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Mon grand livre – Princesse Pistache

Une jolie reliure contenant les deux titres de la série Princesse Pistache. Les caractères sont plus gros, afin de faciliter la lecture et de rejoindre un public plus jeune.

Princesse Pistache
Le jour de son anniversaire, Pistache Soulier apprend qu'elle est une princesse. Une vraie de vraie! Fini les épinards, l'école et les corvées! Du coup, elle devient élégante, gracieuse et très capricieuse. Ses amis et sa famille se moquent d'elle : personne ne croit qu'elle est une vraie princesse. Pistache est bouleversée. Comment le prouver? Une histoire drôle et émouvante!

Les malheurs de princesse Pistache
Vive les vacances! chante Pistache. C'est l'aventure, c'est la liberté! Et pour bien commencer l'été, elle va enfin explorer la caverne du cimetière avec ses amis. Mais sa maman a un autre plan… Un plan qui a des oreilles de lapin, une cape de Superman et de drôles d'idées. Un plan qui n'est autre que Pauline, la petite sœur de Pistache. Malheur! Pistache   va-t-elle s'ennuyer à mourir avec ce bébé écervelé? Pas sûr… car Pauline aime autant l'aventure que Pistache!

(Tiré du site de l'éditeur.)

À propos du livre

Contenu

  • Deux miniromans simples et rafraîchissants, chacun mettant en vedette la jeune Pistache Soulier, fillette spontanée à l’imagination fertile, qui tente de prouver qu’elle est une vraie princesse et qui, par l’entremise d’une urgence familiale, apprend à apprécier ce qui est important dans la vie; de nombreux personnages secondaires dont son père, sa mère, sa petite sœur Pauline, son chien, deux jeunes chevaliers nommés Gabriel et Jacob, son enseignante Mme Têtedemouche, ses amis Madeleine et Doudou ainsi que madame Vieilledent, tous décris au début de l’œuvre.

    « Elle dénoue le ruban, déchire le papier : c’est une couronne dorée. Une couronne de princesse!
    – Je le savais! chuchote Pistache. Je le savais depuis toujours! Je suis une princesse. Une vraie princesse! » (p. 8-9)

    « – Mademoiselle princesse Pistache, reprend le papa, auriez-vous l’obligeance de vous asseoir et de manger vos épinards?
    Princesse Pistache fait une moue de dégoût.
    – Les princesses, dit-elle, ne mangent jamais d’épinards.
    – Les princesses, réplique son père, mangent toujours leurs épinards, sinon elles sont privées de dessert. » (p. 20-21)

    « Le lendemain matin, la mère de Pistache lui demande de surveiller Pauline dans le jardin.
    – Voyons maman, tu ne vois pas que j’ai autre chose à faire? dit princesse Pistache. D’ailleurs, les princesses ne surveillent jamais de sales bébés.
    – Les princesses obéissent toujours à leur maman, sinon elles sont privées de télé, répond sa mère. » (p. 23-24)

    « Pauline se met aussitôt une galette de boue sur la tête en guise de couronne et hurle :
    – Veux zouer à pwincesse! » (p. 26)

    « Princesse Pistache regarde par-dessus la clôture et voit deux chevaliers qui se battent en duel. Princesse Pistache est horrifiée : ils se battent sûrement par amour pour elle!
    – Attends que je te tue, tête de morue! crie Gabriel, son épée fendant l’air comme un éclair.
    – Encore raté, chameau pelé! hurle Jacob, qui évite le coup. » (p. 31-33)

    « Au même moment, Pistache se rappelle que c’est le premier jour des grandes vacances.
    – Youpiii! s’écrie-t-elle en sautant du lit. Youpiii! Fini l’école! Fini la vieille Têtedemouche! Fini les devoirs! C’est l’aventure, c’est la li-ber-té! Hourraaa! » (p. 92-93)

    « Voilà que Madeleine et Doudou passent à toute vitesse à vélo. Lorsqu’ils voient Pistache, ils freinent en faisant crisser leurs pneus. La voiturette disparaît dans un nuage de poussière. » (p. 103-104)

