2Le mystère des terres noires
Deux jeunes garçons partent en kayak avec l’intention de découvrir l’énigme qui les hante depuis deux ans. Une jeune touriste veut être de la partie. Sera-t-elle la bienvenue?
(Tiré du site de l’éditeur.)
Deux jeunes garçons partent en kayak avec l’intention de découvrir l’énigme qui les hante depuis deux ans. Une jeune touriste veut être de la partie. Sera-t-elle la bienvenue?
(Tiré du site de l’éditeur.)
« Olivier eut un sourire au coin des lèvres. Il avait trouvé le coffret deux ans auparavant, après une grosse tempête automnale qui avait sérieusement érodé la côte. […]
Les deux frères s’étaient rendus au département d’archéologie de l’université locale avec la clé et le coffre; on leur avait tout simplement dit que leur trouvaille ne pouvait pas dater de très longtemps. » (p. 12)
« Ce coffre avait beaucoup stimulé l’imagination de Samuel et d’Olivier au cours des deux dernières années. Quelqu’un, pour une raison quelconque, à un moment donné, avait jugé bon de l’enfouir pour une période déterminée ou indéterminée. Cette clé devait bien ouvrir quelque chose, non? La question que les deux jeunes se répétaient était : quoi? » (p. 13)
« Le garçon prit les quelques feuilles que lui tendait Alix, lut un bout… il n’en croyait pas ses yeux. Il regarda Alix et s’écria :
– Mais c’est un extrait du journal de bord du pirate Bérardini! Où as-tu trouvé ça?
– Avec un peu de recherche, répondit Alix en essayant de cacher sa satisfaction d’avoir attiré l’attention du garçon. […] » (p. 40)
« Cyriac se souvenait que son père lui avait raconté que l’homme et la femme cherchaient la tombe du pirate Bérardini, enterré trois cents ans auparavant, disait-on, dans des terres noires le long du détroit de Northumberland. » (p. 14)
« – … Tiens, bonjour Alix. Tu vas bien? Nous sommes heureux de te revoir cette année encore!
– Bonjour, Madame Robichaud. Oui, je vais bien. Je vois que vous avez réparé la balançoire au fond du jardin, celle que j’aimais tant quand j’étais petite.
– Oui, acquiesça madame Robichaud. Tu veux visiter le reste du jardin? Les garçons vont te montrer les nouveautés.
– Tu ne veux pas qu’on vous aide à tout remettre en place? demanda Olivier.
– Papa m’a demandé de tondre le gazon avant la fin de la journée, renchérit Samuel.
– Ça peut attendre quelques minutes. Tiens, voilà monsieur et madame Papillon. Allez leur souhaiter la bienvenue, dit-elle en faisant un signe de la main au couple qui s’avançait vers eux. (p. 22-23)
« Enfin, il vit son frère arriver dans la cuisine et se mettre à bavarder avec Marie-Jeanne, la cuisinière et femme de ménage. » (p. 29)
« Le vieux Jopi tira une dernière fois sur son canif toujours coincé et réussit à l’arracher.
[…]
– Il n’y a pas mille et une façons de trouver un trésor. Ça se fait la nuit. Il faut être au bon endroit au bon moment. Là où se cache un trésor, il y a une lueur bleuâtre juste au-dessus. Il faut s’éclairer avec une chandelle de cire faite à partir de la graisse d’un mort. Et il y a toujours un fantôme sans tête qui garde les trésors cachés. » (p. 73)
« Les deux garçons savaient bien qu’avec Alix, il fallait se méfier. Ils jetèrent un coup d’œil vers le jardin et virent monsieur et madame Papillon discuter avec Alix. Il était évident, d’après la posture de la jeune fille, qu’elle n’était pas du tout enchantée de la nouvelle.
Samuel se rappela qu’il voulait interroger sa mère au sujet de la famille de Carlo.
– Maman, commença-t-il, tu connais Carlo Giangioppi, sur la rue du Cap?
– Bien sûr! C’est la seule famille dans la région qui porte ce nom. Pourquoi?
– Oh, rien.. Justement, c’est le seul à l’école qui porte ce nom. Tu connais ses parents?
– Oui, j’étais amie avec sa mère quand j’allais à l’école. Elle s’appelle Monique, elle aussi. Le prénom de son père ne me vient pas à l’esprit… tout le monde l’appelle Jopi.
– Ah? C’est peut-être pour ça que tous les jeunes à l’école appellent Carlo ²Jopi²? » (p. 49)
« Pas de cinéma, pas de centre commercial, pas de maison des jeunes. Bien sûr, il y avait la plage, les sentiers cyclables, les randonnées pédestres, le kayak de mer. » (p. 19)
« – Sortons d’ici, lui souffla Samuel. On dirait que les murs ont des oreilles. » (p. 30)
« Les derniers rayons du soleil réfléchissaient sur la rivière calme comme un miroir. » (p. 43)
« – C’est mon arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-grand-père, dit le vieil homme en comptant sur ses doigts chaque “arrière” afin de compter juste. » (p. 69)
« Les deux garçons marchaient à travers les terres humides et ne pouvaient retenir un ²Aïe!² ou un ²Oh!² quand l’un d’eux s’enfonçait dans la sphaigne épaisse et humide, comme si le mocauque tout entier les prévenait d’être sur leurs gardes. » (p. 81)
« Samuel l’avait écoutée avec stupeur et lisait maintenant les notes du carnet de bord. Il y avait une dizaine de noms – ou plutôt de surnoms : Gus, Jo, Flo, Bot, Mot, Buddy, Griz, Tipit, Pépé et Joppy. Suivant chaque nom, il y avait des codes qui semblaient correspondre aux moments de la journée où leurs tâches devaient être accomplies.
– Il faut tout de suite montrer ça à Olivier. Viens, allons le rejoindre au feu, lui dit Samuel en lui donnant une tape sur l’épaule.
Les deux adolescents sortirent de l’auberge à la course, happèrent Olivier au passage et ne s’arrêtèrent que sur le quai. Olivier avait essayé de protester, mais en voyant l’expression sur le visage de son frère, il savait qu’il avait des nouvelles importantes à lui communiquer. Ce qu’il ne comprenait pas, c’est pourquoi Alix semblait faire partie de cette affaire. Il était loin de deviner qu’elle avait déniché des renseignements qui allaient les mettre sur la bonne piste. » (p. 41-42)