Contenu
- Plusieurs personnages principaux dans chaque récit (p. ex., Alexia, Max et Joseph dans Course pour la justice; André et Sylvain dans Une vraie histoire de pêche impossible; Michel, Rachèle et Sophie dans Sauver le sauveteur) ainsi que de nombreux personnages secondaires jouant des rôles plus ou moins importants selon les diverses aventures.
« Le lendemain, Alexia et Joseph font des étirements avant l’entraînement avec coach Normand. Tous les jours, après l’école, les membres du club d’athlétisme se rencontrent. Ils font ensemble des tours de piste pour améliorer leur temps personnel. Alexia n’a jamais eu aussi hâte de courir. » (p. 9)
« Hésitant, André regarde la main de son ami Sylvain qui attend, prêt à sceller le pari. Son caractère impulsif vient encore de le mettre dans le pétrin. En plus, il risque de se brouiller avec son meilleur copain. » (p. 39)
« Je soupire et tends la main vers mon bureau pour prendre l’annuaire de l’école. Je l’ouvre à la page 46 avec une lueur d’espoir… Au bas de la page, mes yeux admirent Sophie Gagné, dans son maillot bleu, photographiée en pleine action lors d’une épreuve de natation. Chaque fois que je la regarde, mon cœur se met à battre. Sortir avec elle changerait ma vie! » (p. 59)
- Course pour la justice : récit racontant l’histoire de trois jeunes athlètes ayant l’espoir de participer au Championnat du monde d’athlétisme jeunesse tenu en Ukraine; sujets d’intérêt pour le lectorat visé (p. ex., amitié, compétition, course, tricherie, victoire).
- Une vraie histoire de pêche impossible : récit mettant en scène deux amis faisant un pari sur la prise du plus gros poisson; sujets susceptibles d’intéresser le lectorat visé de par les thèmes exploités (p. ex., amitié, environnement, honneur, pari, pêche, poisson, prédateur).
- Sauver le sauveteur : récit décrivant les actions, les sentiments et les émotions d’un garçon secrètement amoureux d’une jeune fille; sujets permettant au lectorat de se mettre à la place des personnages (p. ex., amour, choix, épreuve, sport).
- Texte dégagé, généralement pleine page, comprenant des illustrations en noir et blanc, permettant de se représenter le déroulement des événements et d’établir un lien avec le texte; table des matières au début de l’œuvre; courte biographie des trois auteurs sur la troisième de couverture; nombreux éléments graphiques facilitant l’interprétation du texte (p. ex., italique, guillemets, tiret, points de suspension, majuscule).
Langue
- Registre de langue courant dans l’ensemble de l’œuvre; quelques anglicismes (p. ex., coach, spot) et expressions populaires (p. ex., c’est « malade », j’suis, plate à mort, niaiseux) reflétant le langage parlé des adolescents.
- Types et formes de phrases variés permettant une lecture expressive.
« – À vos marques, prêts, partez! » (p. 10)
« – Trop cool! s’écrie Joseph. Pensez-vous que nos amis pourront nous voir à l’œuvre? » (p. 18)
« – La gagnante chez les filles pour le grand prix de 5000$ et une place dans une école sport-études de son choix… avec un record de temps personnel et un retour en force cette année, la représentante du Canada : Alexia Deschamps! » (p. 35)
- Figures de style (p. ex., comparaison, personnification, métaphore, hyperbole, énumération) représentant des sensations et des pensées tout en ajoutant de la vie au texte.
« – C’est sûr que oui! Regarde-moi ça, c’est vite comme l’éclair! » (p. 6)
« Devant ses yeux, les lettres et les chiffres dansent et tournoient. » (p. 7)
« Des souvenirs de sa dernière course, ce cauchemar qu’elle aimerait oublier. » (p. 11)
« Sans le savoir, Joseph redonne une montagne de courage et d’énergie à son amie. » (p. 12)
« Joseph sourit. Son amie porte des chaussures de course vert fluo, bleu néon et jaune citron. » (p. 25)
- Séquences descriptives permettant de se représenter des événements, des lieux, des êtres vivants et des émotions.
« J’y suis presque, allez un dernier petit coup de cœur. […] On inspire, on expire. Il faut oublier cette douleur dans le genou. Ça élance, mais on continue. […] Mais cette douleur… Voilà la marque de kilomètres, au loin. Je suis à 3,5 km! Ouf! Ça fait mal… il faut que je continue! Il faut que je mette un pied devant l’autre! » (p. 11)
« Sylvain décampe en direction du sud, tandis qu’André lance sa bicyclette vers l’ouest, sur la rue Lincoln. Peu après, il traverse la rivière Welland et emprunte la rue Colbeck qui rejoint la rue River. » (p. 40)
« Il note ses caractéristiques particulières : sa couleur brune, ses taches foncées, ses nombreuses dents acérées, sa longue forme élancée et sa tête aplatie. Une nageoire se dresse tout le long de son dos. » (p. 43)
« L’immense joie que j’éprouve tout à coup doit rayonner sur mon visage, car Rachèle me regarde avec curiosité. Je viens d’avoir une inspiration avec un grand « I ». » (p. 61)
- Séquences dialoguées établissant les liens entre les personnages.
« – Bonjour, je m’appelle Alexia. Je te présente Joseph et Max. Nous courons tous les trois pour le Canada.
– Génial! Moi, je cours pour la Suisse. Dis donc, on a le même numéro de dossard! dit Mattéo en regardant celui d’Alexia.
– Le 1101. C’est mon numéro porte-bonheur.
– Moi, c’est ma date de naissance.
– Mon père était coureur, aussi. Il courait des marathons et des demi-marathons. Il portait le numéro 1101. Puis, il a eu un grave accident et est décédé. Lorsque je cours avec ce numéro, ça me fait penser à lui, confie Alexia.
– Je suis désolé, dit Mattéo. » (p. 20)