Le violeur à la fleur d’artichaut

« Mona qui ne savait pas exactement comment annoncer son enquête bretonne à son fiancé, était maintenant assurée qu’il serait moins inquiet sachant qu’elle serait en compagnie d’un ami fidèle qui, lui au moins, avait toujours les deux pieds sur terre. » (p. 16)

« – Monsieur de Kersaudrun, ce qui me gêne chez-vous[sic], et ce n’est pas original de le dire, c’est cette alliance du diable et du bon Dieu. » (p. 113)
 

« Elle essaya de se rappeler dans quelles circonstances elle aurait pu rencontrer ce genre de poésie. Elle ne se souvenait pas d’avoir lu ces vers dans les morceaux choisis qu’elle avait étudiés au lycée. » (p. 47)

« Quand arriva le salmis de canard, Mona n’avait plus très faim, mais ces messieurs lui firent honneur. Après le fromage, on leur servit un moelleux savarin accompagné, noblesse oblige, d’une coupe de champagne. » (p. 63)
 

« Le soleil maintenant éclairait un petit aquarium et tout en regardant évoluer un poisson exotique dans ses longs voiles noirs, Mona se demandait comment aborder l’affaire du violeur avec le curé. » (p. 36)

« Une chose avait vraiment frappé Mona. Il semblait si heureux dans le rayonnement de la plantureuse Madame Lewis. » (p. 77)

« L’infirmière confirma à Mona que ni Corentine ni les deux autres femmes n’avaient eu la moindre aventure extraconjugale. Selon elle, elles avaient été assassinées par un horrible sadique qui voulait se venger d’une autre femme ou de toutes les femmes en général. » (p. 40)
 

« Si quelques oiseaux abandonnaient l’hiver sa forêt ontarienne, le bois fourmillait cependant de petites et grandes créatures : mésanges à tête noire, sittelles, écureuils roux et gris, sans oublier les trois magnifiques chevreuils qui, au crépuscule, se rendaient à la rivière. » (p. 9)

« Le matin et le soir, selon un rituel réglé comme un ballet de cour, son nabab de chat venait réclamer son lot de caresses. » (p. 18)

« Mona, quand elle n’était pas dans une phase léthargique où elle s’enveloppait dans un cocon de solitude, aimait voir les gens, leur parler. » (p. 35)

« Voyez-vous, ce qui me [le curé] scandalise encore plus c’est que ces pauvres femmes étaient toutes trois bonnes catholiques, bonnes épouses et bonnes mères. » (p. 39)
 

« C’est dans la Grand-Rue que se tenait autrefois le marché de la toile qui fit la fortune de Morlaix dès le quatorzième siècle. » (p. 26)

« Comme vous vous en doutez, nous n’avons jamais eu assez d’indices pour effectuer une perquisition chez les trois suspects. » (p. 66)

« Parmi les orchidées et les fleurs tropicales, il y avait une débauche d’ailes à ocelles diaprées. » (p. 68)