1
Anatomie de la fiche Anatomie interactive
Ajouter au bac de lecture
Nous vous invitons à cliquer sur les puces numérotées pour avoir plus d’informations sur les différentes sections de la fiche pédagogique et en apprendre davantage sur la manière de l’utiliser.

2Brigand

Marie-Pierre, Pierre-Marie et leurs parents passent quelques jours dans l’Outaouais, chez leurs amis Garneau. Ce séjour plaît d’autant plus aux Jumeaux qu’ils s’entendent très bien avec Charline, la fille de Julie et Bernard Garneau… Ah! Les trois enfants ne sont pas près d’oublier leur visite à Ottawa : sauvetage d’une touriste imprudente, amitié naissante avec un groupe de Français et, surtout, rencontres exceptionnelles avec des ratons laveurs en plein centre-ville. Mais, d’une soirée de pleine lune, peut-on s’attendre à moins?

(Tiré de la quatrième de couverture du livre.)

3 À propos du livre

Contenu

  • Personnages principaux, Marie-Pierre et Pierre-Marie, jumeaux débordant de dynamisme et d’imagination, Charline, amie des jumeaux, qui maintient une attitude positive face à son handicap, et Brigand, le raton laveur qui séduit les enfants lors de leur visite au centre-ville d’Ottawa; plusieurs personnages secondaires dont les parents des jumeaux, Gabrielle et Jean, les parents de Charline, Julie et Bernard, ainsi que deux touristes françaises, Martine et Christelle, qui, suite à une fâcheuse mésaventure, se lient d’amitié avec les deux familles canadiennes.

« C’est vrai que parfois les deux enfants sont épuisants. Car ils débordent d’énergie et encore plus d’imagination. D’ailleurs, la devise des Jumeaux est : À nous deux, nous trouvons toujours au moins une solution à un problème. » (p. 13)

« Charline est handicapée. Elle est née prématurément. Tellement prématurément qu’elle est restée presque trois mois en couveuse avant que les médecins lui donnent l’autorisation de sortir de l’hôpital et que ses parents puissent l’amener à la maison. […] Son handicap l’oblige très souvent à élargir sa pensée, à voir les choses d’une façon spéciale. » (p. 30-31)

« – Avec son masque et son nez pointu, murmure-t-il, on dirait un… un voyou…
– Un voleur…
– Un bandit…
– Un brigand.
– Charline, tu as raison! approuvent les Jumeaux. C’est Brigand, notre raton laveur. » (p. 50)

  • Intrigue simple où s’enchaînent plusieurs péripéties amusantes, mettant en vedette des ratons laveurs curieux et gourmands; sujets susceptibles d’intéresser le lectorat visé de par les thèmes exploités (p. ex., animaux sauvages, aventure, amitié).
  • Nombreuses illustrations en noir et blanc soutenant la compréhension tout au long du roman ainsi que quelques photos, à la fin de l’œuvre, qui contribuent à la vraisemblance de l’intrigue.
  • Mise en page dégagée; texte organisé en quatorze chapitres bien identifiés; éléments graphiques (p. ex., italiques, notes explicatives en bas de page, caractères gras pour indiquer la narration du raton laveur, guillemets) facilitant l’interprétation de l’œuvre; mot de l’auteure comme prologue, invitant le lectorat à témoigner de ses expériences avec un animal sauvage; segment informatif sur les ratons laveurs intitulé Pour les curieux, table des matières détaillée, brefs propos au sujet de l’auteure, de l’illustratrice et de la conception de l’œuvre à la fin du roman.

Langue

  • Registre de langue courant dans l’ensemble de l’œuvre; mots moins connus (p. ex., chaparder, camion-nacelle, aspérité, faisceau) compréhensibles à l’aide du contexte ou des notes en pied de page.
  • Texte contenant une variété de types et de formes de phrases (p. ex., déclaratives, exclamatives, interrogatives, négatives) qui contribuent à la lisibilité de l’œuvre et qui favorisent une lecture dynamique.

« La circulation, un moment interrompue, a repris de plus belle. Jean adresse un léger signe de remerciement au policier qui maintenant lui ouvre la voie. » (p. 19)

« – Qu’est-ce qui lui prend? demande Marie.
– Il a peut-être assez mangé, répond Charline.
– Ou il a envie de faire pipi, dit Pierre.
Un silence interrogateur… et Charline s’exclame :
– Oh! Regardez! Nous avons un deuxième visiteur. » (p. 56)

« – Il ne se laisse pas faire, dit Marie en parlant de Brigand. On dirait un soldat qui garde une forteresse. » (p. 56)

  • Emploi de procédés stylistiques (p. ex., expressions figurées, métaphores, énumérations) qui viennent enrichir le texte.

« Quand on parle du loup, il sort du bois. Ou plutôt, quand on évoque les humains, ils sortent de leur terrier mobile. » (p. 40)

« Marie s’émerveille de ces nombreuses lumières.
– Il faudrait que vous reveniez à Noël, propose Charline avec enthousiasme, quand il y a en plus toutes les lampes multicolores dans les arbres. Parfois, on a l’impression que c’est un feu d’artifice arrêté. » (p. 43-44)

« Il suffirait d’étendre un peu le bras et de glisser les doigts dans les poils pour sentir la douceur, l’épaisseur, la chaleur… Hum, ce serait un instant délicieux. » (p. 50)

  • Séquences descriptives apportant des précisions sur les événements, les personnages et les émotions.