    « Pistache regarde avec horreur madame Vieilledent qui s’approche en s’appuyant sur sa canne tordue. Petite, grosse et bossue, elle cache son vilain visage de fouine sous un grand chapeau de feutre noir. Tous les enfants du quartier la connaissent. Tous l’appellent la sorcière Vieilledent. »   (p. 128-129)
     

  • Intrigue captivante et remplie d’humour dans les deux récits, chacune permettant au lectorat de créer des liens avec ses expériences personnelles; sujets susceptibles d’intéresser le lectorat visé de par les thèmes exploités (p. ex., princesse, royauté, humour, vœu, sœur, disparition, sorcière, famille).

    « Princesse Pistache s’assoit à côté de sa meilleure amie, Madeleine, qui aussitôt lui chuchote :
    – Pourquoi portes-tu ce costume ridicule? L’Halloween, c’est dans six mois!
    – Ce n’est pas un costume, dit princesse Pistache, toute fière. Je suis une princesse. Une vraie princesse! »  (p. 43-45)

    « – Bonjour, ma petite princesse, dit-il. As-tu reçu mon cadeau?
    Silence.
    – Pistache?
    – Grand-papa? demande princesse Pistache d’une toute petite voix. C’est… c’est toi qui m’as offert la couronne? C’est toi qui as écrit cette carte?
    – Oui, répond son grand-père. Mais je crois que j’ai oublié de la signer… Est-ce que la couronne te va? Elle te plaît?
    – Elle est superbe, grand-papa. Merci beaucoup, dit Pistache d’une voix minuscule.
    – Rien n’est trop beau pour ma petite princesse préférée! ajoute son grand-père.
    Pistache raccroche.
    Elle a le cœur dans les talons.
    Elle n’est pas une princesse.
    Ils avaient raison. » (p. 60-62)

    « À la tombée de la nuit, Pistache est réveillée par son père :
    – Pistache, est-ce que Pauline est dans ta chambre?
    – Bien sûr que non! dit Pistache d’une voix ensommeillée. Elle n’a même pas le droit d’entrer ici.
    – Elle est disparue! continue son père. Elle jouait avec le chien devant la maison. Et tout à coup… elle n’était plus là! Je ne comprends pas…
    Pistache rougit.
    Elle comprend très bien.
    Son souhait a été exaucé! » (p. 67-69)

    « – Ma princesse, répète-t-elle, pourrais-tu emmener ta sœur au parc ce matin? J’ai du travail à terminer. S’il te plaît?
    Le cœur de Pistache tombe d’un coup au niveau de son nombril.
    – Ah non! dit-elle. C’est le premier jour des vacances… Et puis, j’ai rendez-vous avec Madeleine et Doudou… Nous allons explorer la caverne du cimetière… Et puis…
    – Pistache, dit sa mère, j’ai besoin de ton aide. » (p. 98-99)

    « À midi, les deux sœurs arrivent à la maison. Pistache, rouge et haletante, traîne un Super-Lapin très humide et fripé.
    – Alors? demande leur mère. Vous vous êtes bien amusées?
    – Oufff! soupire Pistache. À cause de Pauline, j’ai été accusée de vol, j’ai failli être transformée en crapaud et, en plus, nous avons été chassées du parc. C’est fini! Je ne m’occupe plus de ce bébé écervelé." (p. 147-149) 

Présentation

  • Illustrations caricaturées, en noir et blanc, venant appuyer le texte; présence d'éléments visuels qui soutiennent le lectorat dans l'interprétation du texte (p. ex., idéogrammes, lignes indiquant le mouvement).
  • Gros caractères d'écriture noirs sur fond blanc, très faciles à lire; présence d'éléments graphiques augmentant la lisibilité de l'œuvre (p. ex., caractères italiques, points de suspension, tirets, guillemets, majuscules, traits d'union, polices de caractères variées pour les titres).
  • Texte aéré sur pleine page et demi-page, organisé en chapitres titrés et numérotés; ajout d'éléments supplémentaires tels que la présentation des personnages au début du miniroman, des devinettes, des mots mystères et, à la fin de l'oeuvre, une courte biographie de l'auteure, une table des matières ainsi qu'un signet à découper.
  • Dimensions : 13 cm x 19,7 cm; couverture souple, papier glacé.

