Les Partitions d’une époque. Les pièces d’André Paiement et du Théâtre du Nouvel-Ontario (1971-1976), volume II
Le vieux Adolphe Lavallé, fils de Napoléon, mène son village et sa famille à coups de baguette. À Lavalléville, on travaille, on aime, on meurt dans un vaste clos orchestré par la baguette et le pouvoir d’Adolphe.
Mais les prisonniers d’Adolphe tentent de s’évader, de se « dépoigner ». La vieillesse et la solitude le gagnant, Adolphe ne réussit plus à maîtriser la situation. Pensant devenir fou, il fait appel à un charlatan, M. Cyrbantigne Lariproutre. Celui-ci ne fait qu’augmenter ses problèmes en essayant de lui voler sa femme et son argent.
Finalement, c’est Ambroise, le fils d’Adolphe, qui, sous l’emprise amicale de l’estropié Albert, réussit à enlever la visière de son père, à lui faire voir qu’il y a plus que Lavalléville et la laideur paranoïaque qui y règne.