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Le trèfle d’Irlande

Les Chicotte habitent leur nouvelle maison depuis un an. Pour célébrer l’événement, madame Kelleur les invite tous en Irlande. Edgar et Alice les accompagnent. Les trois amis se doutent bien qu’il y a un piège. Mais ils sont loin d’imaginer que le petit fantôme deviendra la cible d’un jeu mortel dans l’immense château de Dublin. Sam et Alice parviendront-ils à sauver Edgar de toute une bande de méchants sorciers?

(Tiré de la quatrième de couverture du livre.)

À propos du livre

Contenu

  • Personnage principal, Sam Chicotte, garçon de huit ans, qui, lors d’un voyage en Irlande, se dévoue à protéger son ami Edgar contre les malices de l’affreuse madame Kelleur; personnages secondaires, Edgar, le gentil fantôme, Alice, l’amie et complice de Sam, la voisine, Madame Kelleur, Laurent, le grand frère de Sam, les parents, Isabelle et François, le notaire, monsieur Legrand, ainsi que les invités de la famille de madame Kelleur.

    « C’est en emménageant dans sa nouvelle chambre que Sam a fait la rencontre d’Edgar, un jeune fantôme. Sam est le seul à voir et à entendre Edgar. Mais leur voisine, madame Kelleur, sait qu’il existe. Cette vieille chipie n’a d’ailleurs qu’un seul but : se débarrasser du fantôme. Heureusement, Sam veille sur lui. Pour l’aider, il peut compter sur Alice, son amie et complice. » (p. 5)

    « Le lendemain après l’école, Sam, Alice et Edgar discutent dans la cabane dans l’arbre. Alice a eu la permission d’accompagner les Chicotte en Irlande. Les enfants sont certains que la voisine a un plan derrière la tête. Le fantôme est nerveux. » (p. 17)

    « Les enfants l’ont reconnu : c’est le notaire Legrand.
    Laurent, Isabelle et François s’éloignent. Sam et Alice font semblant de regarder les détails plus longuement.
    – Psst! chuchote le notaire. Quel est le problème?
    Sam explique la paralysie d’Edgar. Le notaire tourne les pages de son grimoire.
    – La tague paralysante est un jeu auquel jouent certains sorciers avec les bons fantômes. Il n’y a que dans un petit nombre de châteaux que c’est possible, dont celui de Dublin. » (p. 60)
     

  • Intrigue captivante, remplie de suspense et teintée d’humour; sujets susceptibles d’intéresser les filles et particulièrement les garçons de par les thèmes exploités (p. ex., fantôme, intrigue, jeu de tague paralysante, aventure, sorcellerie, amitié).
  • Texte généralement pleine page, organisé en huit courts chapitres bien identifiés; prologue offrant une mise en situation; intrigue entrecoupée de mini-jeux illustrés qui amusent le lectorat tout en l’incitant à la réflexion; ajout d’un bref résumé des trois autres œuvres de la collection et des solutions des jeux à la fin du livre; bref aperçu du roman, une liste des livres de la même collection et information au sujet de la série télévisée et des fiches d’activités à la quatrième de couverture; nombreuses illustrations en noir et blanc soutenant la compréhension tout au long du roman.
  • Présence d’éléments graphiques facilitant l’interprétation du texte (p. ex., points de suspension, tirets, caractères italiques, majuscules).

    « – Oh! ma famille va adorer ma surprise…
    Isabelle réajuste ses vêtements :
    – J’espère que nous sommes assez présentables.
    Les enfants la dévisagent.
    – Sa surprise, c’est… nous? murmure Sam.
    – … ou moi, marmonne Edgar. » (p. 26)

    « Sam marche derrière son amie en bafouillant :
    Tá-mé-do-chara. Mo-il-ze-si-a… 
    Seamair, complète Alice.
    Sam est découragé. En plus d’apprendre le poème, il doit trouver un trèfle à quatre feuilles! » (p. 63)

    « Sam et Alice se dévisagent. Si la voisine connaît le remède antiparalysie, elle va tenter de contrecarrer leur plan.
    Alice fait semblant d’avoir mal au cœur. 
    – Je dois aller aux toilettes MAINTENANT! s’écrie-t-elle. » (p. 71)

Langue

  • Registre de langue courant dans l’ensemble de l’œuvre, vocabulaire simple et, à l’occasion, familier; certains mots appartenant à la langue gaélique (p. ex., ar feadh a saoil, N-éirí leat), expliqués selon le contexte.

    « – As-tu remarqué que la voisine ne nous approche plus? dit son ami. Elle renifle dès qu’elle est près de nous… Elle est vraiment allergique!
    Laurent les interpelle :
    – Venez voir! Celui-là, il a l’air d’un vrai! Petit comme ça, ça doit être un leprechaun!
    – Un leprechaun? répète Alice.
    – Un lutin irlandais, explique le grand frère. » (p. 59)

    « Les enfants partent à la course.
    – Crime poff! Attendez! proteste madame Kelleur. 
    Mais les enfants n’ont pas l’intention d’attendre cette chipie. Ils courent le plus vite qu’ils le peuvent. » (p. 71)
     

  • Variété de types et de formes de phrases (p. ex., déclaratives, interrogatives, exclamatives, négatives), simples pour la plupart, donnant du rythme au texte et contribuant ainsi à sa lisibilité. 

