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Anatomie de la fiche Anatomie interactive
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2Le crâne mystérieux

Jean-Sébastien et son ami Charles découvrent, dans une grotte de l’île Miscou, plusieurs crânes munis de grosses dents. Voulant savoir ce que c’est, ils emportent un de ces crânes au grand-père de Jean-Sébastien, qui leur raconte l’histoire des colonies de morses ayant déjà vécu sur les rivages de l’île Miscou, au nord-est du Nouveau-Brunswick.

(Adapté du site de l’éditeur.)

3 À propos du livre

Contenu

  • Personnages principaux, Jean-Sébastien, garçon de 10 ans à l’imagination fertile qui s’aventure à la découverte de monstres marins, et Charles, son ami, qui l’accompagne.

« Durant le repas, Jean-Sébastien prépara une expédition qu’il ferait à la pointe Wilson en compagnie de son grand ami Charles, le voisin. Du même âge, les deux copains s’imaginaient souvent être de grands explorateurs pareils à Champlain ou à Cartier. Ils allaient fréquemment à la découverte de nouveaux recoins de l’île Miscou. Quelquefois, leur parcours les conduisait dans des endroits sombres et mystérieux de cette petite île du nord-est du Nouveau-Brunswick. » (p. 12)

  • Personnages secondaires, Zabeth, la mère de Jean-Sébastien, qui s’inquiète de lui, ainsi que Théophile, son grand-père sympathique, qui l’encourage à vivre son aventure.

« – Jean-Sébastien! Jean-Sébastien! Où vas-tu comme ça?
– Ne t’inquiète pas, Zabeth. Le p’tit et son ami Charles vont s’amuser à la pointe Wilson. J’ai surpris leurs manigances hier après le souper.
[…]
– Ah oui! Que veulent-ils faire? demanda la mère de Jean-Sébastien.
– Apparemment que Jean-Sébastien a fait un rêve il y a quelques nuits de ça. Il a entendu des cris épouvantables, expliqua Théophile riant dans sa barbe. Des cris de monstre en plus.
[…]
– Mais ce n’est pas la porte d’à côté, la pointe Wilson!
– Tu te fais des montagnes pour rien! Jean-Sébastien sait très bien qu’en suivant la côte, en marchant sur le sable, lui et Charles arriveront à la pointe Wilson sans problème. D’ailleurs, la mer est basse depuis une demi-heure. Ils ont quelques heures devant eux : ils reviendront avec toutes sortes d’aventures à raconter. Tu verras.
– J’espère pour toi que tu as raison. Tu sembles oublier que ce ne sont que deux gamins, rétorqua Zabeth. » (p. 14-16)

  • Roman d’aventure enrichi de faits historiques racontés par le grand-père et dont l’intrigue s’organise autour de la découverte d’un crâne mystérieux; quelques retours en arrière, sous la forme de souvenirs du grand-père, retraçant les événements qui ont contribué à la disparition des morses sur l’île Miscou; thèmes exploités (p. ex., amitié, aventure, courage, disparition, imagination) aptes à capter l’intérêt du lectorat.
  • Illustrations aux couleurs vibrantes occupant pleine page ou une demie-page et permettant de situer le lectorat dans le lieu de l’action; divers types de plans (p. ex., général, moyen, rapproché) et d’angles de vue (p. ex., latérale, frontale) créant des effets captivants.
  • Mise en page simple; texte réparti en 5 chapitres numérotés; éléments graphiques (p. ex., tirets, points d’exclamation, points d’interrogation, deux-points, points de suspension, symboles marquant un laps de temps) facilitant l’interprétation du roman; carte de l’île Miscou à la fin de l’œuvre; renseignements sur l’auteur à la quatrième de couverture.

Langue

  • Registre de langue courant dans l’ensemble de l’œuvre; emploi de mots moins connus (p. ex., morose, grève, protubérance, témérité, littoral) et de quelques expressions du registre familier (p. ex., trappes, p’tit, qu’est-c’ tu crois, on n’ sait jamais) compréhensibles à l’aide du contexte.
  • Prédominance de phrases transformées et de phrases à construction particulière; variété de types et de formes de phrases; abondance de phrases courtes, parfois lourdement ponctuées, dans les dialogues, contribuant à la vraisemblance des personnages; emploi du passé simple et de l’imparfait de l’indicatif dans la narration.

« – En tout cas, si nous voyons quelque chose, je suis prêt! affirma Charles.
– Tu es prêt? Prêt à quoi?
– Je suis prêt à photographier la preuve!
– Photographier!
– Oui, photographier. J’ai pris l’appareil photo de mon père hier soir quand tout le monde était couché.
– Mais tu ne sais pas comment ça fonctionne!
– Mais si! Mon père m’a montré dimanche dernier. C’était l’anniversaire de mariage de mes parents et j’ai pris une photo de la famille. Comme je suis l’aîné, mon père m’a confié son appareil après m’avoir montré comment prendre des photos.
– Fantastique! Maintenant, nous allons pouvoir photographier ce monstre marin et le montrer aux autres. Quelle bonne idée tu as eue, Charles! » (p. 18)

  • Figures de style (p. ex., métaphore, antithèse, personnification, énumération, expression figurée, comparaison) qui agrémentent la lecture.

