Le fils du pendu
François a quinze ans quand son père se suicide, et rien ne sera plus jamais comme avant. Une énorme culpabilité l’envahit. Aurait-il dû être un meilleur fils? Aurait-il dû pelleter la neige plus souvent, mieux nettoyer sa chambre, promener le chien sans rechigner? Aurait-il dû rester à la maison, au lieu de participer au voyage de l’école, le week-end où c’est arrivé? Étranger à tout ce qui lui était familier et réconfortant, François s’en va à la dérive. La culpabilité fait bientôt place à la colère, puis à une tristesse si profonde qu’il ne croit pas pouvoir l’endurer.
Le temps, les conseils, ses amis et sa famille vont aider François à accepter la tragédie. Mais, finalement, c’est la découverte d’une note manuscrite, griffonnée par son père bien des années plus tôt, qui placera François sur la voie de la réconciliation et de la guérison.
Le fils du pendu brosse un portrait bouleversant de l’année la plus pénible de la vie d’un jeune homme. C’est à la fois cruel, humoristique, tendre et agréablement candide.
(Tiré de la quatrième couverture du livre.)