1
Anatomie de la fiche Anatomie interactive
Ajouter au bac de lecture
Nous vous invitons à cliquer sur les puces numérotées pour avoir plus d’informations sur les différentes sections de la fiche pédagogique et en apprendre davantage sur la manière de l’utiliser.

2Le secret de Misha

À l’intérieur du boîtier de la montre offerte par sa grand-mère, Simon découvre deux inscriptions : une adresse et un numéro. « Tout est dans cette montre… mon secret et… ma fortune », avait dit grand-père, juste avant de mourir. C’était en 1942.

Intrigué, Simon suit, avec son copain Cédric, la seule piste qu’il possède, l’adresse qui le mène en Suisse, dans un immeuble à logements. Mais Simon est déçu, trop de temps a passé, personne n’a entendu parler de son grand-père.

Les deux amis s’apprêtent à quitter l’immeuble lorsque Simon est attiré vers une porte qui conduit à la cave. En examinant les murs de pierre, Simon découvre sur l’une d’elles un dessin qui ressemble à un clocher. Derrière la pierre qu’il a fait pivoter, un morceau de papier sur lequel un message est inscrit. Et c’est ainsi que l’aventure commence… Simon goûtera à la peur, frôlera la mort et trouvera l’amour.

(Tiré de la quatrième de couverture du livre.)

3 À propos du livre

Contenu

  • Deux personnages principaux, Simon et Cédric, entourés de personnages secondaires qui permettent aux deux héros de vivre des aventures.

    « – C’est une belle histoire, dit l’homme. Vous êtes sûr de ne pas vous appeler James Bond ? » (p. 78)
     

  • Mystères et intrigues menant à la découverte du secret du grand-père de Simon et à un dénouement heureux.

    « Cette pierre, on dirait qu’elle bouge… Et c’est comme si un dessin… Attends, je vais voir de plus près. » (p. 56)

    « Simon est inquiet. Il sait qu’il n’a qu’une semaine, soit bien peu de temps, pour découvrir le fameux secret de son grand-père. » (p. 65)

    « – Simon… je t’aime.
    – Je t’aime aussi, Valérie. » (p. 206)
     

  • Narrateur omniscient qui raconte les événements et connaît les pensées et les sentiments des personnages.  

    « Simon se réfugie dans la plaisanterie pour cacher son malaise. […] Jamais Simon ne s’est senti autant secoué… comme si la foudre lui était tombée dessus. » (p. 82-83)

    « Simon ne répond pas, il baisse la tête et remercie le ciel de ces moments de sursis. Il ne sait pas encore ce qu’il en fera, mais une chose est sûre, il tentera de sauver sa peau. » (p. 152)

    « Simon voit le soleil qui répand sa lumière. Jamais la nature ne lui a paru aussi belle. Ces oiseaux, ces feuilles, ces couleurs, il ne savait pas à quel point il tenait à toute cette vie. » (p. 153)

Langue

  • Registre courant pour la narration et registre familier pour certaines séquences dialogales.

    « Devant le mutisme de Simon, Cédric demande :
    – Ben alors, tu suggères quoi ? » (p. 136)

    « – Merde ! Il ne manquait plus que ça ! crie Cédric. » (p. 137)
     

  • Variété de structures syntaxiques, de figures de style (p. ex., métaphore, ironie) permettant d’apprécier le style de l’auteure; place importante laissée à l’humour.

    « – Je vois que tu n’as pas perdu ton sens de l’humour…
    – Par précaution, j’en garde toujours un peu sur moi, ça finit par servir. » (p. 130)

    « Quelle chambre choisissez-vous Monsieur Duford, oh, pardon, Monsieur Goldberg ? » (p. 136)

    « – Bon, avant que tu n’échafaudes cinquante théories à la Colombo, j’ai un petit conseil pour nous deux… » (p. 139)

    « Christof, tu vas nous débarrasser de cette carotte, dit Hans Peter en désignant Cédric. » (p. 146) 
     

  • Vocabulaire riche et varié; séquences descriptives comportant des phrases assez longues d’une complexité appropriée; de nombreux dialogues composés de phrases courtes.

    « Simon, qui s’est remis à tambouriner à coups de poing contre la porte, s’arrête brusquement en entendant une chute. C’est comme un corps qui s’affaisse. » (p. 173)
     

  • Séquences explicatives dans les dialogues qui permettent de répondre aux interrogations de Simon au sujet du passé de son grand-père.

    « – Il y a environ six mois, un homme, également d’origine juive… » (p. 157)

    « – Oui. C’était la guerre, le père de Misha et le vôtre étaient bons amis. » (p. 178)

Pistes d'exploitation

  • Discuter en salle de classe de l’intérêt de lire un roman fondé sur des faits historiques.
  • Animer une discussion, en histoire, au sujet du néonazisme et de l’antisémitisme : ce qu’ils furent, ce qu’ils sont, leur présence au Canada aujourd’hui.
  • Inviter les élèves, en art dramatique, à créer une soirée meurtre et mystère à partir de l’intrigue du roman.

Conseils d'utilisation

  • Sensibiliser le lectorat visé, avant la lecture du roman, au fait que certains événements de la Deuxième Guerre mondiale racontés dans l’oeuvre ont bien eu lieu.
  • Discuter du sujet délicat qu’est l’antisémitisme; reconnaître avec le groupe-classe que certaines familles d’ici ont souffert et souffrent encore de ce phénomène.

Ressource(s) additionnelle(s)

  • IDÉLLO.org, ressources éducatives en ligne, 7e à 12e année, Série : Télé-litté, Le secret de Misha.