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Lilybella et le don des fées

De retour de l'univers des fées où elle fera la rencontre de plusieurs créatures mythiques, Lilybella constate qu'elle s'est transformée en fée. Parmi les humains, tout le monde sera étonné par cette étrange métamorphose et des scientifiques bornés tenteront de capturer la jeune fille afin d'élucider ce phénomène mystérieux.

Entretemps, un garçon-fée, nommé Marek, apprendra à Lilybella comment s'adapter à son nouveau style de vie. Les deux amis auront pour mission de transmettre aux humains, durement éprouvés par les grands bouleversements climatiques, toute l'énergie d'amour nécessaire au rétablissement de l'équilibre sur la Terre.

(Tiré de la quatrième de couverture du livre.)

À propos du livre

Contenu

  • Un personnage principal, Lilybella, entourée de Marek, qui devient son fidèle compagnon, et de plusieurs autres personnages secondaires dont Iza, Krapo, le druide Sylvestin, la reine des fées, Nicobert et les scientifiques qui tentent de la capturer.

    « Lilybella retira ses chaussures et suivit la fée de près. Un portail d'entrée éthéré et lumineux se forma au pied du grand chêne. Malgré sa peur de l'inconnu, Lilybella sentait son cœur battre très fort. Qu'allait-il lui arriver de l'autre côté? Était-elle la première personne à entrer dans ce monde parallèle dont les gens ignoraient l'existence? » (p. 11)

    « Alors, c'était toi, Iza, que je voyais dans mon jardin. Je me suis souvent demandée [sic] si c'était toujours la même fée qui me rendait visite.
    – Oui, c'était moi. C'est d'ailleurs avec plaisir que j'ai accepté cette mission. » (p. 17)

    « Je m'appelle Krapo. Je serai ton guide pour la prochaine étape de ta visite dans notre univers. Tu as beaucoup de choses à apprendre, tu sais. » (p. 17)

    « – Si je comprends bien, je ne peux rien vous cacher à vous non plus, répondit amicalement Lilybella.
    Le druide Sylvestin acquiesça, un petit sourire au coin des lèvres. Lilybella remarqua le pendentif celtique qu'il portait à son cou. Au même instant, le vieil homme capta la pensée de Lilybella et dit :
    – Tu en auras un toi aussi. Il est utile pour voyager d'un monde à l'autre. » (p. 26-27)

    « – […] J'ai également un cadeau pour toi… Montre-moi tes mains, dit la reine.
    La jeune apprentie tendit les mains, les paumes tournées vers le ciel. La reine avança les siennes. Soudain, un rayon de lumière presque aveuglant jaillit. Les mains de Lilybella devinrent brûlantes et flamboyantes comme le soleil. » (p. 50)

    « Lilybella s'était lié [sic] d'amitié avec le beau Marek. Ils étaient devenus inséparables. Ils passaient leurs journées ensemble et Marek partageait avec elle toute la sagesse des fées. » (p. 56)

    « Nicobert fit ce qu'on lui demandait. Il n'avait rien à perdre et tout à gagner. Lilybella et Marek se mirent à tournoyer au-dessus de lui. Ils lui administrèrent un flot d'énergie nouvelle, purificatrice. Cette énergie régénérait chaque cellule de son corps et éliminait toute trace de maladie. » (p. 75)

    « – Que se passe-t-il maman? Pourquoi pleures-tu?
    – Ils ont téléphoné.
    – Qui?
    – Ces chercheurs bornés… ils veulent effectuer des expériences sur toi, ma belle, expliqua la mère en geignant. Ils veulent t'amener. » (p. 42)
     

  • Récit fantastique, qui entraîne le lectorat dans un monde surnaturel; intrigue étoffée comportant de multiples péripéties et exploitant des thèmes susceptibles de capter à la fois l'intérêt des filles et des garçons (p. ex., créatures mythiques, amitié, aventure, fées, entraide, guérison de l'humanité).

