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Histoires de l’avènement du Canada

À la fois divertissantes et instructives, ces Histoires portent sur la Préhistoire, les Indiens, les explorateurs et les pionniers français qui ont jeté les bases d’un pays moderne en Amérique du Nord.

Grands événements et incongruités historiques, interprétations et synthèses provocantes, voilà des mots qui évoquent le contenu au petit goût de revenez-y de ce livre qui peut décrocher des sourires et même bien plus. En effet. Il n’est pas impossible que la curiosité de certains lecteurs soit piquée au vif, délicieusement.

Ainsi, les éléments retenus de la Préhistoire et de la petite Histoire révèlent une multiplicité d’aspects de la grande Histoire du pays et fournissent une trame que garnissent quantité de détails sur notre portion de l’Histoire de l’Humanité.

Histoires pour tous.

(Tiré de la quatrième de couverture du livre.)

À propos du livre

Contenu

  • Essai historique composé d’un avant-propos, de quatre chapitres sous-divisés et accompagnés de nombreuses notes explicatives en fin de chapitre, suivi d’un épilogue, d’une dizaine d’annexes (p. ex., cartes, liste des rois de France) et d’une table des matières.
  • Narrateur omniscient qui présente les événements marquants de l'histoire canadienne tout en utilisant le « nous » collectif et qui laisse transpercer une certaine subjectivité typique à l’essai.

    « Cela dit, les Aborigènes que nous connaissons au Canada sont les Premiers Peuples de la période de réchauffement commencée il y a plus de 14 000 ans. » (p. 21-22)

    « Hélas! Il nous est loisible de penser que les Premiers Peuples et les Métis ont été de grands perdants dans les bouleversements politiques qui ont secoué et transformé la gouvernance du territoire. » (p. 150) 
     

  • Plusieurs personnages historiques, explorateurs, rois ou dirigeants, colonisateurs et peuples (p. ex., Samuel de Champlain, Jacques Cartier, le pape Innocent VIII, les Iroquois) mentionnés dans l'œuvre et surtout décrits par leurs réalisations et leurs contributions à l'exploration ou au développement du Canada.

    « Champlain joue un rôle de premier plan au Canada. C'est indéniable. Cela ne l'empêche pas de laisser de la place à d'autres. » (p. 83)

    « Le roi d'Angleterre profite de l'occasion pour forcer la France à respecter ses engagements. Ainsi, les pourparlers en vue d'un traité de paix et de restitution officielle de la Nouvelle-France à Louis XIII traînent davantage en longueur. Une entente intervient et l'on signe avec un soupir de soulagement le Traité de Saint-Germain-en-Laye le 29 mars 1632. » (p. 91)

    « Très près de la Nature, les Indiens connaissent bien les richesses de leurs territoires qu'ils savent exploiter avec ingéniosité. Par exemple, l'agriculture chez les peuples sédentarisés revêt toute son importance. » (p. 111)
     

  • Événements placés en ordre chronologique et accompagnés de plusieurs indices spatio-temporels servant de repérage au cours de la lecture.

    « En fait, au cours de leur voyage de 1742-1743 vers le Couchant, Louis-Joseph et François se sont rendus jusqu'aux Rocheuses où leurs guides leur ont désigné la voie qui mène à la mer de l'Ouest, aussi appelée mer Vermeille et Océan Pacifique… » (p. 130-131)
     

  • Nombreuses références aux relations entre les Premiers Peuples et les Européens illustrant la vraisemblance des récits historiques.

    « Des Iroquois n'aiment pas ce qu'ils voient. Ils protestent et ils n'entendent pas laisser des étrangers prendre les terres qu'ils convoitent eux-mêmes. Sont-ils en Amérique les prototypes mêmes de ces humains bâtisseurs d'empires? » (p. 80-81)

Langue

  • Registre de langue courant; vocabulaire juste; champs lexicaux reliés à l’exploration, l’histoire et la nature.