    « Une femme demande à madame Kelleur :
    – Tu es certaine, ma cousine, que tu nous as apporté une surprise? Je ne la perçois nulle part.
    – Oui! Elle est là!
    – Formidable! Il n’y a qu’à l’intérieur de ce château qu’on peut jouer à la tague paralysante! s’exclame une dame âgée tout habillée de jaune. » (p. 26-27)

    « – Voyez-vous, là-bas, Madame Kelleur? insiste-elle.
    Sam en profite pour se faufiler hors de la pièce avec Edgar.
    – Oh, j’étais certaine d’avoir vu un… un… ours… ajoute leur complice.
    – Un ours? Ridicule! réplique la voisine.
    – Quelle imagination, Alice! lance Isabelle. Mais cette pelouse est d’un très beau vert. Qu’est-ce que c’est?
    Madame Kelleur siffle entre ses dents :
    – Du trèfle! Une variété unique au château. J’y suis allergique! » (p. 35)
     

  • Figures de style (p. ex., métaphores, comparaisons) qui enrichissent le texte et qui permettent de s’immiscer dans l’esprit et l’imaginaire des personnages.

    « Isabelle trouve que les enfants sont trop excités.
    – Quand on a l’énergie de petites tornades, on va jouer dehors. » (p. 7)

    « – Un lutin irlandais, explique le grand frère.
    Sam et Alice observent la scène. Un vieil homme est assis à une table. Il porte une longue toge noire. Il a la tête penchée sur un gros livre. Des pantoufles en laine, vertes comme du gazon, dépassent de son habit.
    – Sam, regarde les pantoufles! ricane Alice.
    Les enfants l’ont reconnu : c’est le notaire Legrand. »
    (p. 59-60)
     

  • Prédominance des séquences dialoguées ainsi que quelques séquences descriptives qui apportent des précisions sur les lieux visités, les aventures vécues et les liens entre les personnages.

    « Le Château n’est pas très loin. De jolies boutiques bordent le chemin. Le trèfle, symbole de l’Irlande, est sur toutes les affiches. Isabelle et François se tiennent par la main. Laurent est responsable de la carte. Les plus jeunes ferment la marche. Edgar les accompagne. Il refuse de rester seul à l’auberge toute la journée.
    Le château a une haute façade en pierre.
    – Regardez la tour, s’exclame Laurent. C’est comme dans les films! » (p. 25)

    « Après avoir fait quelques pas dans le corridor, Alice et Sam entendent un homme et madame Kelleur discuter à voix basse dans une pièce à côté :
    – C’était le deuxième touché. Plus qu’un… et c’est fini!
    – J’aimerais bien savoir où il est en ce moment. Madame Kelleur ricane :
    – On n’a qu’à suivre les enfants… Quelle belle partie de tague! » (p. 44)

    « – Pauvre madame Kelleur, déclare François. Elle n’est pas chanceuse!
    Sam et Alice se tapent dans les mains. Ils lèvent leur pouce en l’air. Edgar danse autour d’eux, sa valise à la main.
    – Vive le trèfle d’Irlande! dit Sam
    – Et vive l’amitié! ajoute sa complice. » (p. 75)

Pistes d'exploitation

  • Demander aux élèves de former des petits groupes et d’effectuer une recherche sur Internet au sujet du château de Dublin et du trèfle d’Irlande. Les inciter à vérifier si les informations correspondent à celles données dans le texte. Les inviter à communiquer les renseignements recueillis au groupe-classe.
  • Former des équipes et leur proposer de rédiger une marche à suivre pour jouer le jeu de la tague paralysante, en s’inspirant des renseignements fournis dans l’œuvre et en créant de nouveaux règlements au besoin. Inviter chaque équipe à présenter les règlements du jeu au groupe-classe et à mener le jeu de tague à l’extérieur ou dans le gymnase de l’école.
  • Demander aux élèves de former des petits groupes. Leur rappeler que madame Kelleur a offert, en cadeau, un voyage en Irlande à la famille Chicotte et à Alice. Proposer aux élèves d’estimer le montant total qu’a dû défrayer madame Kelleur pour ce voyage. Leur suggérer de se référer aux données fournies dans l’œuvre et de faire des recherches sur Internet pour aider à calculer le coût du voyage (p. ex., billets d’avion, hébergement, nourriture et déplacements selon le nombre de personnes). Inviter les groupes à comparer leurs estimations.

Conseils d'utilisation

  • Encourager les élèves à lire d’autres romans de la collection Les aventures de Sam Chicotte.
  • Visionner avec les élèves quelques émissions de Sam Chicotte afin de se familiariser avec les personnages (diffusées à TFO et à Télé-Québec).
  • Revoir les caractéristiques de la marche à suivre avec les élèves afin d’en faciliter la rédaction.
  • Consulter le site de l’éditeur afin d’y trouver la fiche d’activités accompagnant l’œuvre.

Ressource(s) additionnelle(s)

  • IDÉLLO.org, ressources éducatives en ligne, 3e à 5e année, Série : Sam Chicotte, divers épisodes.