- Registre de langue courant dans l'ensemble de l'œuvre; utilisation de mots familiers (p. ex., courage, surveillance, identité, mission, créature) et emploi de quelques mots nouveaux (p. ex., stridente, effraction, fuyards, ébahis, futé), le sens pouvant être défini à l'aide du contexte et des illustrations.
- Emploi de phrases de base, de phrases transformées et de phrases à construction particulière, de types et de formes variés (p. ex., déclarative, exclamative, interrogative, impérative, négative), permettant une lecture expressive.
« – En tout cas, je te le répète : ton plan est débile! Qu'est-ce qu'on fait sur ce toit? On attend le père Noël? On prépare une piste d'atterrissage pour son traîneau? On demandera un autographe à Nez rouge?
– Non. Nous sommes venus ici pour percer le mystère… As-tu remarqué que tous les rideaux sont tirés? On ne peut pas voir ce qu'il y a à l'intérieur de la maison. Ils sont fermés en permanence depuis l'arrivée de MV. » (p. 14-15)
« – Restons concentrés sur notre mission, Steve! Alors si on ne peut pas regarder par les fenêtres, comment jeter un coup d'œil à l'intérieur?
– Ah non, il n'est pas question qu'on passe par la cheminée! Là, je ne te suis plus! Je ne suis pas le père Noël! Moi, je redescends de ce pas! » (p. 16)
- Utilisation de nombreuses figures de style (p. ex., hyperbole, énumération, comparaison, métaphore) et expressions figurées qui enrichissent le texte et permettent d'apprécier le style dynamique de l'auteur.
« – Allez, un peu de courage, Steve! Il ne reste plus qu'une semaine avant les vacances. Bonbons, friandises et cadeaux vont encore pleuvoir sur nous cette année!
– Oui, mais, juste avant, il y a l'examen d'anglais. Et je suis aussi doué pour cette matière qu'un boa pour le tir à l'arc. Ça m'angoisse! » (p. 7)
« À ce moment-là, une voix familière retentit dans le silence glacé de l'hiver. » (p. 21)
« Terrorisés à l'idée que MV sorte subitement de chez lui pour les surprendre, les deux garçons piquent le sprint du siècle. » (p. 23)
« – J'ai la trouille! On devrait tout de suite avertir la police! » (p. 29)
- Quelques séquences descriptives permettant au lectorat de se situer dans le temps et le lieu de l'action et de s'immiscer dans l'univers des personnages.
« Perdant l'équilibre, les deux amis chutent lourdement sur l'abri de toile protégeant l'auto. Ils atterrissent dans la haie de cèdres enneigée, cassant quelques branches au passage. » (p. 22)
« Redescendue du toit de façon beaucoup moins acrobatique que ses copains, Émilie rattrape sans grande difficulté les deux fuyards.
À l'arrière du centre commercial, Ernest et Steve se sont réfugiés entre les poubelles et les bacs de recyclage. Ils sont furieux. » (p. 24)
« Le lendemain matin, c'est à trois qu'ils reprennent la surveillance de la maison. De la chambre d'Ernest, les guetteurs se relaient, bien au chaud, avec musique et jeux vidéo à volonté. » (p. 27)
- Prédominance de séquences dialoguées qui permettent au lectorat de mieux comprendre l'interaction entre les personnages et d'apprécier leur complicité.
« – Doucement, je te dis! Doucement, sinon on va glisser.
– Je te signale, Ernest, que ton plan est compliqué. Je ne suis pas alpiniste, moi!
– Tais-toi! Cale bien ton pied sur le haut de la clôture. Agrippe-toi à la gouttière et donne-toi un bon élan. On est presque arrivés. » (p. 11)
« – Émilie! s'écrie Ernest. Que fais-tu ici? Tu as fait échouer notre plan. À cause de toi, MV va être plus dangereux!
– MV? s'étonne Émilie.
– Oui, mon nouveau Mystérieux Voisin! » (p. 25)
« – Les amis, je crois bien que la poignée de la porte d'entrée vient de bouger.
– Non, ce n'est pas vrai! s'exclame Émilie.
– Tu en es certain? bredouille Steve.
– Ça y est, il va sortir! La chose va apparaître! » (p. 28)