, tu sais. » (p. 17)
« – Si je comprends bien, je ne peux rien vous cacher à vous non plus, répondit amicalement Lilybella.
Le druide Sylvestin acquiesça, un petit sourire au coin des lèvres. Lilybella remarqua le pendentif celtique qu'il portait à son cou. Au même instant, le vieil homme capta la pensée de Lilybella et dit :
– Tu en auras un toi aussi. Il est utile pour voyager d'un monde à l'autre. » (p. 26-27)
« – […] J'ai également un cadeau pour toi… Montre-moi tes mains, dit la reine.
La jeune apprentie tendit les mains, les paumes tournées vers le ciel. La reine avança les siennes. Soudain, un rayon de lumière presque aveuglant jaillit. Les mains de Lilybella devinrent brûlantes et flamboyantes comme le soleil. » (p. 50)
« Lilybella s'était lié [sic] d'amitié avec le beau Marek. Ils étaient devenus inséparables. Ils passaient leurs journées ensemble et Marek partageait avec elle toute la sagesse des fées. » (p. 56)
« Nicobert fit ce qu'on lui demandait. Il n'avait rien à perdre et tout à gagner. Lilybella et Marek se mirent à tournoyer au-dessus de lui. Ils lui administrèrent un flot d'énergie nouvelle, purificatrice. Cette énergie régénérait chaque cellule de son corps et éliminait toute trace de maladie. » (p. 75)
« – Que se passe-t-il maman? Pourquoi pleures-tu?
– Ils ont téléphoné.
– Qui?
– Ces chercheurs bornés… ils veulent effectuer des expériences sur toi, ma belle, expliqua la mère en geignant. Ils veulent t'amener. » (p. 42)
Récit fantastique, qui entraîne le lectorat dans un monde surnaturel; intrigue étoffée comportant de multiples péripéties et exploitant des thèmes susceptibles de capter à la fois l'intérêt des filles et des garçons (p. ex., créatures mythiques, amitié, aventure, fées, entraide, guérison de l'humanité).
« La fée pointa vers l'est :
– Nous approchons du village des fées dont je te parlais.
Des maisonnettes faites de parcelles de bois longeaient la route. La température était idéale; il y régnait une chaleur ambiante agréable.
– Est-ce qu'il pleut ici? demanda Lilybella.
– Bien sûr que oui. Les fleurs et la végétation ont besoin de la pluie pour pousser, comme dans votre monde. La nature fonctionne de la même façon selon le même cycle de vie. C'est pendant les averses de pluie que les ondines font la fête.
– Les ondines?
– Oui, ce sont les génies des eaux. Elles sont à la fois sirènes et fées. Elles sont très jolies et gracieuses. Chaque élément de la nature a un génie qui lui est associé. La terre est associée aux gnomes, l'eau aux ondines, le feu aux salamandres, l'air aux sylphides, les fées aux fleurs et à la végétation. » (p. 14-15)
« – Voici ton pendentif. Je l'ai fabriqué plus petit qu'à l'habitude afin que tu puisses toujours le porter autour de ton cou. Il sera plus facile à camoufler de cette façon.
– Merci, il est très joli en plus. Comment est-ce que je le fais fonctionner?
– Il ne se met pas en marche, dit le druide en riant, ce n'est pas une voiture. Tu n'as qu'à regarder au travers du triangle au centre du mandala.
– Mandala? interrogea Lilybella qui entendait ce mot pour la première fois.
– C'est le nom qu'on donne aux dessins de formes géométriques comme celui qui se trouve sur ton médaillon, expliqua le vieux sage. Les mandalas représentent l'univers, ils favorisent la méditation. En regardant au centre de ton mandala, tu verras apparaître les portails qui te permettront de traverser dans le monde des fées ou dans celui des humains. À l'œil nu, tu ne peux pas les voir. Mais comme je te l'ai dit, tu le pourras bientôt sans l'aide du pendentif. » (p. 30)