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Anatomie de la fiche Anatomie interactive
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2La vengeance de l’orignal

La nature du Nord est sauvage, mais elle est juste.

Après avoir abattu illégalement un orignal en le poursuivant à l’hélicoptère, trois chasseurs découvrent de l’or dans le lit de la rivière Pitopiko. Ils entreprennent de l’extraire. Mais la nature réserve ses richesses à ceux qui la respectent. La chasse au trésor deviendra bientôt une lutte dramatique pour la survie.

Le rythme des aventures, le langage simple et évocateur, ont fait de ce roman-jeunesse un best-seller.

(Tiré de la quatrième de couverture du livre.)

3 À propos du livre

Genre litéraire
  • Roman
Public cible
  • 9e
  • 10e
Auteur(e)
  • Doric Germain
Provenance
Ontarienne
Maison d'édition
Éditions Prise de parole
Parution
1995, 1980
ISBN
978-2-89423-049-7
Nombre de pages
118
4 Mots-clés
  • justice
  • roman
  • survie en forêt
  • braconnage
  • fièvre de l'or
  • peuple métis
5 Lien(s) transdisciplinaire(s)
  • Études des Premières Nations, des Métis et des Inuits

Contenu

  • Personnages principaux exclusivement masculins (James Collins, Philip Daggett, Roger Lavoie et Sylvio Tremblay) facilement identifiables en raison, entre autres, de plusieurs descriptions et commentaires qui rendent vraisemblables leurs réactions et qui permettent de suivre leur évolution.

    « Cependant, contrairement à bien d’autres, il ne devançait jamais la saison prescrite. Ne lui avait-on pas déjà entendu dire : "La chasse ouvre le 15. Et le 15, que ma mère meure ou que ma femme accouche, moi je vais à la chasse." » (p. 16)

    « Le soir, tout s’expliqua : La réserve de whisky était épuisée. Collins erra comme une âme en peine et finit par en prendre son parti et aller se coucher. Dans les jours qui suivirent, obligé à l’abstinence, il devint meilleur travailleur, plus serviable et, sinon jovial, du moins d’humeur plus égale. » (p. 64)

     

  • Intrigue suivant une chronologie simple, clairement indiquée par l’auteur à maintes reprises dans le roman.

    « Le 18 mai, on entreprit les premiers travaux d’exploration. » (p. 60)

    « On recommença le lendemain et le jour suivant… » (p. 60)

     

  • Narration omnisciente permettant à la lectrice et au lecteur de pénétrer dans les pensées et l’imaginaire des personnages.

    « Lavoie n’entendait que le bruit feutré de ses bottes sur la neige et les coups sourds de l’afflux de sang que les battements de son cœur faisaient monter à ses tempes. » (p. 11)

    « Mais Collins ne parvint pas à fermer l’œil de la nuit. Trop de pépites d’or dansaient devant ses yeux. » (p. 88)

     

  • Descriptions imagées, explications et dialogues qui permettent de connaître, entre autres, la relation entre les personnages, atténuant ainsi le niveau de complexité de l’œuvre.

Langue

  • Utilisation d’un langage courant dans la narration et d’un langage familier et populaire dans les dialogues. Très représentatif de la classe sociale et du milieu socioculturel dans lesquels se déroule l’histoire.

    « Les chasseurs étaient d’humeur joviale. » (p. 7)

    « Attends que Barry voit [sic] ce panache-là sur ma cheminée. Il va en crever de jalousie! » (p. 13)

     

  • Variété de figures de style (p. ex., comparaison, métaphore, personnification, énumération, contraste) qui rendent le texte un peu plus complexe, mais permettent également d’apprécier le style de l’auteur.

    « Il y avait déjà au moins une demi-heure qu’il était là, aussi immobile qu’un poteau de corde à linge. » (p. 11-12)

    « La neige diminua peu à peu, comme si elle se résorbait, pendant que les cours d’eau se gonflaient jusqu’à faire éclater leur corset de glace. » (p. 45-46)

    « Lavoie avait dressé des listes interminables de vivres et de matériel dont l’expédition aurait besoin : des haches, des couteaux, des clous, du tuyau, du fil de fer, des outils, sans oublier le sel, la farine, les conserves, le thé et le tabac. » (p. 47)

     

  • Emploi d’annotations en bas de pages permettant au lectorat de connaître, entre autres, l’origine de mots amérindiens et l’historique de certains événements.

Pistes d'exploitation

  • Faire un lien avec l’histoire des peuples amérindiens, l’époque de la traite des fourrures, la quête et l’exploitation de l’or dans le nord du Canada. Plusieurs sites historiques sont mentionnés dans le roman (p. ex., la ville de Hearst, la baie James, fort Albany, Mammamattawa).
  • Établir le schéma narratif du roman pour déterminer, parallèlement, la chronologie des événements, la durée narrative et les endroits où l’action se déroule.
  • Situer des endroits d’intérêt mentionnés dans le roman (p. ex., la ville de Hearst, la baie James, fort Albany, le lac Pitukupi, les rivières Kabinakagami, Pitopiko, Moosonee, Kenogami et Mammamattawa) et la région géographique où se déroule l’action afin d’en découvrir le climat, les bassins hydrographiques, la topographie, la géologie et la faune.

Conseils d'utilisation

  • Encourager les élèves à faire une recherche préliminaire des lieux mentionnés dans le roman afin de situer l’action et de mieux suivre les personnages principaux.
  • Présenter l’œuvre à des élèves de la 9e à la 12e année puisqu’elle est déjà enseignée dans plusieurs écoles et répond à l’initiative pour aider les garçons en matière de littératie.
  • Tenir compte de l’époque où se passe le roman, soit les années 70, afin de permettre aux élèves de mettre en contexte certains stéréotypes contenus dans le texte. 

Ressource(s) additionnelle(s)

  • CFORP. 2007. Fiches de lecture, 12 ans+, La vengeance de l’orignal, Ottawa.