Contenu
- Personnage principal et narrateur, Alexis Dumoulin-Marchand, garçon créatif et futé, qui tente par tous les moyens de dissuader ses parents d’avoir un autre enfant.
« Mes parents ont discuté d’un projet qui pourrait changer la vie de notre famille. Un projet « excitant », d’après maman, mais qui va coûter cher et demander beaucoup d’énergie. Ça, c’est papa qui l’a dit.
J’ai réfléchi très fort. Et soudain, j’ai trouvé.
Mes parents veulent faire un bébé! » (p. 17-18)
« Quand la cloche a sonné, j’étais décidé. J’ai arraché une page de mon cahier de français et j’ai écrit :
Opération BÉBÉ
But : convaincre mes parents qu’un bébé, c’est une bien mauvaise idée et que deux enfants, c’est déjà assez.
Méthode : être très tannant pour les décourager d’avoir un autre enfant. » (p. 26)
- Personnages secondaires interagissant avec Alexis, dont Marie-Cléo, sa petite sœur, Henri, son camarade qui attend une sœur, ses amis Katarina, William et Lucas, son oncle et sa tante, qui lui permettent de découvrir la splendeur d’un nouveau-né, et ses parents, qui lui réservent une surprise.
« Ça fait des années que j’achale mes parents pour qu’on visite le Royaume de Disneyworld en Floride.
J’en ai tellement envie que ça ne me dérange presque pas qu’on emmène aussi ma petite horreur de sœur. Marie-Cléo! Une catastrophe de quatre ans et demi à deux pattes. » (p. 9)
« – Je n’ai pas eu le temps de décrire le Gouffre aux mille pièges à mes amis parce que Henri est arrivé. Et, comme d’habitude, il a volé toute l’attention.
Qui veut voir la photo de ma sœur? a-t-il demandé. » (p. 10)
« Katarina n’était pas du tout d’accord avec William.
– Un bébé, c’est doux, c’est chaud, c’est mignon. Je le sais, notre voisine a un bébé. » (p. 22)
« – Tu exagères, William.
– Pas du tout, a répliqué William. Un bébé, c’est juste une machine à crottes.
Les amis ont ri. Mais pas moi. J’étais de plus en plus terrorisé à l’idée d’avoir un bébé. » (p. 24)
« Ça m’a fait tout drôle. Comme si je me transformais en caramel fondant.
J’ai demandé à ma tante Chloé :
– Il s’appelle comment?
– C’est une elle, a répondu ma tante. On a choisi son nom en pensant à toi. Elle s’appelle Alexa.
C’est là que je suis devenu complètement gaga. J’ai craqué pour Alexa. » (p. 52-53)
« – Tu as raison, mon amour, disait maintenant papa. Surtout qu’Alexis est nerveux depuis quelque temps. On n’ira pas à Disneyworld cette année.
QUOI?! J’étais totalement perdu.
Et puis subitement, en un éclair, j’ai compris. Leur projet, ce n’était pas un bébé. C’était Disney! Et maintenant, à cause de moi, ils voulaient tout annuler. » (p. 57)
- Miniroman construit autour d’un quiproquo; intrigue simple et humoristique débordant d’absurdités, à fin inattendue; thèmes exploités (p. ex., relations familiales, bébé, malentendu, secret) aptes à plaire au lectorat visé.
- Illustrations caricaturales en noir et blanc disposées à des endroits variés sur la page; scènes qui situent le lectorat dans le lieu de l’action et accentuent les émotions des personnages; éléments visuels (p. ex., phylactère, lignes de mouvement, idéogrammes) qui facilitent l’interprétation du texte.
- Mise en page aérée et dynamique; texte réparti en 8 chapitres titrés et numérotés; éléments graphiques (p. ex., caractères gras, points d’exclamation, deux-points, tirets, point d’interrogation, points de suspension, guillemets, italiques, majuscules) qui facilitent l’interprétation de l’œuvre; liste des autres œuvres de l’auteure et dédicace précédant le texte; renseignements sur l’auteure et l’illustrateur à la quatrième de couverture du livre.
Langue
- Registre de langue courant dans l’ensemble de l’œuvre; mots moins connus (p. ex., exaspéré, régurgite, exécrable, gémi) et plusieurs mots du registre familier (p. ex., zizi, braillardes, dégueu, crottes) compréhensibles à l’aide du contexte; présence de mots inventés (p. ex., dididada, gagas) injectant des brins d’humour dans le texte.
- Phrases de base, phrases transformées et phrases à construction particulière; nombreuses phrases exclamatives et interrogatives traduisant les préoccupations d’Alexis; phrases généralement courtes contribuant au rythme rapide et intense de la narration.
