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Le delta, c’est mon chez moi / Ehdiitat shanankat t’agoonch’uu Uvanga Nunatarmuitmi aimayuaq

Tom McLeod est un garçon de onze ans d'Aklavik qui raconte souvent ses histoires à la radio de CBC North. Il est de culture métissée, gwich'in et inuvialuite. Dans « Le delta, c'est mon chez moi », Tom nous raconte les inondations dans le delta du Mackenzie au printemps, comment faire de la banique, poser des pièges à rat musqué et chasser les canards noirs. Venez rencontrer Tom dans le plus grand delta fluvial du Canada et faites la connaissance d'Aklavik et de ses habitants qui proclament « Ne jamais abandonner ».

(Tiré de la quatrième de couverture du livre.)

À propos du livre

Contenu

  • Un narrateur, Tom McLeod, entouré de plusieurs personnages parmi lesquels ses parents, sa grand-mère (appelée aga), sa sœur, ses frères, ainsi que Velma Illasiak (la directrice de l’école) et John Carmichael (un aîné de la communauté).

    « J’espère que vous allez aimer mes histoires parce que le delta est un endroit fabuleux. C’est là que j’aime aller à la chasse et pêcher et me promener dans le bois. Mes histoires font le récit de mes excursions dans les terres avec ma famille. C’est là que je suis le plus heureux. » (p. 1)

    « Mon père qui est gwich’in s’appelle Ian. C’est un agent des ressources renouvelables qui travaille avec la faune. Il est aussi membre du Conseil de l’aménagement du territoire gwich’in. Il s’assure que les gens prennent soin des animaux et du territoire convenablement. » (p. 4)

    « Le nom de ma mère est Margo. Elle est inuvialuite. Puisque mon père est gwich’in, cela veut dire que moi et mes frères et ma sœur nous sommes métissés. » (p. 5)

    « Velma Illasiak, de descendance gwich’in et née à Aklavik, est la directrice de l’école Moose Kerr. Elle et bien d’autres travaillent fort pour faire de l’école un bel endroit où les élèves aiment apprendre. » (p. 6)

    « John Carmichael raconte les nouvelles. […] John vit sur le bord de la rivière Peel dans sa cabane en bois rond. » (p. 10)
     

  • Œuvre informative permettant de découvrir le mode de vie des habitants d’Aklavik; thèmes susceptibles de capter l’intérêt des filles et des garçons (p. ex., couture, chasse, école, animaux, inondation, culture des peuples gwich’in et inuvialuit).

    « À l’école, j’ai appris que la "tresse du delta" est devenue un symbole de notre métissage culturel. Nous posons ce motif sur le bas de nos parkas, autour de notre école, sur des livres, partout. » (p. 7)

    « J’avais neuf ans lorsque j’ai tué mon premier caribou. Ma sœur Ocean et moi, on suivait un caribou que mon père avait blessé accidentellement à la chasse. Jamais on ne laisserait un animal blessé, même si ça nous prend beaucoup de temps avant de le trouver. Quand on l’a trouvé, j’ai tiré. Mon père dit que c’était un très bon tir parce que le caribou bougeait encore beaucoup. » (p. 11)
     

  • Texte abondamment illustré divisé selon des thèmes (p. ex., Le delta, c’est mon chez moi, Pourquoi les oiseaux migrent vers le Nord en été?); courtes vignettes en caractères italiques expliquant les photographies; remerciements de l’éditeur, cartes géographiques et message d’introduction du narrateur au début de l’œuvre; informations supplémentaires et brève biographie des auteurs et de la photographe à la fin du livre; témoignages d’appréciation sur la quatrième de couverture.
  • Éléments visuels et typographiques facilitant l’interprétation et agrémentant la lecture (p. ex., photographies, encadrés, tresse du delta dans le haut des pages, polices de caractères variées, lettrines rouges, guillemets, parenthèses, chiffres indiquant les étapes de la construction des monticules des rats musqués). 

Langue

  • Registre de langue courant dans l’ensemble de l’œuvre; certains mots nouveaux compréhensibles grâce au contexte, aux illustrations ou au glossaire; quelques mots appartenant à la langue gwich’in (p. ex., aga, Aklavik).
  • Phrases de base, phrases transformées et quelques phrases à construction particulière; verbes conjugués au présent dans la présentation des faits, reflétant la nature documentaire de l’œuvre et contribuant à sa lisibilité; verbes conjugués au passé composé et à l’imparfait dans le rappel des souvenirs, des légendes et des traditions; phrases infinitives et impératives dans les recettes; types et formes de phrases variés (p. ex., déclarative, exclamative, interrogative, négative, impersonnelle) favorisant l’enseignement de diverses notions grammaticales.

