Aurélie Resch emmène la lectrice et le lecteur dans une temporalité suspendue où le bonheur se décline en diverses tonalités. Ce recueil de nouvelles décrit des petits bonheurs simples, comme une journée de pêche, aux plaisirs plus importants, comme celui d’une vie réussie. Des couleurs, des odeurs, des images éclatent à la lecture de ces onze nouvelles.
(Inspiré du site Francopresse - Actualités francophones canadiennes.)
« Il oubliait souvent de céder aux convenances du moment et se faisait rappeler à l’ordre… » (p. 19)
« C’est ainsi en tout cas, […] qu’il a su créer son propre bonheur et qu’il a pu vivre sans jamais rien envier à personne. » (p. 52)
« En se calquant l’un sur l’autre, les deux compères parviennent à imiter le rire, le vent qui souffle sur la ville, les pleurs d’un régiment de femmes méridionales, l’eau qui coule d’une fontaine ou les balais qui s’agitent furieusement sur le sol sale de la station. » (p. 82)
« …genévrier, gueules de loups, globulaires, asphodèles, bragalous… » (p. 21)
« …les enfants s’étaient éparpillés comme des moineaux vers les parents… » (p. 30)
« Il a ainsi brillé durant toute son enfance de cet éclat particulier que confère la joie de vivre et il a traversé ces années lugubres sans être affecté par la tare majoritaire de cette ville. » (p. 76)
« Une parenthèse de calme dans un monde de bruit. » (p. 83)
« Un mois de novembre, où lui-même se sentait désœuvré et enclin au farniente. » (p. 56)