« – Baisse le son, Alexis! a crié papa.
J’ai joué à celui qui n’entend pas. Finalement, mes deux parents se sont levés, suivis de Marie-Cléo.
– Es-tu zourd, Alexzis? a marmonné ma sœur encore à moitié endormie.
– Tu pourrais respecter notre sommeil, a grogné mon père. (p. 33-34)
« – Sainte Citrouille que la vie coûte cher.
Et pourtant, il voudrait un autre enfant! Ce n’est vraiment pas logique, les parents. » (p. 35)
« – Va réfléchir dans ta chambre, Alexis! avait lancé papa de sa plus grosse voix. La prochaine fois, tu y penseras avant de faire des dégâts.
J’aurais voulu répondre à mon père que lui-même devrait réfléchir avant de fabriquer un autre enfant. » (p. 45)
- Nombreuses figures de style (p. ex., anaphore, énumération, interjection, expression imagée, gradation, répétition, exagération, comparaison) qui enrichissent le texte.
« Une sœur, ça pleure. Une sœur, ça vole toute l’attention. Une sœur, ça regarde toujours les mêmes films plates à la télévision. » (p. 18)
« – Un bébé, ça fait juste trois choses : brailler, bouffer et crotter.
Aïe, aïe, aïe! Beau programme! ai-je pensé. » (p. 22)
« Nous étions tous suspendus à ses lèvres. » (p. 22)
« Marie-Cléo a hurlé, supplié, tapé du pied, mais je n’ai pas cédé. » (p. 28)
« La pâte avait gonflé et gonflé et gonflé encore. Puis elle avait débordé et débordé et débordé encore. » (p. 43)
« C’est là que Marie-Cléo est sortie de sa cachette sous le lit en riant comme une otarie. » (p. 60)
- Séquences narratives, entremêlées de séquences dialoguées, qui aident à suivre le fil des événements et permettent de percevoir les états d’âme d’Alexis.
« Mon cœur s’est mis à cogner comme un fou. Il fallait que j’empêche cette nouvelle catastrophe. Et vite!
Je n’avais pas le temps d’inventer un plan. Alors, j’ai foncé vers la chambre de mes parents.
– Vous n’avez pas compris! C’était pour l’opération Bébé. Je voulais vous empêcher. Je ne suis pas nerveux. Je me sens merveilleux.
Mes parents m’ont regardé comme si j’étais un extraterrestre à lunettes.
– De quoi parles-tu, Alexis? a demandé mon père. » (p. 58)
Référent(s) culturel(s)
- Référence à la tarte au sirop d’érable, un dessert d’origine canadienne.
- Référence à l’Abitibi, région géographique francophone.
Pistes d'exploitation
- En groupe-classe, demander aux élèves de résumer les exploits d’Alexis, qui tente de dissuader ses parents d’avoir un enfant. Former des équipes, puis assigner un des exploits à chaque groupe. Leur demander de distribuer les rôles, de répéter à voix haute la lecture des séquences dialoguées, puis de présenter leur lecture devant le groupe-classe.
- Dans l’œuvre, Alexis rêve d’aller à Disneyworld en Floride. Inviter les élèves, regroupés en dyades, à visionner quelques émissions de la série « Bienvenue dans mon pays» sur le site Idéllo. Leur demander de choisir un endroit qu’ils aimeraient visiter, puis de préparer une présentation multimédia en y ajoutant le coût, la distance et les attraits touristiques. Animer une mise en commun afin de leur permettre de faire part de leur travail au groupe-classe.
- À la fin de l’œuvre, Alexis décide que deux enfants, ce n’est pas vraiment suffisant… (p. 63). Demander aux élèves, regroupés en dyades, de produire un neuvième chapitre relatant le plan d’Alexis pour convaincre ses parents d’avoir un autre enfant. Les inviter à lire leur texte devant le groupe-classe.
Conseils d'utilisation
- Inciter les élèves à lire d’autres œuvres de la série Alexis, telles que Léon Maigrichon, Toto la brute, Macaroni en folie, Roméo Lebeau et Marie la chipie, dont les fiches pédagogiques se trouvent dans FousDeLire.
Ressource(s) additionnelle(s)
- IDÉLLO.org, Ressources éducatives en ligne, 4e à 9e année, Série : Bienvenue dans mon pays, Les enfants partent à la découverte du monde!
- IDÉLLO.org, ressources éducatives en ligne, 1re à 6e année, Série : Mon journal à la maison, Le journal à la maison d’Adèle (Israël).