« Pourtant, il y avait encore de la couleur dans les feuillus et les mélèzes, les tourbières étaient rouge feu et le foin sauvage des dunes portait un manteau doré et non plus vert. » (p. 10)

« Ces cris que tu as entendus dans tes rêves, étaient-ils forts, perçants, lointains ou proches? » (p. 10)

« Point de vent fort qui balayait le sable de la plage. » (p. 14)

« Sur la grève, la mer éparpillait ses trésors : des galets polis, des coquilles de moules, d’huîtres, des pétoncles, des barlicocos, des oursins et des étoiles de mer mêlaient leurs formes et leurs couleurs au sable roux. » (p. 17)

« Que veux-tu que l’on fasse? répondit Jean-Sébastien du tac au tac. » (p. 27)

« Les rafales s’intensifiaient et la neige, comme un écran, absorbait tout sur son passage. » (p. 41)

  • Séquences narratives et descriptives, entrecoupées de séquences dialoguées, qui permettent de suivre l’aventure des deux copains et aident à comprendre les émotions des personnages.

« À l’horizon, les nuages devenaient de plus en plus gris et le vent gagnait en force. Le mauvais temps menaçait. La houle rejetait sur la plage des monceaux d’algues, comme si elles avaient été arrachées au fond marin. Les goélands frôlaient la crête des vagues qui venaient se briser avec fracas sur la grève. Les deux compères ne portaient pas attention aux intempéries. Leur découverte les éblouissait.
– Voilà notre raccourci! s’écria Jean-Sébastien, qui déposa le crâne sur le sable.
– Bonne idée de s’arrêter! Nous allons reprendre notre souffle et ensuite nous prendrons le sentier qui traverse la tourbière, dit Charles en regardant autour de lui.
– Regarde les vagues, Charles! Elles sont plus grosses que ce matin! observa Jean-Sébastien.
– Nous sommes sortis de cette caverne juste à temps! Avec cette mer agitée, je crains que la grotte ne soit inondée à marée haute.
– Je sais. Allons-y avant que la pluie nous rattrape. Regarde l’horizon! pointa Jean-Sébastien. Le vent est beaucoup plus froid et nous ne sommes pas vêtus chaudement. Viens! Plus une minute à perdre! s’écria-t-il en saisissant une des cornes.
Ils accélérèrent le pas dans le sentier de la tourbière. Le chemin étroit serpentait parmi les arbustes aux feuilles rougies. La tourbière couvrait une partie imposante de l’île Miscou. Aujourd’hui, les deux garçons savaient que la traversée prendrait beaucoup de temps à cause de ce qu’ils transportaient.
– Crois-tu que nous allons pouvoir arriver à la maison avant la tempête? demanda Charles.
– Je l’ignore, Charles. Il faut accélérer le pas si nous voulons y échapper. Allons, plus vite! » (p. 30-31)

Référent(s) culturel(s)

  • Histoire se déroulant sur l’île Miscou, au Nouveau-Brunswick.
  • Mention de la pointe Wilson, au Nouveau-Brunswick.
  • Référence aux explorateurs français Samuel de Champlain et Jacques Cartier.
  • Mention des Acadiens.
  • Référence à la culture et aux traditions des peuples autochtones micmacs.

Pistes d'exploitation

  • Suggérer aux élèves, regroupés en équipes, d’effectuer une recherche sur un animal marin de leur choix (p. ex., baleine, morse, dauphin, otarie), puis de préparer une fiche descriptive en tenant compte de critères particuliers (p. ex., caractéristiques, habitat, alimentation, statut de l’espèce). Leur demander d’ajouter une ou des photos de l’animal. Afficher les travaux dans le corridor ou dans le local de sciences.
  • Proposer aux élèves, regroupés en dyades, de produire une illustration représentant la scène telle qu’elle est décrite aux pages 30 et 31 de l’œuvre. Animer une mise en commun afin de leur permettre de présenter leur création au groupe-classe.
  • Proposer aux élèves, regroupés en équipes, d’effectuer une recherche sur la légende de la Gougou, puis de la raconter au groupe-classe sous la forme d’une saynète.

Conseils d'utilisation

  • Présenter ou revoir les caractéristiques de la fiche descriptive.
  • Discuter avec les élèves des dangers reliés aux excursions sans supervision.
  • Faire preuve de sensibilité en abordant les sujets délicats reliés à la colonisation européenne (p. ex. les habitudes de chasse, l’exploitation des ressources naturelles, la quête de pouvoir et de richesse).
  • Inciter les élèves à lire une autre œuvre mettant en vedette les personnages de Jean-Sébastien et de Charles, soit Le monstre de l’île Miscou, dont la fiche pédagogique se trouve dans FousDeLire.

Ressource(s) additionnelle(s)

  • IDÉLLO.org, ressources éducatives en ligne, 2e à 6e année, Série : On fête ensemble, Mi’kmaq.
  • IDÉLLO.org, ressources éducatives en ligne, 4e à 10e année, Série : Les minutes du patrimoine, Le baptême du Canada.
  • IDÉLLO.org, ressources éducatives en ligne, 5e à 12e année, Série : Canada C3|Trois côtes, un voyage, Îles-de-la-Madeleine – Érosion.