Contenu
- Personnage principal et narrateur, Billy, alias pirate Labille, qui convainc les membres de son équipage de se construire un nouveau repaire.
« Moi c’est Billy. Pour faire une histoire courte, l’été dernier, en manque de sensations fortes, je suis parti à l’aventure. Comme par magie, je suis devenu pirate. Eh oui! un pirate. Pourquoi? Je ne le sais pas. Il paraît qu’il faut se fier à son instinct. C’est ce que j’ai fait. C’est ainsi que le pirate Labille est devenu mon autre moi. » (p. 9)
« Nous avons maintenant un an de plus et notre bateau de pirates ne correspond plus vraiment à nos besoins. Que faire?
[…]
– … Cette année, nous pourrions explorer d’autres contrées. Qu’est-ce que vous en pensez? demandé-je sans leur laisser le temps de placer un seul mot. » (p. 29-30)
- Plusieurs personnages secondaires, dont Félix, Antoine et Alexandre, amis loyaux et membres de l’équipage de Billy, Zoé, meilleure amie de Billy, qui se joint à l’équipe, Justin, Éliot et Julianne, jeunes du quartier, qui, eux aussi, se joignent au groupe, Julien et sa bande de voyous qui rôdent dans les parages, ainsi que Ciboulette, chatte de Billy, et Pistache, grand danois de Zoé, qui deviennent gardes du nouveau repaire.
« – Je réfléchissais, dis-je encore perdu dans mes idées. […] Nous pourrions aussi installer notre camp de base un peu plus loin. De cette façon, ce serait plus facile d’échapper à Julien.
– Oui, mais tu penses à quoi? me demande Alexandre, méfiant.
– Au boisé au bout de la rue! dis-je d’un ton mystérieux.
[…]
– Moi, je suis partant, dit Félix.
– Moi aussi! le seconde Antoine.
– O. K., je vous suis, termine Alexandre en bougonnant. » (p. 30-31)
« Dès le lendemain, Zoé s’est jointe à notre petit groupe. » (p. 55)
« Alors que nous sommes prêts à repartir, Justin, Éliot et Julianne apparaissent comme un cheveu sur la soupe.
[…]
– O. K.! Est-ce qu’on peut vous accompagner? nous demande Justin à contrecoeur.
Je consulte mes amis du regard à peine quelques secondes.
– Pourquoi pas! Avec tout le bruit que nous avons fait ce matin, nous risquons de toute manière d’être découverts par Julien et sa bande. Alors, mieux vaut être plus nombreux. » (p. 59-60)
« Ciboulette et Pistache, maintenant complices, sont elles aussi au rendez-vous. Elles montent la garde afin de surveiller nos arrières. » (p. 61)
- Roman d’aventures qui plaira aux filles et aux garçons; sujets familiers (p. ex., amourette, amitié, aventure, construction d’un repaire) permettant au lectorat visé de faire des liens avec son vécu; narrateur qui s’adresse parfois directement au lectorat, maintenant ainsi son intérêt et l’incitant à partir à l’aventure.
- Schéma narratif qui suit généralement l’ordre chronologique; quelques retours en arrière, dès les premiers chapitres, pour décrire les activités auxquelles participent Billy et ses amis pendant quelques saisons précédentes.
- Mise en page aérée; texte réparti en 20 courts chapitres titrés et numérotés; éléments graphiques (p. ex., majuscules, tirets, guillemets, points de suspension, deux-points) qui facilitent l’interprétation de l’œuvre; dédicace et présentation de deux autres romans de l’auteure au début de l’œuvre; table des matières et liste des autres titres de la même collection à la fin; format livre de poche.
Langue
- Registre de langue courant dans l’ensemble de l’œuvre; emploi de mots du registre familier (p. ex., O.K., t’es, t’as, super, gars, malcommodes), de mots inventés (p. ex., bateau-carré-de-sable, perroquet-chatte) et de termes moins connus (p. ex., rancart, contrées, tyrolienne, accaparent, alias) compréhensibles à l’aide du contexte.
- Emploi de phrases de base, de phrases transformées et de phrases à construction particulière, de types et de formes variés (p. ex., exclamative, interrogative, impérative, négative, impersonnelle); phrases parfois lourdement ponctuées traduisant les émotions des personnages.
« Me dépêcher! Justement, je ne sais pas si j’en ai envie. On est toujours en train de se dépêcher. Tout l’hiver on se dépêche pour aller à l’école et surtout ne pas manquer l’autobus qui nous y emmène. Après l’école, ce n’est pas fini, il y a des devoirs. Il faut prendre une collation à la course, car nous avons une pratique… peu importe de quoi. » (p. 25)
« Zoé me lâche et recule de quelques pas. Elle est rouge comme une tomate. J’imagine que je suis de la même couleur. Chose certaine, j’ai chaud. Je n’en reviens toujours pas et je n’ose pas bouger. Zoé! C’est Zoé! Comme je suis content de la revoir! » (p. 51)
« – Es-tu en visite? Connais-tu la voisine? Qu’est-ce que tu fais ici? Tu es là pour combien de temps? Est-ce que tu t’en vas ce soir? Est-ce que tu vas revenir? lui demandé-je tout d’un coup, enfin sorti de mon état végétatif.
– Moi aussi je suis contente de te revoir, me répond Zoé en clignant de l’œil. » (p. 52-53)
- Nombreux procédés stylistiques (p. ex., énumération, anaphore, onomatopée, métaphore, personnification, expression imagée, comparaison, antithèse) qui enrichissent le texte et agrémentent la lecture.
