Anatomie de la fiche Anatomie interactive
Ajouter au bac de lecture

La douce fille et la grosse bête

Un père vit en campagne avec ses quatre filles. Un jour où il revient de la ville, il s’arrête près d’un marais afin de cueillir une rose pour sa cadette. Surgit alors une bête monstrueuse qui lui ordonne de lui amener sa fille en échange de la fleur, sinon le malheur s’abattra sur sa famille. La douce cadette accepte le marché pour le meilleur et pour le pire.

(Tiré de la quatrième de couverture du livre.)

À propos du livre

Contenu

  • La douce fille se laisse apprivoiser par la grosse bête, qui la comble d’attention; lorsqu’elle le sent en danger, elle accourt vers lui et accepte de l’épouser, moment où la bête se transforme en un beau jeune homme.

    « Affolée, la pauvre fille sort, fait le tour de la maison, court au ruisseau. Elle ne cesse d’appeler, à grands cris, sa grosse bête. 
    – Tue-moi ou épouse-moi, implore celle-ci en sortant la tête de l’eau.          
    – Jamais je ne pourrais te tuer, déclare la douce fille. Mais je serais contente de t’épouser, murmure-t-elle. » (p. 20)
     

  • Intrigue simple où la lecture est facilitée par sa ressemblance au conte traditionnel La belle et la bête et par le fait que certains élèves ont visionné le film, ont assisté à une représentation ou encore ont lu le livre.

    « Ce qui est certain, c’est que seul l’amour pouvait le sauver ou le délivrer. » (p. 22)
     

  • Deux personnages principaux, fille cadette d’une famille de quatre enfants, débordant de bonté, accepte d’aller vivre avec une monstrueuse bête afin d’épargner un grand malheur à sa famille et la grosse bête, exigeant la présence de la douce fille en échange de la rose cueillie par le père, parvient à témoigner de la tendresse envers sa captive; le père, un personnage secondaire, désemparé, accepte, malgré lui, l’entente avec la grosse bête.

    « – Je n’ai besoin de rien, père. Mais si vous voulez bien, vous pourriez me rapporter une petite fleur. » (p. 4)

    « Le père, sans montrer son chagrin, repart seul. » (p. 12)

    « La douce fille se laisse assez vite apprivoiser par la bête, qui est pleine d’attentions envers elle. » (p. 14)

Présentation

  • Illustrations aux couleurs sobres, pleine page juxtaposée au texte, offrant un appui à la compréhension du texte; diverses émotions, sur les visages des personnages, démontrant des sentiments de peur, de tristesse et de joie selon les événements.
  • Caractères d’écriture noir sur blanc; taille de police adaptée au lectorat visé; utilisation de lettrines au début de chaque page.
  • Mise en page aérée sur pleines pages et demi-pages de texte à gauche facilitant la lecture.
  • Page couverture avec illustration aux couleurs sombres laissant le lectorat anticiper le contenu avec la représentation de la douce fille dans un bois, près d’une maison.
  • Dimensions : 20,2 cm x 20,2 cm; couverture souple.

Langue

  • Utilisation de mots fréquents et familiers, p. ex., ses, pour, voir, par et mots nouveaux, p. ex., cadette, se ravise, réclame, mi-chemin, sourdre, expier.
  • Quelques phrases de base et plusieurs phrases transformées ayant une subordonnée; longues phrases qui rendent complexe la compréhension du texte; divers types de phrases favorisant l’intérêt du lectorat, la fluidité et la lecture à haute voix.

    « L’aînée veut qu’il lui achète un grand chapeau, la deuxième réclame une belle robe, la troisième demande des souliers neufs. » (p. 4)

    « Après plusieurs semaines, cependant, la bête, à la fois émue et attristée, devine que la fille s’ennuie un peu, loin des siens. » (p. 14)

    « Oh! que les parents sont contents de revoir leur douce enfant! » (p. 16)
     

  • Séquences descriptives entrecoupées de séquences dialoguées qui permettent d’assister à l’évolution des sentiments de la douce fille pour la grosse bête.

    « Mais en voyant sa tête sourdre, la fille ne peut s’empêcher de lui dire :
    – Cache-toi, tu me fais peur. »  (p. 12)

    « La fille quitte la gentille bête, dont elle apprécie de plus en plus la compagnie, qu’elle commence peut-être même à aimer. » (p. 14)

Pistes d'exploitation

  • Proposer aux élèves de comparer ce conte avec celui de La belle et la bête à l’aide d’un diagramme de Venn.
  • Discuter, en groupe-classe, de la façon dont les apparences physiques peuvent être trompeuses.
  • Rédiger collectivement une version différente de la fin du conte (p. ex., faire connaître le destin des sœurs de la douce fille.)

Conseils d'utilisation

  • Cette œuvre est une adaptation de La Belle et la bête; vérifier les connaissances antérieures des élèves avant d’aborder ce texte et, selon le cas, l’exploiter d’un point de vue de comparaison.