    « La fée pointa vers l'est :
    – Nous approchons du village des fées dont je te parlais.
    Des maisonnettes faites de parcelles de bois longeaient la route. La température était idéale; il y régnait une chaleur ambiante agréable.
    – Est-ce qu'il pleut ici? demanda Lilybella.
    – Bien sûr que oui. Les fleurs et la végétation ont besoin de la pluie pour pousser, comme dans votre monde. La nature fonctionne de la même façon selon le même cycle de vie. C'est pendant les averses de pluie que les ondines font la fête.
    – Les ondines?
    – Oui, ce sont les génies des eaux. Elles sont à la fois sirènes et fées. Elles sont très jolies et gracieuses. Chaque élément de la nature a un génie qui lui est associé. La terre est associée aux gnomes, l'eau aux ondines, le feu aux salamandres, l'air aux sylphides, les fées aux fleurs et à la végétation. » (p. 14-15)

    « – Voici ton pendentif. Je l'ai fabriqué plus petit qu'à l'habitude afin que tu puisses toujours le porter autour de ton cou. Il sera plus facile à camoufler de cette façon.
    – Merci, il est très joli en plus. Comment est-ce que je le fais fonctionner?
    – Il ne se met pas en marche, dit le druide en riant, ce n'est pas une voiture. Tu n'as qu'à regarder au travers du triangle au centre du mandala.
    – Mandala? interrogea Lilybella qui entendait ce mot pour la première fois.
    – C'est le nom qu'on donne aux dessins de formes géométriques comme celui qui se trouve sur ton médaillon, expliqua le vieux sage. Les mandalas représentent l'univers, ils favorisent la méditation. En regardant au centre de ton mandala, tu verras apparaître les portails qui te permettront de traverser dans le monde des fées ou dans celui des humains. À l'œil nu, tu ne peux pas les voir. Mais comme je te l'ai dit, tu le pourras bientôt sans l'aide du pendentif. » (p. 30)

Langue

  • Registre de langue courant dans l'ensemble de l'œuvre; quelques mots nouveaux clairement définis ou dont le sens peut être déduit d'après le contexte; certains anglicismes dans les dialogues.

    « La fée pointa en direction d'un grand pin au pied duquel se trouvait un groupe de petits êtres grassouillets à grande barbe, portant tous un chapeau pointu.
    – Ce sont des gnomes, poursuivit la fée. Leur mission est de s'occuper de la terre. » (p. 12)

    « Les petites sylphides s'exécutèrent. Elles étaient cinq autour de Lilybella à lui insuffler de l'air pur, et cinq autres virevoltaient si rapidement qu'elles formaient une petite tornade éthérée et lumineuse autour de sa tête. » (p. 28)

    « – Cool ! J'aurais dû faire cela quand les scientifiques me cherchaient. » (p. 58)
     

  • Phrases de base, phrases transformées et phrases à construction particulière; types et formes de phrases variés, ajoutant du dynamisme à la lecture et contribuant à la lisibilité de l'œuvre.

    « Lilybella agrippa son pendentif et y plongea son regard, toute heureuse de pouvoir enfin le mettre à l'épreuve. En fixant bien le centre de son médaillon, elle distingua au bas de l'arbre une porte lumineuse qu'elle ne pouvait pas voir à l'œil nu.
    – Ça y est, j'ai trouvé une entrée! s'écria-t-elle.
    Lilybella s'arrêta.
    – Si je passe le portail, pourrai-je revenir au même endroit? demanda-t-elle à Krapo.
    – Oui, tu dois simplement lui dicter l'endroit exact où tu veux retourner. Les portails interdimensionnels permettent de se promener partout sur la planète. » (p. 34)
     

  • Procédés stylistiques (p. ex., comparaison, onomatopée, interjection, personnification, énumération, répétition) et expressions imagées qui enrichissent le texte et agrémentent à la lecture.

    « Son nez ressemblait au museau d'un lapin et sa queue faisait deux fois la longueur de son corps. » (p. 16)

    « – Ta mère ? Hi, hi, hi! s'exclama Krapo en ricanant. » (p. 19)

    « – […] Mais j'ai entendu dire que Malicia allait épouser Tito. Elle a finalement accepté sa demande en mariage.
    – Vraiment ! Ce cher Tito doit être au septième ciel. » (p. 21)

    « – Zut! J'en ai plein les cheveux, s'exclama-t-elle à voix basse en ébouriffant ses cheveux pour retirer le maximum de brindilles. » (p. 26)

    « – […] De nombreux sapins sont tués chaque année pour décorer vos salons. Leurs branches sont taillées pour fabriquer des couronnes et des guirlandes. Vous ne pouvez pas imaginer la détresse qu'ils ressentent! » (p. 22)

    « – […] Ils ont pour mission de répandre l'amour sur la Terre auprès des humains, des animaux, des plantes, des cristaux… et de toutes les espèces. » (p. 52)

    « – […] Il n'y a aucun tracas, aucune misère, aucune incertitude, aucune injustice. » (p. 55)
     

  • Séquences descriptives dépeignant l'apparence physique des personnages et traduisant leurs émotions.