« Attendre que les secondes s’activent, que les minutes s’émiettent, que les heures s’effritent, que les jours passent, pour qu’enfin l’horloge puisse cesser de me faire souffrir et annonce la fin des cours du vendredi. » (p. 12)
« – Billy, pour la millionième fois, nous ne pouvons pas aller sur la glace, me répète mon père d’un ton fatigué.
– Mais papa, je dois absolument y aller.
– Billy, aujourd’hui, il fait plus chaud que la normale et…
– Mais papa…
– Billy, la glace est trop mince. » (p. 15)
« Ne va surtout pas croire que je suis amoureux de Zoé. Beurk! Jamais de la vie! » (p. 21)
« C’est vrai que j’étais triste d’avoir perdu Zoé, mais ce n’était pas une raison pour propager ma tristesse et entraîner les autres dans mon sillage de pirate d’eau plus salée que douce. » (p. 22)
« Le soleil s’est pointé pour de bon et la pluie et les nuages ont pris la poudre d’escampette. » (p. 23)
« Bleu comme un Schtroumpf et les dents jouant de la claquette, il est retourné chez lui. » (p. 35)
« Nous sommes seulement curieux et nous avons bien hâte de voir si nous allons avoir un nouvel ami ou un nouvel ennemi dans les parages. » (p. 44)
- Prédominance de séquences descriptives qui précisent les événements ainsi que le temps et le lieu de l’action, et injectent des brins d’humour dans le texte; séquences dialoguées qui aident à comprendre les relations entre les personnages.
« Félix, monsieur Coup-de-vent, qui veut toujours être le premier et qui a toujours plusieurs pas d’avance sur nous, avait de la boue jusqu’en arrière des oreilles. Lui, il a dû enlever ses vêtements et retourner chez lui en sous-vêtements. Heureusement qu’il ne demeure pas loin de chez moi. » (p. 34)
« En arrivant ce matin, Zoé est inquiète. Vraiment inquiète. Elle a peur de notre rejet, elle redoute qu’on la refuse au sein de notre groupe.
– T’es tombée sur la tête ou quoi, que je la taquine en rougissant.
– Billy te voit dans sa soupe! chantonne Félix d’un ton moqueur. Je suis certain qu’il n’a pas dormi de la nuit. Tu croyais vraiment qu…
– O. K., c’est beau, Félix! lui lance Antoine avec un ton chargé de reproches et un petit sourire en coin.
– Félix, tu es incapable de te retenir de parler, se moque Alex. Tu n’as pas d’allure.
– O. K., j’ai compris, se résigne l’accusé en levant les mains devant lui. Ne paniquez pas! » (p. 55-56)
« Le temps file à la vitesse de l’éclair. À peine voyons-nous l’après-midi passer. Mais nous sommes loin de perdre notre temps. Nous mettons tous la main à la pâte.
[…]
Le repaire change du tout au tout. Il est méconnaissable. De sa plate-forme initiale, il gagne un deuxième étage et une façade de rondins avec des trous d’observation dissimulés. Des échelles qui se montent facilement sont fixées, ainsi que des cordes pour descendre rapidement et une boîte en vieux bois avec système de poulies pour nous permettre de monter nos choses dans la cabane sans difficulté. » (p. 61)
Référent(s) culturel(s)
- Mention de l'île Moukmouk, située sur le lac Duparquet, entre Rouyn-Noranda et La Sarre.
Pistes d'exploitation
- Suggérer aux élèves, réunis en équipes, de créer une maquette représentant un repaire que pourraient construire Billy et ses amis, en utilisant une variété de matériaux (p. ex., briques de construction, objets recyclables). Exposer les maquettes dans le foyer de l'école.
- Inviter les élèves à écrire une lettre d'amitié à Billy, lui présentant des raisons pour lesquelles ils souhaitent se joindre à son équipe et faisant valoir la façon dont ils pourraient collaborer à la construction du nouveau repaire dans le boisé. Afficher les lettres dans la salle de classe.
- Demander aux les élèves, regroupés en dyades, de mener un sondage auprès des autres élèves de l'école afin de connaître leurs activités en plein air préférées, puis d'en compiler les résultats. Animer une mise en commun afin de permettre à chaque groupe de présenter les résultats de son sondage. Construire, en groupe-classe, un diagramme à bandes représentant les données recueillies, puis l'afficher au gymnase de l'école.
Conseils d'utilisation
- Présenter ou revoir les caractéristiques de la lettre d'amitié afin d'en faciliter la rédaction.
- Inviter les élèves à lire d'autres romans de la même auteure, dont Les aventures du pirate Labille, tome 1 et Les aventures du pirate Labille, tome 2 – Direction nord.
Ressource(s) additionnelle(s)
- IDÉLLO.org, ressources éducatives en ligne, 4e à 9e année, Série : Les amis d'Axelle, Laura – les abris en forêt.
- IDÉLLO.org, ressources éducatives en ligne, 4e année, Série : Le bus magique, La pêche au trésor
- IDÉLLO.org, ressources éducatives en ligne, 3e à 5e année, Série : Sam Chicotte, Moi un garçon, jouer avec une fille!
- CFORP. 2012. Mon mag à moi, vol. 5, no 3, Pirates à bord, Ottawa.