Anatomie de la fiche Anatomie interactive
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Ernest perd le Nord

En visite chez son cousin Akeeshuk, Ernest découvre la vie dans le Grand Nord. Là, le soleil se couche au beau milieu de l'après-midi, les maisons sont bâties sur pilotis et les animaux ont de drôles de noms.

Mais surtout, il existe encore là-bas d'étranges créatures issues d'un autre monde : des sik-sik affamés, un monstre nommé Qalupiluk et un démon qui aime chatouiller ses victimes, le Mahaha. Sont-ils réels ou imaginaires?

En tout cas, aux yeux du pauvre Ernest, ils ont l'air bien vrais… et très fâchés!

Oui, vraiment, la vie dans le Grand Nord est pleine de surprises!

(Tiré de la quatrième de couverture du livre.)

À propos du livre

Contenu

  • Un personnage principal, Ernest, jeune garçon débordant d’imagination qui s’aventure seul dans la toundra où il fait de bien étranges rencontres; quelques personnages secondaires dont sa tante, Geneviève, et son cousin, Akeeshuk.

« – ERNEST! Où étais-tu passé? On s’inquiétait!
– Je suis allé me promener dans la toundra et…
– Mon petit, il ne faut jamais t’aventurer seul dans la nature. C’est dangereux!
– Je sais! Il m’est arrivé des choses incroyables! Il faut que je vous raconte…
Et pendant une bonne demi-heure, une avalanche de mots s’échappe de la bouche d’Ernest… »

  • Intrigue simple et amusante constituée de nombreuses péripéties invraisemblables pouvant alimenter l’imaginaire du lectorat visé; thèmes exploités (p. ex., aventure, créatures étranges, monstre marin, ours polaire, légendes, coutumes) susceptibles d’intéresser le lectorat visé.
  • Illustrations vivantes, aux couleurs agréables, qui permettent de faire un lien direct avec le texte et qui représentent physiquement les personnages en action.
  • Éléments textuels (p. ex., récitatif, dialogue) et éléments graphiques (p. ex., grosseur des caractères, points de suspension, astérisques, guillemets, idéogramme, mouvement) qui facilitent l’interprétation de l’œuvre.

Langue

  • Registre de langue courant dans l’ensemble de l’œuvre; quelques mots nouveaux que le contexte permet de définir (p. ex., pergélisol, démentiel, fichu, qalupiluks, mahaha).
  • Types et formes de phrases variés favorisant une lecture expressive.

« Ma tante! Akeeshuk! Je veux rentrer à la maison!
Eh bien, ce n’est pas de tout repos, le Grand Nord! »

« Je ne sais pas qui ils sont, mais ils semblent terriblement affamés.
Je dois absolument faire quelque chose pour les surprendre ou les effrayer, sinon je suis fichu! »

  • Quelques expressions figurées (p. ex., métaphore, personnification) ainsi que plusieurs onomatopées qui enrichissent le texte et ajoutent un brin d’humour dans le texte.

« J’en ai plus qu’assez que tout le monde me prenne pour un casse-croûte sur pattes! »

« Pardon, monsieur l’ours. Je ne voulais pas vous faire mal.
Mais sans cette pierre, j’allais visiter votre estomac. Brrrr! »

« Étrange, ça semble venir de sous la glace…
Bom! Bom! Bom!
HAAAA
Maman!
Tap! Tap! Tap!
»

« TÛÛÛT! »

  • Nombreuses séquences dialoguées qui permettent au lectorat de se situer au cœur de l’action; quelques séquences descriptives qui précisent les êtres rencontrés ainsi que le temps et le lieu des événements.

« Et maintenant, les enfants, un gros dodo. Ici, la nuit est très calme et le silence est magique. »

« Bof! À part la neige, la glace et les roches, je ne vois pas grand-chose d’intéressant ici. »

« Puis, il y a eu l’ours polaire. Un des animaux les plus puissants et majestueux du Grand Nord. Il pèse
de 500 kg à une tonne, c’est le plus grand carnivore terrestre! »

« – Le seul problème, c’est que les qalupiluks, les mahahas et Sedna sont des êtres de légende.
Ils n’existent pas. Il y a aussi que les sik-sik sont végétariens, qu’ils ne se promènent jamais en meute et qu’ils n’attaquent pas les humains.
– ?
– En ce qui concerne les ours polaires, ça fait bien longtemps qu’on n’en a pas vu dans le coin.
– !!!!
– Pour conclure, sache que l’inukshuk le plus proche se trouve à deux heures de motoneige d’ici.
– Mais! Ma tante… 
Je te jure que…
– Tss! Tss! Tss! Mon petit Ernest. Tu as prouvé que tu connais déjà pas mal de choses sur le Grand Nord et que tu as beaucoup d’imagination.
– Mais… »

Pistes d'exploitation

  • Proposer aux élèves, regroupés en équipes, d’effectuer une recherche sur une des créatures légendaires retrouvées dans la bande dessinée (p. ex., le qualupiluk, le mahaha et Sedna, une créature marine), puis de la présenter au groupe-classe à l’aide d’une représentation artistique de leur choix (p. ex., dessin, peinture, impression, sculpture, collage, animation).
  • Suggérer aux élèves, réunis en dyades, de confectionner un inuksuk à l’aide de pierres ramassées dans leur environnement. Leur demander de rédiger une fiche descriptive sur la signification de leur inuksuk en effectuant une recherche sur Internet. Organiser une exposition des créations, puis inviter d’autres groupes-classes à la visiter.
  • Demander aux élèves, regroupés en équipes, d’effectuer une recherche sur la région du Nunavut, puis de rédiger un dépliant touristique en tenant compte des principaux attraits de cette région (p. ex., faune, flore, mode de vie, habitation, activités récréatives, climat). Permettre à chaque équipe de présenter son dépliant touristique au groupe-classe.

Conseils d'utilisation

  • Revoir avec les élèves les éléments textuels propres à la bande dessinée (p. ex., scénario, dialogue) ainsi que les éléments visuels (p. ex., planche, vignette, bulle) afin d’en faciliter la compréhension.
  • Présenter les caractéristiques de la fiche descriptive et du dépliant touristique.
  • Inviter les élèves à lire d’autres œuvres du même auteur, telles que La patrouille des citrouilles, Ernest et les vitamines et La récré des robots, dont les fiches pédagogiques se trouvent dans FousDeLire.

Ressource(s) additionnelle(s)

  • IDÉLLO.org, ressources éducatives en ligne, 4e à 10e année, Série : Les minutes du patrimoine, Inuksuk.
  • IDÉLLO.org, ressources éducatives en ligne, 4e à 12e année, Série : Vous l’savez astheure, Le Nunavut.