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Coup de théâtre à Stratford

Un théâtre mystérieusement vandalisé. Des ombres effrayantes. Des cris étouffés. La légende d’un spectre vengeur qui hante les coulisses.

Il n’en faut pas plus pour que Viviane et Simon se lancent dans une nouvelle enquête! Est-ce qu’un fantôme a vraiment des comptes à régler avec le Festival de théâtre de Stratford?

Dans cette quatrième aventure de la série Viviane et Simon, Mireille Messier nous offre un suspense qui saura garder les lecteurs en haleine, du lever du rideau jusqu’à la dernière révérence.

(Tiré de la quatrième de couverture du livre.)

À propos du livre

Contenu

  • Deux personnages principaux, Viviane et Simon, qui vivent des événements excitants remplis de mystère, entourés de personnages, souvent mystérieux, comme Robin et Néo Bello.

    « Moi, je n’aime pas les pièces de théâtre! Je trouve ça… comment dire… plate. J’aime mieux les courses d’automobiles parce que ça brasse! Chaque fois que j’assiste à une course, j’ai le cœur qui bat, les mains qui suent et les tympans qui vibrent. » (p. 11)

    « Au milieu de la scène, un gros monsieur qui porte un long foulard de satin bleu fait rageusement les cent pas. Sa voix tonne :
    – Qui ose me faire ça à moi, Néo Bello? » (p. 25)

    « Depuis notre conversation de ce matin, Viviane est complètement en mode "détective". Elle longe les murs, se tapit derrière les voitures, écoute aux portes… » (p. 58)

    « Robin prend sa grosse voix et refait les hurlements de fantôme de tout à l’heure. » (p. 74)
     

  • Intrigue de mystère et d’enquête au sujet des événements étranges se déroulant pendant le festival de théâtre de Stratford.

    « Pendant un bon moment j’oublie où je me trouve et je suis complètement absorbé par l’histoire. C’est donc ça que Vivi et maman appellent la "magie du théâtre". » (p. 42)

    « – J’y ai pensé toute la nuit. Robin a quelque chose à voir dans cette affaire de fantôme. J’en suis certaine! » (p. 55)

    « La main fermement posée sur la poignée de la porte, Vivi lève la tête vers la passerelle et annonce d’une voix assurée :
    – Je ne sais pas qui tu es, mais tu ne me fais pas peur. J’entre! » (p. 66)
     

  • Narrateur participant, Simon, qui, tout en faisant connaître ses émotions, est limité à ce qu’il peut physiquement voir, entendre et sentir chez les autres personnages.

    « Plus j’y songe, plus je trouve que les gens de théâtre ne sont pas juste superstitieux. Ils sont aussi superbizzarres! » (p. 18)

    « Vivi met sa main sur la poignée, les lamentations provenant de la passerelle se font assourdissantes. Moi, j’ai les mains qui suent et les tympans qui vibrent. » (p. 66)
     

  • Illustration en début de chapitre décrivant l’événement marquant du chapitre.

Langue

  • Registre courant dans l’ensemble de l’œuvre, et registre familier dans quelques extraits; vocabulaire lié au théâtre.

    « Pas que je sois un "malade de la moppe" ou un "passionné de l’éponge", mais quand même! » (p. 19)

    « – Les coulisses, c’est la partie du théâtre qui est derrière les décors. C’est l’endroit où les comédiens attendent le moment d’entrer en scène et où les machinistes sont cachés. » (p. 22)

    « Par-dessus le bourdonnement des spectateurs qui commencent à retourner à leur place, on entend tout à coup un bruit de ferraille qui dégringole. » (p. 48)
     

  • Figures de style et procédés linguistiques variés (p. ex., comparaison, exagération, énumération) qui ajoutent de l’humour et de l’originalité au récit.

    « Au théâtre, il ne faut pas se gratter le bout du nez de peur de déranger le monsieur chauve de la troisième rangée à gauche. » (p. 11)

    « Mais depuis la semaine dernière, trois comédiens sont tombés malades, un s’est cassé une jambe, les décors et les costumes sont vandalisés durant la nuit et tous les accessoires changent de places comme par magie. » (p. 36-37)

    « Aussitôt que la voie est libre, nous courons comme l’éclair pour attraper la porte avant qu’elle se referme. » (p. 59)

Référent(s) culturel(s)

  • Thème majeur : le festival de théâtre de Shakespeare à Stratford, où se rendent plusieurs élèves d’écoles francophones.

    « Maman, ma grande sœur Viviane et moi sommes donc en route vers la ville de Stratford et de son célèbre Festival de Shakespeare pour voir des pièces de théâtre. » (p. 10)

Pistes d'exploitation

  • Demander aux élèves de transformer le point culminant et le dénouement du récit (à partir de la page 65) en dialogue théâtral afin de le présenter de façon dramatique en groupes de trois, puisqu’il est question de théâtre tout au long de l’œuvre.
  • Proposer aux élèves d’imaginer un mystère qui pourrait se passer dans leur communauté, comme celui qui hante le festival de Stratford, et de rédiger un court récit à ce sujet.
  • Inviter les élèves à faire une recherche sur la région de Stratford et à réaliser une brochure ou un site Web faisant la promotion de ses attraits touristiques et historiques.

Conseils d'utilisation

  • Lire, avec les élèves, la section « Le savais-tu? » (p. 85-90) afin de bien situer le cadre du roman.
  • Lire les autres aventures de Simon et de Viviane, qui font découvrir d’autres régions de l’Ontario : Une twiga à Ottawa, Déclic à Toronto, Coupe et soucoupe à Sudbury.
  • Se servir des illustrations de l’œuvre pour faire discuter les élèves sur la suite des événements.
  • Voir avec les élèves toutes les facettes du monde du théâtre, y compris les superstitions qui hantent ce milieu.