Anatomie de la fiche Anatomie interactive
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La Bête à 4 z’yeux

Sam et Ingrid discutent de la fête qui se prépare chez Lulu, sans se douter que non loin, l'oiseau les écoute. Celui-ci a compris de travers et s'empresse d'aller répéter ce qu'il a entendu à son ami le lièvre, qui court en parler à son ami le renardeau… Bientôt, tous les habitants de la forêt sont au courant qu'un monstre velu rôde dans le bois. Le trio décide de lui tendre un piège… et se retrouve face-à-face avec la bête à 4 z'yeux! Tel est pris qui croyait prendre…

(Adapté du site de l'éditeur.)

 

À propos du livre

Contenu

 

  • Personnages principaux, l'oiseau, le lièvre et le renardeau, trois amis qui propagent une rumeur au sujet d'une bête dangereuse qui rôde dans la forêt, et décident de préparer un piège pour l'attraper.

« L'oiseau a tout compris de travers.
Il s'en va retrouver son ami le lièvre.
– Il paraît qu'une bête vit chez Lulu et que personne ne veut l'écouter!
[…]
– Tu sais ce que l'oiseau m'a dit? Une grande bête velue habite à côté et elle est très fâchée. »

« Il faut préparer un piège, sinon nous ne serons plus jamais en sécurité, dans cette forêt!
– Tu as raison! »

  • Personnages secondaires, Sam et Ingrid, petites souris qui jouent un tour aux animaux de la forêt, ainsi que divers animaux de la forêt, qui aident les trois amis à construire un piège pour attraper la bête à 4 z'yeux, présents principalement dans les illustrations.

« Ils creusent alors un grand trou, qu'ils camouflent ensuite avec des feuilles et des branches.
Le soir venu, les animaux surveillent l'arrivée de la bête…
– Grâce à notre piège, elle ne pourra pas s'échapper! »

« – Il n'y a pas de monstre! C'est Sam et Ingrid qui nous ont joué un bon tour! »

  • Récit intrigant qui incite le lectorat à réfléchir aux conséquences de répéter une nouvelle sans en vérifier la véracité; thèmes exploités (p. ex., rumeur, monstre, peur, leçon de vie) aptes à maintenir l'intérêt du lectorat et à lui permettre de faire des liens avec son vécu.

 

Présentation

 

  • Magnifiques illustrations caricaturales, généralement disposées sur double page, accentuant les émotions des personnages; utilisation de nuances de vert, de jaune, de brun et de bleu qui se prêtent bien aux scènes diurnes et nocturnes en nature; présence des deux souris camouflées dans chaque illustration, qui suivent discrètement le déroulement de l'action; emploi de divers types de plans (p. ex., moyen, rapproché, gros) créant des effets captivants.
  • Mise en page aérée; texte d'une à huit lignes, disposé à des endroits variés sur la page; prédominance de bulles de dialogue à la manière des bandes dessinées; caractères d'écriture noirs sur fond blanc ou beige; grande taille de police adaptée au lectorat visé; éléments graphiques (p. ex., guillemets, points d'exclamation, points d'interrogation, points de suspension, majuscules) facilitant l'interprétation du texte; courte dédicace au début de l'œuvre.
  • Dimensions : 26 cm x 23 cm; couverture rigide.

 

Langue

  • Registre de langue courant; prédominance de mots fréquents et familiers (p. ex., bête, oiseau, lièvre, forêt); emploi de mots nouveaux (p. ex., orée, velue, luisant, camouflent) compréhensibles grâce au contexte et aux illustrations; utilisation du mot « hurluberlus » et de l’expression inventée « bête à 4 z’yeux » injectant des brins d’humour dans le texte.
  • Prédominance de phrases transformées; présence de quelques phrases de base et phrases à construction particulière; phrases généralement courtes; emploi de nombreuses phrases exclamatives favorisant une lecture expressive.

« – Elle avait de longues dents!
– Et quatre yeux luisants!
– Et des cornes toutes tordues! »

« – L’oiseau, le lièvre et le renardeau ont raconté n’importe quoi. Nous, on parlait de la fête chez Lulu et eux, ils ont pensé qu’il y avait une bête poilue!
– Il ne faut pas toujours croire ce qu’on raconte! »

  • Procédés stylistiques (p. ex., interjection, répétition, expression imagée, énumération, hyperbole, onomatopée) qui enrichissent le texte; emploi de la rime créant une musicalité et agrémentant la lecture.