    « Lilybella était malheureuse. Toute cette publicité avait fait d'elle une attraction de cirque. Tout le monde l'observait comme si elle venait d'une autre planète. Certaines personnes étaient effrayées en sa présence. Pourtant, Lilybella ne voulait pas faire de mal. Elle était devenue une fée et non une méchante sorcière. Dans les légendes, les fées n'étaient pas des meurtrières ou des créatures malveillantes. Cela lui semblait bizarre que les gens puissent la craindre autant. » (p. 41)

    « Lilybella se retourna et aperçut une fée splendide, entourée d'un halo de lumière. Elle était mince et élancée. Ses cheveux blancs, très long, étaient retenus derrière ses oreilles en pointes. Elle avait des yeux verts perçants et son visage angélique était d'une beauté remarquable. Un diadème orné de perles était délicatement posé sur sa tête. Elle portait une robe blanche cintrée qui recouvrait ses chevilles. Ses ailes, légèrement déployées, étaient d'un blanc doré, presque translucide, et des reflets multicolores en émanaient. Son allure fière, élégante et noble, laissait aussi entrevoir une dame empreinte de sagesse, de douceur et de bonté. » (p. 48)
     

  • Séquences dialoguées permettant de comprendre l'interaction entre les personnages et d'apprécier leur complicité.

    « – Ici, on n'a pas besoin d'utiliser la parole pour dialoguer. Tous les êtres peuvent communiquer par télépathie. Tu peux parler la langue que tu veux, mais par télépathie, tu entendras la personne qui s'adresse à toi dans ta langue maternelle.
    – Je ne suis pas certaine de tout saisir.
    – Prenons par exemple un chien… il aboie pour communiquer, mais par télépathie, tu entendrais sa voix comme dans ta langue, comme celle d'un humain.
    – Maintenant je comprends. » (p. 23-24)

    « – Toutes les fées sont des guérisseuses, affirma la reine. Elles peuvent guérir par le toucher. Une énergie extraordinaire se dégage de leurs mains et elles peuvent guérir tout ce qu'elles touchent.
    – Je peux guérir ? s'étonna Lilybella.
    – Oui, et non seulement par les mains, mais aussi par la pensée et par le cœur. » (p. 51)

Pistes d'exploitation

  • Dresser, en groupe-classe, une liste des lois de l'univers des fées (p. ex., ne pas faire aux autres ce que l'on ne veut pas que les autres nous fassent; ne juger personne sur sa façon d'être ou de percevoir les autres). Proposer aux élèves de trouver, dans des journaux et des revues mis à leur disposition, des exemples de gestes qui sont conformes aux lois de l'univers des fées et des gestes qui ne le sont pas. Les inviter à créer une affiche illustrant les différences et à la présenter au groupe-classe.
  • Demander aux élèves, regroupés en dyades, de préparer un dépliant touristique, faisant la promotion de l'univers des fées, en s'inspirant des descriptions du roman. Leur demander de présenter leur dépliant au groupe-classe et de l'afficher dans la salle de classe.
  • Inviter les élèves à faire une liste des problèmes environnementaux causés par les humains (p. ex., changements climatiques, pollution, destruction des habitats). Leur proposer ensuite de faire une recherche sur les interventions gouvernementales qui tentent de résoudre ces problèmes (p. ex., politique fédérale pour limiter les effets négatifs du changement climatique de l'Arctique) et de présenter le compte rendu de leur recherche sous forme de reportage.
  • Proposer aux élèves de participer à un mini-débat sur la communication télépathique dans l'univers des fées.

Conseils d'utilisation

  • Présenter les éléments du dépliant touristique et du reportage afin d'en faciliter la rédaction.
  • Distribuer aux élèves une feuille de route pour préparer la tenue d'un mini-débat. À suite du mini-débat, faire un retour sur l'efficacité des stratégies d'écoute et de prise de parole utilisées.
  • Par l'entremise de quelques personnages, l'auteure véhicule des messages qui peuvent être discutables (p. ex., le végétarisme favorise le respect de l'environnement, c'est l'amour qui guérit la planète, les arbres souffrent quand on coupe une branche). Animer une discussion avec le groupe-classe afin d'identifier les raisons qui pourraient inciter l'auteure à exprimer ces opinions.

Ressource(s) additionnelle(s)

  • CFORP. 2009, Mon mag à moi, vol. 4A, Notre planète : Numéro spécial sur l'environnement, Ottawa.