Contenu
- Personnages principaux, Marie-Pierre et Pierre-Marie, jumeaux débordant de dynamisme et d’imagination, dont la curiosité pour une mouffette audacieuse mène à la découverte d’un coffre mystérieux, et Intrépide, la mouffette qui fascine les enfants lors de leur visite au terrain de camping à l’Île-du-Prince-Édouard; plusieurs personnages secondaires, les parents des jumeaux, Gabrielle et Jean, les trois Gi, Oncle-Gilbert, Tante-Gisèle et Petit-Gilles, ainsi qu’Alfred, le propriétaire du terrain de camping Coffre perdu.
« Une fille et un garçon. Pourtant, ils se ressemblent beaucoup, avec leurs cheveux dorés, leurs yeux verts et la fossette qui creuse leur menton. Ça les amuse quand les gens les confondent.
Pour compléter la ressemblance, une touffe de cheveux rebelles se dresse au sommet de leur tête. Papa l’appelle leur épi et raconte que sa grand-mère en avait un également. » (p. 11)
« Ah! les humains, quels êtres étranges! Ils ont cette drôle d’habitude de marcher sur deux pattes. Mère-mouffette se demande toujours comment ils font pour garder l’équilibre. » (p. 43)
« Oncle-Gilbert marmonne quelque chose d’incompréhensible. Il n’y a que le mot mouffette qu’on arrive à saisir. Il enferme son pantalon sali dans le sac à poubelle. Puis il entre dans une des douches pour finir de se déshabiller et se laver. » (p. 86-87)
- Intrigue simple où s’enchaînent plusieurs péripéties amusantes mettant en vedette une mouffette intrépide; thèmes exploités (p. ex., animaux sauvages, mystérieux coffre perdu, vacances, humour, famille) susceptibles d’intéresser le lectorat visé.
- Nombreuses illustrations en noir et blanc représentant les moments stratégiques du roman et servant d’appui à la compréhension du texte; quelques photos, à la fin de l’œuvre, qui contribuent à la vraisemblance de l’intrigue.
- Mise en page simple; texte dégagé, réparti en quatorze chapitres bien identifiés; éléments graphiques (p. ex., notes explicatives en bas de page, italiques, caractères gras pour indiquer la narration faite par la mouffette) facilitant l’interprétation de l’œuvre; mot de l’auteure servant de prologue, invitant le lectorat à témoigner de ses expériences avec un animal sauvage; segment informatif sur les mouffettes intitulé Pour les curieux, bref aperçu de la conception de l’œuvre intitulé Faits réels et table des matières à la fin du roman; biographie de l’auteure et de l’illustratrice sur la quatrième de couverture.
Langue
- Registre de langue courant dans l’ensemble de l’œuvre; mots moins connus (p. ex., firmament, loir, esquisses, penaud) compréhensibles à l’aide du contexte ou des notes en bas de page.
- Texte contenant une variété de types et de formes de phrases qui contribuent à la lisibilité de l’œuvre et qui favorisent une lecture dynamique.
« – Qu’est-ce qui arrive? demande soudain Tante-Gisèle.
– Chut! murmurent les Jumeaux. Ne bouge surtout pas. Il y a une mouffette dans la tente. En ce moment, elle passe derrière toi. » (p. 37)
« Oncle-Gilbert est troublé. Qu’il continue de dormir comme un loir1 quand une mouffette lui grimpe dessus est vexant! On dirait qu’il a perdu son sens de l’humour. Il ne rit pas du tout. Il est même agressif.
– Qu’elle se méfie la prochaine fois que je la rencontre!
Sur ce, il laisse tout le monde et s’en va marcher. C’est sa façon de se calmer. » (p. 42)
- Emploi de procédés stylistiques (p. ex., comparaisons, énumérations, onomatopées, métaphores) qui ajoutent de la richesse au texte et permettent d’apprécier le style de l’auteure.
« Les deux véhicules ont fait route ensemble. La voiture des Trois-Gi est pleine comme un œuf. On ne peut même plus y glisser un seul petit pot de nourriture pour bébé! » (p. 21)
« Déçu, Pierre-Marie plonge son bâton dans l’humus qui remplit un grand espace entre le rocher et l’arbre. En un instant, il bouleverse ce que la nature a mis des années à déposer. Des feuilles sèches, des aiguilles de conifères, des débris de plantes, de la terre. Tout vole sous son bâton. » (p. 62)
« Crouch, crouch, crouch. Le bruit de son rêve continue à l’extérieur de la tente. Oncle-Gilbert est complètement réveillé maintenant. C’est un animal qui grignote!
« Zut! Nous avons oublié de ranger les céréales dans la mini-fourgonnette », pense Oncle-Gilbert.
Crouch, crouch, crouch.
« C’est un raton laveur. » » (p. 92)
- Séquences descriptives apportant des précisions sur les événements, les personnages et les émotions ressenties.
« Soudain, un rayon de lumière pénètre dans le terrier. Il avance; il se balance. On dirait qu’il essaie d’envahir l’espace.
Mère-mouffette est sur la défensive. Devra-t-elle sortir et attaquer pour protéger ses enfants? Autre-mère-mouffette et ses petits n’ont pas bougé. Ils sont installés plus loin au fond du terrier. » (p. 61)
« Les Jumeaux sont un peu déçus. Bien sûr, le coffre était trop léger pour contenir un vrai trésor. Mais tout de même, du papier et des crayons!
Alfred sort le tout délicatement. Il y a plusieurs plans de l’île. Des plans comme on les faisait dans ce temps-là. Ainsi que des esquisses de personnages en habits de l’époque; des croquis de plantes, d’arbres et d’animaux; des schémas de meubles, d’objets et d’outils. » (p.74)
- Nombreuses séquences dialoguées permettant de mieux comprendre les relations entre les personnages.
« – Ce n’est qu’une ombre, se plaint Pierre-Marie.
– Moi aussi, dit Marie-Pierre, j’aimerais la revoir vraiment.
– Peut-être que nous pourrions sortir de la tente juste un peu avant qu’elle arrive?
– Impossible! En ouvrant le velcro, nous réveillerions les autres.
Les Jumeaux soupirent. Les voici pris au piège de leur propre idée…
Par chance, des idées, ils en ont plein!
– Et si nous essayions de la voir pendant le jour? propose Pierre-Marie.
– Nous pourrions trouver son terrier, répond Marie-Pierre. Une mouffette, ça dort le jour. » (p. 58)
« Quand ils reviennent, ils sont accompagnés de Tante-Gisèle. En plus d’un nouveau pantalon, elle a apporté la trousse de toilette, une grande serviette et un sac à poubelle.
– Prends une douche, ordonne-t-elle à son mari. Il n’y a que ton pantalon de touché?
– Je pense que oui. Même si j’ai l’impression que tout sent mauvais, répond Oncle-Gilbert, un peu penaud.
– Évidemment, dit-elle, c’est une odeur tellement forte. Hum, ce n’était pas toi qui disais au début du voyage que l’air de la campagne est pur? (p. 86)