« Sur les trottoirs se sont déjà formés des attroupements. Passants pressés, touristes curieux s’arrêtent et regardent. Tout est suspendu pour laisser traverser… trois ratons laveurs, la mère et ses deux petits. » (p. 15-16)

« Aidée par la lumière, soutenue par la corde, elle ose avancer peu à peu, s’agrippant aux plantes, cherchant les prises favorables. Elle a maintenant assez progressé pour poser un pied sur la branche qui la soutenait. Au moment où elle reprend son ascension, un bruit sec se fait entendre. La branche casse. » (p. 67)

« Et puis, la photographie extraordinaire qu’attendait Pierre apparaît. Sa beauté impose le silence. Elle est là, magnifique dans sa composition et sa simplicité, dans sa netteté et son mystère, dans ses ombres et ses lumières.
Charline, au premier plan, sourit à Brigand installé sur ses genoux. » (p. 96)

  • Séquences dialoguées permettant de mieux comprendre les relations entre les personnages.

« Lorsqu’elle doit se déplacer sur de longues distances, elle utilise un fauteuil roulant. C’est plus sûr, plus commode et plus rapide.
– Tu en as de la chance de te faire pousser, dit spontanément Marie.
Son frère lui donne un coup de coude. Il veut lui rappeler que Charline préférerait marcher.
– Oh! Excuse-moi.
– Ce n’est rien, la rassure son amie, j’ai l’habitude… Eh bien voilà! Je suis une princesse et vous êtes mes serviteurs. Allez, servante Marie, enlevez le frein et conduisez-moi. » (p. 31)

« – C’est bizarre, s’étonne Charline. Je ne trouve plus le sac de croustilles. Je croyais l’avoir posé avec l’appareil photo; mais il n’est ni sur le fauteuil, ni sur le muret, ni par terre.
Un court instant, et les Jumeaux devinent ce qui s’est passé. Ils échangent un clin d’œil complice.
– Ne cherche pas trop, lui conseille Marie.
Charline paraît surprise.
– Il n’est probablement pas perdu pour tout le monde, continue Pierre avec un air entendu.
Un silence, et soudain :
– Brigand!
L’exclamation accusatrice a jailli, faisant sursauter les autres.
– Ah! Le… le… le brigand. » (p. 81)

Référent(s) culturel(s)

  • Mention de la ville d’Ottawa.

Pistes d'exploitation

  • Demander aux élèves, regroupés en dyades, d’effectuer une recherche sur un animal sauvage de la faune canadienne (p. ex., castor, orignal), puis de préparer un exposé oral en tenant compte de critères particuliers (p. ex., description, alimentation, habitat, adaptation). Leur proposer de s’inspirer du segment Pour les curieux, à la page 107 de l’œuvre, puis d’utiliser le mode de présentation de leur choix (p. ex., affiche, présentation médiatique). Inviter chaque groupe à présenter son exposé au groupe-classe.
  • En groupe-classe, relire aux élèves la description du handicap de Charline (p. 30-31). Animer une discussion à partir des questions suivantes : Qu’est-il arrivé à Charline? Connaissez-vous quelqu’un en situation de handicap? Est-ce que les jumeaux sont respectueux envers Charline? Quels sont les défis quotidiens que doivent affronter les personnes en situation de handicap dans la société? Quelles sont les façons d’interagir avec elles afin de respecter leur dignité et leur autonomie?
  • En groupe-classe, discuter de l’impact de l’activité humaine sur les habitats naturels des animaux sauvages, plus particulièrement l’habitat du raton laveur (p. ex., destruction des habitats sauvages, cohabitation des animaux sauvages et des humains). Demander aux élèves s’ils ont déjà vécu une expérience au cours de laquelle un animal sauvage s’est retrouvé en milieu urbain, puis les inviter à en faire part au groupe.
  • En groupe-classe, lire aux élèves l’avant-propos intitulé Ami lecteur, bonjour! (p. 9), puis leur demander s’ils ont déjà été témoins d’un événement extraordinaire mettant en scène des animaux sauvages. Proposer aux élèves, regroupés en dyades, de répondre à l’invitation de l’auteure en exprimant par écrit l’expérience vécue. Animer une mise en commun afin de leur permettre de lire leur texte au groupe-classe.

Conseils d'utilisation

  • Présenter ou revoir les caractéristiques de l’exposé oral.
  • Discuter avec les élèves de l’importance d’appartenir à une société qui fait preuve d’ouverture et de tolérance envers la différence. Échanger sur les façons d’être attentif et accueillant envers les personnes en situation de handicap.
  • Inviter les élèves à lire d’autres œuvres de la collection, telles que Toudou, Éclair et Intrépide, dont les fiches pédagogiques se trouvent dans FousDeLire.

Ressource(s) additionnelle(s)

  • IDÉLLO.org, ressources éducatives en ligne, 2e à 6e année, Série : Les devinettes de Reinette, Le raton laveur.
  • IDÉLLO.org, ressources éducatives en ligne, 3e à 12e année, Série : Villages et visages, Ottawa.