    « Je suis en sixième année à l’école Moose Kerr ici à Aklavik. Notre école va de la maternelle à la douzième année. Mon cours préféré est l’informatique. Cet hiver, un artiste est venu dans notre classe pour nous enseigner comment faire des dessins animés numériques. J’ai adoré! » (p. 6)

    « Pendant qu’on mangeait, un Ainé du nom de John Carmichael est arrivé dans son bateau. […] Ma mère l’a invité à se joindre à nous et bientôt tout le monde s’est mis à bavarder et à échanger des nouvelles. Qui avait été évacué? Comment est-ce que tout le monde se portait? Où est-ce qu’il y avait beaucoup de canards et de rats musqués? » (p. 10)

    « Les rivières du Nord ne font pas juste approvisionner en nourriture les gens mais agissent comme Postes Canada… » (p. 10)

    « Pour plumer un canard, il faut commencer par la poitrine. » (p. 18)

    « Laisser le pain au four pendant 30 à 40 minutes, tout dépendant de la couleur que vous voulez obtenir.
    Pour faire la banique, utilisez la même recette mais prenez de petits cercles de pâte… » (p. 21)

     

  • Quelques séquences descriptives précisant des actions ou des objets; nombreuses séquences narratives permettant au lectorat de se situer dans le temps et le lieu de l’action, et d’acquérir des connaissances au sujet des habitudes de vie des gens d’Aklavik.

    « Pour faire une tresse, on doit coudre ensemble des bandes étroites et superposées de tissus colorés. En utilisant des morceaux de différentes couleurs, l’artiste développe des motifs géométriques. Pour finir un parka, l’artiste met souvent une bordure en fourrure de carcajou. » (p. 7)

    « Le drapeau d’Aklavik avec la devise de la communauté "Ne jamais abandonner". On y voit un rat musqué et un livre ouvert. » (p. 8)

    « En 2006, nous avons eu beaucoup de neige, plus que d’habitude. Au printemps, le niveau d’eau était déjà haut lorsque la glace sur le fleuve Mackenzie et la rivière Peel a cédé. La glace est restée coincée et notre communauté a été inondée. On n’avait pas eu d’inondation depuis 1992, alors c’était la première fois que je voyais ce phénomène se produire. Tu aurais dû voir ça! On naviguait dans le village avec notre bateau. C’était super amusant. » (p. 9)

    « Au printemps, les gens aiment aller à la chasse au rat musqué ou au canard. Il y a tellement de rats musqués ici que l’on surnomme Aklavik, la Capitale canadienne du rat musqué. » (p. 12)

Pistes d'exploitation

  • Inviter les élèves à s'inspirer de la murale à l'entrée de l'école Moose Kerr (p. 7) pour créer une œuvre collective illustrant la diversité culturelle et les valeurs des élèves de leur classe.  
  • À la page 16 de l'œuvre, Tom dit : « À Aklavik, il fait jour pendant la nuit en été du 26 mai au 18 juillet. Naturellement, l'inverse arrive en hiver lorsque le soleil ne sort pas pendant environ un mois! ». Proposer aux élèves, regroupés en équipes, de rédiger un texte d'opinion au sujet de ce phénomène et de présenter ce texte au groupe-classe.
  • Demander aux élèves, regroupés en dyades, de faire une recherche dans Internet sur l'origine de la banique et de présenter le résultat de leur recherche, au groupe classe, selon un mode d'expression de leur choix (p. ex., schéma, diaporama, fiche descriptive, recette).
  • Proposer aux élèves, regroupés en équipes, de faire une recherche dans Internet sur l'organisation Canards Illimités Canada et de présenter les données recueillies dans un dépliant informatif.

Conseils d'utilisation

  • Avant la lecture, consulter le site Web de l'Institut social et culturel gwich'in mentionné dans l'œuvre.
  • Avant la lecture, situer sur une carte géographique le delta du Mackenzie aux Territoires du Nord-Ouest.
  • En cours de lecture, sonder les opinions des élèves au sujet de la plumaison du canard.
  • En cours de lecture, expliquer le concept de mœurs (p. ex., la consommation de certains aliments peut rebuter les individus de certains groupes culturels, mais être un régal pour d'autres).  
  • Revoir les caractéristiques du dépliant informatif pour en faciliter la rédaction.
  • Présenter aux élèves les autres livres de la série Notre territoire, un livre d'histoires pour les inciter à lire davantage.

Ressource(s) additionnelle(s)

  • IDÉLLO.org, ressources éducatives en ligne, 3e à 6e année, Série : Les découvertes de Shanipap, divers épisodes.