Contenu
- Plusieurs personnages principaux dans chaque récit (p. ex., Charles Lamorandière, sa sœur Rose et Pierre Dusang dans Une course folle; Félix, Miguel et Naomie dans Entre deux ballons : les défis de Félix; Marc et Alexandra dans Gagner pour soi) ainsi que de nombreux personnages secondaires qui font partie des diverses aventures.
« Elle présente le canoteur à son frère. Pierre Dusang est devenu son ami au cours du voyage. Lamorandière détaille Dusang de la tête aux pieds en cachant difficilement son mépris pour le blanc-bec. » (p. 6)
« Il baisse les yeux vers les gradins; Naomie lui fait un clin d’œil. Ils s’entendent à merveille, ces deux-là.
Félix se dirige vers le centre du terrain pour la mise au jeu. Miguel lui fait signe. » (p. 39)
« Nous quittons notre quartier résidentiel pour traverser la rue Bayview où les voitures circulent toujours plus vite. Alexandra, mince comme un clou, pédale vite. Je suis aussi en bonne forme, car je pratique plusieurs sports, notamment la course à pied et la natation. Je n’ai donc pas de difficulté à la suivre, même si elle me fait travailler. » (p. 44)
- La course folle : récit se déroulant à l’époque de la traite des fourrures et traitant de sujets susceptibles d’intéresser le lectorat visé (p. ex., Métis, homme blanc, préjugé, défi, course, compétition, canotage, camaraderie).
- Entre deux ballons : les défis de Félix : récit permettant aux élèves de faire des liens avec leurs connaissances et leurs expériences personnelles; sujets susceptibles d’intéresser aussi bien les garçons que les filles (p. ex., déception, dévouement, sport, amitié, esprit d’équipe).
- Gagner pour soi : récit mettant en scène une famille touchée par une tragédie laissant une adolescente paraplégique; sujets pouvant éveiller l’empathie chez les élèves (p. ex., accident, culpabilité, courage, frustration, handicap, course).
- Mise en page dégagée; illustrations en noir et blanc, qui permettent de visualiser le déroulement des événements; table des matières au début de l’œuvre; courte biographie des trois auteurs sur la troisième de couverture; nombreux éléments graphiques facilitant l’interprétation des récits (p. ex., notes en bas de pages, guillemets, points de suspension, italiques, astérisques indiquant un changement de lieu ou de temps).
Langue
- Registre de langue courant dans l’ensemble de l’œuvre; mots moins connus (p. ex., périple, basanée, drus, ballot) compréhensibles à l’aide du contexte; quelques anglicismes (p. ex., coach, match) et expressions populaires (p. ex., mangeurs de lard, chum, te faire planter, nous autres) dans les séquences dialoguées.
- Types et formes de phrases variés ajoutant de la vie aux dialogues et permettant une lecture expressive.
« – Félix, c’est bien ça?
– Euh! Oui, répond Félix.
– Je suis désolé d’apprendre que tu ne feras pas partie de l’équipe.
– Oh! C’est la vie, je suppose.
– En fait, si je suis là, c’est que j’ai une proposition à te faire. As-tu déjà songé à jouer au soccer?
– Hein? Non, pas vraiment, réplique Félix. » (p. 27)
« Je m’arrête avant d’ajouter les paroles qui me viennent à l’esprit : « Ce sont tes jambes qui sont paralysées, pas tes doigts. » » (p. 51)
- Nombreuses figures de style (p. ex., métaphore, personnification, interjection, onomatopée, comparaison) représentant des sensations, des idées et des gestes.
« – Les mangeurs de lard sont pas beaux à voir, mais ils nous apportent une fleur éblouissante. » (p. 5)
« Plus moyen de reculer sans perdre la face. » (p. 10)
« Ainsi, le canot continue à fendre les vagues sans que les pagayeurs aient à dépenser le peu d’énergie qu’il leur reste. » (p. 17)
« – Ha! ha! ha! Je suis vaincu. T’es vraiment bonne, mais ça, je le savais déjà. » (p. 36)
« Prrriiiiiiiiit! » (p. 37)
- Séquences descriptives précisant des événements, des émotions et des lieux.
« Les jambes des joueurs s’enlacent. Charles, qui a plus d’expérience, réussit à clouer au sol la jambe de son rival. La dizaine de voyageurs qui a observé l’épreuve félicite le gagnant. Charles se lève d’un bond gracieux. » (p. 8)
« Félix est assis dans les gradins à s’apitoyer sur son sort. Il ne l’avouera à personne, mais le jour où il a su qu’il n’allait pas pouvoir enfiler l’uniforme de l’équipe, il a pleuré. Une panoplie d’émotions a traversé son esprit : tristesse, colère, amertume et jalousie. » (p. 27)
« À l‘ouest de Bayview, nous traversons la rue Cotter pour descendre vers le parc et la piste qui fait le tour du lac Fairy. » (p. 44)
- Séquences dialoguées établissant les liens entre les personnages.
« – Vous avez montré que vous aviez du cœur, de la force et du courage. […]
– Nous allons faire le reste du voyage comme une équipe. Vous allez devenir des hivernants, et je serai bien content de vous accueillir chez nous, au fort Chipewyan, pour l’hiver. » (p. 19)
« – Je suis désolé d’apprendre que tu ne feras pas partie de l’équipe.
– Oh! C’est la vie je suppose.
– En fait, si je suis là, c’est que j’ai une proposition à te faire. As-tu déjà songé à jouer au soccer?
– Hein? Non, pas vraiment, réplique Félix. » (p. 27)
« – Je pense pouvoir t’obtenir un bon fauteuil roulant, même s’il est d’occasion.
– Mais j’en ai déjà un, s’objecte Alexandra.
– Elle veut dire un fauteuil de course, je précise.
– En compétition, les athlètes utilisent un fauteuil à trois roues, explique Anne en nous montrant une photo qu’elle retire d’un dossier. » (p. 58-59)