« – C’est vrai! C’est vrai! L’autre jour, je l’ai presque vue! »

« La nuit est tombée. La terrible bête ne s’est pas encore montrée. »

« L’oiseau a pris une pierre, le lièvre un bâton et le renardeau une poignée de terre, pour lancer dans les yeux de la bête. »

« Tous les animaux hurlent de terreur. »

« – Oui, c’est nous la bête à 4 z’yeux! Ha! Ha! Ha! »

« – Quoi? Qu’est-ce qu’ils ont dit?
– Ils ont dit : "Au four! J’ai mis des biscuits!"
– Moi, j’ai compris : "Au secours, il y a des souris!" »

  • Prédominance de séquences dialoguées qui aident à percevoir les émotions des personnages et à comprendre les relations qui existent entre eux; quelques séquences descriptives précisant le temps et le lieu de l’action.

« Un beau matin, à l’orée du petit bois, Sam et Ingrid discutent. »

« – Elle n’est pas comme nous. Si elle veut nous attaquer, c’est sûrement pour nous manger! À nous trois, nous pouvons l’en empêcher! »

« – Elle est là!
– Elle est horrible!
– Fuyons! »

« – On est tombés dans le piège!
– Au secours!
– Sortez-nous d’ici! »

Pistes d'exploitation

 

  • Faire asseoir les élèves dans un cercle. Chuchoter un court message à l'oreille d'un ou d'une élève, puis lui demander de le chuchoter à l'oreille de la personne assise à sa droite. Continuer ainsi jusqu'à ce que le dernier ou la dernière élève ait reçu le message, puis lui demander de le répéter à voix haute. Relever, en groupe-classe, les différences entre le message initial et celui de la dernière personne du groupe. Animer une discussion au sujet des conséquences possibles lorsqu'on répète un message qui n'est pas véridique.
  • Proposer aux élèves, regroupés en dyades, de confectionner une bête à quatre yeux en utilisant du matériel de bricolage mis à leur disposition, puis de lui donner un nom. Leur suggérer de dresser une liste des caractéristiques de leur bête. Les inviter à présenter leur bête au groupe-classe, et encourager les auditeurs à poser des questions à la suite de chaque présentation. Exposer les créations dans l'école.
  • Suggérer aux élèves de trouver Sam et Ingrid dans chaque illustration du récit. Les inviter à dessiner leur partie préférée de l'histoire en s'assurant de camoufler les deux souris dans leur dessin. Jumeler les élèves, puis leur demander de raconter à leur partenaire leur partie préférée de l'histoire, et de lui demander de trouver les souris dans son dessin.
  • Demander à quelques élèves de lire à voix haute le dialogue de la partie de l'histoire où l'oiseau, le lièvre et le renardeau se font prendre dans le piège. Leur faire remarquer le dialogue des souris qui feignent de ne pas comprendre ce que les trois amis disent, et inventent des messages contenant des rimes. Inviter les élèves à transformer un court message ou une consigne en utilisant des rimes rigolotes (p. ex., Vite! Rangez vos crayons!/Vite! Mangez vos bonbons!).

 

Conseils d'utilisation

 

  • Présenter ou revoir le concept de la rime.
  • Mettre à la disposition des élèves des livres dont les illustrations contiennent des personnages ou des objets cachés.
  • Animer une discussion à l'aide de la question suivante : Est-ce qu'une fausse nouvelle est un mensonge? Mettre à la disposition des élèves quelques œuvres qui traitent du thème du mensonge, telles que Moi aussi! Moi aussi! et Au secours!, dont les fiches descriptives se trouvent dans FousDeLire.

 

Ressource(s) additionnelle(s)

 

  • IDÉLLO.org, ressources éducatives en ligne, Maternelle à 2e année, Série : L'Ours Benjamin, La rumeur : La veste violette.
  • IDÉLLO.org, ressources éducatives en ligne, 1re à 3e année, Série : Les mystères d'Alfred, Drôle de maître; Panique au lac.