Passionnée de chevaux, Sonia, neuf ans, sait bien que sa mère ne peut pas lui offrir le poney dont elle rêve. Un jour pourtant, elle en découvre un dans le pré derrière chez elle. Qui l’a amené à cet endroit, et surtout, pourquoi l’a-t-on abandonné?
Mais Sonia n’est pas au bout de ses surprises!
(Tiré de la quatrième de couverture du livre.)
«Sonia sait que sa mère fait de son mieux et que même avec deux emplois – à l’usine de textile et au restaurant du village -, leur budget est serré. C’est son frère, le problème. Éric est un égoïste. » (p. 14)
« Le lendemain, les deux amies n’en finissent plus de se raconter leur incroyable fin de semaine. Peg est arrivée deuxième, chez les moins de douze ans, aux championnats régionaux de patinage artistique. Et Sonia a passé un dimanche de rêve avec ses chevaux. » (p. 78)
«- SONIA!
Sa mère a hurlé de frayeur.
– Ils vont t’écraser, SORS DE LÀ.
Sonia se retourne.
– Voyons, maman, ce sont de doux… » (p. 28)
« Ce qui l’inquiète vraiment, c’est de savoir si oui ou non ces chevaux seront là tout l’été : elle passerait alors le plus bel été de sa vie! » (p. 29)
Registre de langue courant dans l’ensemble de l’œuvre; vocabulaire simple et familier, quelques mots pouvant présenter un défi (p. ex., effraction, exaspérée, intriguée, équestre, énigmatique) ainsi que des mots spécialisés nommant les races des chevaux (p. ex., percherons, falabella, mustangs).
« N’osant pas contredire sa mère, Sonia obéit. Sa vie a pris une telle tournure qu’elle ne veut pas remuer quoi que ce soit qui pourrait rompre le charme. Elle a presque oublié qu’elle va passer le pire été de sa vie en se faisant garder par son frère, qui va se faire payer en plus! » (p. 50)
« Cavale-Ya : le spectacle équestre le plus magnifique, magique, majestueux de la planète… Au prix que coûtent les billets, ce cadeau, c’est de l’or en barre! » (p. 53-54)
Texte contenant plusieurs types et formes de phrases qui avivent l’intrigue tout au long du récit.
« – Peg, es-tu occupée? J’ai besoin d’un petit pré tranquille. Je n’en peux plus! » (p. 8)
« Comme dans un rêve, Sonia voit les chevaux la charger avant de l’éviter de justesse. Le martèlement des sabots sur le sol est une vraie symphonie. Sonia lève les bras :
– YAHOOOOOOO, hurle-t-elle. C’est la plus merveilleuse journée de ma vie. » (p. 48)
Nombreuses figures de style (p. ex., onomatopée, comparaison) qui enrichissent le texte et rendent la lecture imagée.
« Les murs du petit appartement vibrent. Aussitôt, le voisin d’en bas cogne sur son plafond. TOC TOC TOC. Prenant le mors aux dents, Sonia saute à pieds joints sur le sol. BANG BANG BANG. » (p. 7)
« Leur mère s’apprête à s’interposer, puis elle se ravise. Elle se laisse tomber sur le canapé comme une vieille mouche essoufflée. » (p. 8)
« Ce matin, le ciel est aussi bleu qu’un ruban de deuxième place dans une compétition équestre. » (p. 15)
Séquences descriptives apportant des précisions sur les personnages et les événements.
« Sonia avale son assiette de macaronis au fromage tout en poursuivant la lecture d’un roman équestre. Elle dévore en ce moment la série "Poneys de l’île des Sables". Elle rêve qu’elle est la jeune fille affrontant tous les dangers afin de sauver les poneys de la dangereuse montée du niveau de la mer qui menace d’engloutir l’île. » (p. 11-12)
« Comme sa vie a changé depuis l’arrivée des chevaux. Elle ne se dispute plus avec son frère pour l’ordinateur. Elle a toujours quelque chose à faire en l’absence de Peg. Elle s’endort comme un ours le soir. Elle n’idéalise même plus la famille riche et unie de son amie. » (p. 56)
Plusieurs séquences dialoguées permettant de préciser et de mieux comprendre les relations entre les personnages.
« – Je peux acheter ton heure d’ordi de ce soir? Sonia le dévisage.
– Je te la donne, idiot! Tu n’as pas vu qu’il y a UN CHEVAL dans le champ, en arrière…
– Non, je suis resté à l’intérieur toute la journée, bâille Éric. » (p. 21-22)
« Peg la rejoint après son entraînement.
– Ma mère m’a permis cinq minutes. Ils sont vraiment très beaux, reconnaît la patineuse en se raclant la gorge. Comblée, Sonia regarde son amie.
– Peg, tes yeux sont hyper gonflés… s’alarme-t-elle.
– Ça doit être la fatigue, répond Peg sans s’inquiéter.
– Rentre chez toi, lui ordonne Sonia. Je t’appelle par radio vers, disons, 21 h… J’ai eu une idée. » (p. 42)