    « Cette mer favorise bien la faune marine, qui prolifère, mais elle interdit la vie terrestre. » (p. 17)

    « Intuitifs, aventureux, ou répondant tout simplement à leur instinct, ils vont emprunter le passage de Béring, vers l'Alaska, le Yukon, puis ils migreront vers la partie orientale du continent au gré des obstacles et des signes célestes qu'ils croiront percevoir et savoir décoder. » (p. 19)

    « En résumé, le Canada moderne, pays qui existe bel et bien depuis les premiers établissements de Français en Amérique du Nord, est passé dans les faits sous la domination britannique en 1760. Le Traité de Paris, signé en 1763, a confirmé le passage du Canada français à l'Angleterre. » (p. 132)
     

  • Phrases de formes, de longueurs et de types variés; jeux de mots et touches d’humour, parfois subtil, allégeant le texte.

    « Hélas! Une question se pose rapidement. L’Édit peut-il obtenir le succès escompté, vu l’opposition qui s’exerce dans plusieurs milieux? Oui, à certains égards, puisque les protestants notent des progrès concrets. » (p. 51)

    « Là où il y a des hommes, il y a de l’hommerie. » (p.71)

    « Une exécution finit toujours mal pour sa victime… Cela tombe sous le sens. » (p. 106)
     

  • Figures de style abondantes et diversifiées (p. ex., personnification, métaphore, énumération).

    « Cette lente et indolente fonte des glaces suivie de l'écoulement tantôt paresseux et tantôt vigoureux de la mer mène finalement à l'apparition d'un sol varié, parfois rébarbatif, mais le plus souvent de bon augure. » (p. 17)

    « L'hiver, féroce et homicide, décime la colonie qui se voit obligée de quitter cet enfer avec ses survivants. » (p. 66)

    « Il y a aussi les déplacements, les portages, la faim, les maladies, les insectes et diverses embûches qui enveniment la vie autant des Premiers Peuples que des Français. » (p. 113)
     

  • Italique fréquemment utilisé pour des mots en langue étrangère, un vocabulaire propre au domaine historique ou culturel, des noms ou titres de documents officiels.

    « Elle a été recueillie in extremis par l'équipage d'un voilier d'Ouessant qui se trouva à passer près des côtes de cette île infâme, laquelle ne tarda pas à s'appeler île du Diable. » (p. 58)

    « En 1867, le Canada se reforme selon un nouveau régime reposant sur l’Acte de l’Amérique du Nord britannique qui reconnaît nettement la présence française sur le territoire et fait de la nation issue des pionniers français l’un des peuples fondateurs du Canada britannique. » (p. 132)

Référent(s) culturel(s)

  • Nombreuses allusions à divers personnages historiques (p. ex., Étienne Brûlé, Jacques Cartier), qui ont participé à la découverte et à l'exploration du Canada; plusieurs références permettant aux élèves de connaître les origines socioculturelles de leur pays ainsi que de comprendre l'influence de francophones (Français) dans son évolution.

Pistes d'exploitation

  • Demander aux élèves de choisir un événement marquant de l’histoire canadienne-française des 150 dernières années et de rédiger un court récit historique à ce sujet; leur demander d’appliquer certaines techniques stylistiques employées par Yves Breton dans son texte (p. ex., subjectivité, phrases interrogatives, figures de style).
  • Inviter les élèves à choisir une des situations présentées dans l’essai et à créer un vidéoreportage à ce sujet en faisant apparaître les personnages historiques impliqués dans les événements et en recréant (p. ex., par un décor et des costumes) le contexte de l’époque.
  • Proposer aux élèves de participer à une table ronde dans le but de se questionner sur les préjugés, la discrimination, les conflits interculturels rattachés aux Premières Nations au Canada; les inviter à commenter des cas présentés dans l’œuvre et d’effectuer des liens aux défis actuels rattachés à cette communauté au Canada.

Conseils d'utilisation

  • Utiliser les notes explicatives en fin de chapitres, pendant et après la lecture, pour faciliter la compréhension des concepts chez les élèves.
  • Consulter quelques sites Web proposés dans les notes afin de permettre aux élèves d’approfondir leurs connaissances sur les divers sujets présentés (p. ex., site Web sur les peuples indigènes suggéré à la page 40).
  • Prévenir les élèves du style légèrement subjectif de l’auteur, de même que du sujet des Premières Nations et de la perception généralement négative qu'en avaient les Européens.