Langue

  • Utilisation de mots fréquents et familiers (p. ex., princesse, couronne, grand-père, dragon, cœur) offrant des repères au lectorat visé; emploi de vocabulaire enfantin, énoncé par Pauline (p. ex., zouer, pwincesse, manze, ze, zaller) et de plusieurs mots plus complexes (p. ex., pivoine, minable, grommelle, s’empêtre, vacille) pouvant être définis à partir des illustrations et du contexte.
  • Emploi de phrases de base, de phrases transformées et de phrases à construction particulière, généralement courtes, de types et de formes variés (p. ex., impérative, exclamative, interrogative, négative), donnant du rythme à la lecture et contribuant à la lisibilité de l’œuvre.

    « – Braves chevaliers! dit princesse Pistache. Arrêtez! Je vous en supplie! Je ne veux pas qu’un de vous meure par amour pour moi, princesse Pistache de Papouasie…
    Les deux garçons la regardent, bouche bée, avant de s’écrouler de rire.
    – Princesse? ricane Gabriel. Même le plus laid de tous les crapauds ne voudrait pas de toi!
    – Mourir par amour pour une pistache à moustaches? Ouache! crie Jacob.
    Ils détalent en riant comme des singes.
    – Ignorants! Petits voyous! hurle princesse Pistache. Je vais vous faire jeter aux lions! » (p. 34-35)

    « À la récréation, princesse Pistache se précipite droit sur Madeleine. Elle est enragée.
    – Pourquoi as-tu osé rire de moi?
    – Pistache Soulier! Regarde-toi! Tu n’es pas plus princesse que moi. Qu’est-ce qui te prend? Un prince charmant t’a-t-il suppliée d’essayer une chaussure de verre? Les crapauds te réclament-ils des bisous?
    – Hmmmm! fait princesse Pistache. Tu es jalouse et c’est évident que toi, tu n’as pas une seule goutte de sang royal dans les veines! » (p. 49-51)
     

  • Nombreuses figures de style (p. ex., interjection, métaphore, répétition, énumération, comparaison, personnification, assonance, onomatopée) et expressions imagées qui ajoutent à la richesse du texte et permettent au lectorat d’apprécier le style dynamique de l’auteure.

    « – Hé! Pistache! ricane Madeleine. Combien de crapauds as-tu embrassés aujourd’hui? Ha, ha!
    – Où est ton carrosse doré? se moque Doudou. S’est-il transformé en citrouille? Ha, ha, ha! 
    Princesse Pistache serre les poings, mais ne les regarde même pas. Elle se promet de prouver à ces têtes de citrouille qu’elle est une véritable princesse. (p. 55-57)

    « Il fait tout à fait nuit maintenant. Tout le quartier est en alerte. Les faisceaux lumineux des lampes de poche dessinent de grands rubans blancs dans le ciel noir. Des voix inquiètes fusent de toutes parts : "Pauline! Pauliiine!"
    Pauline reste introuvable. Pistache, elle, fouille dans tous les recoins de la maison : sous les lits, au fond des placards, dans les tiroirs à chaussettes, derrière le frigo, dans le frigo, au grenier, dans la cave, bref, partout! » (p. 69-72)

    « Maintenant, Pistache est seule dans le jardin. Il y fait noir comme chez le loup. Les tomates de son père grimacent et chuchotent entre elles. Les choux-fleurs lui font des croche-pieds. Les rosiers l’agrippent de toutes leurs épines. » (p. 73-74)

    « Tu préfères jouer à la poupée avec un bébé ? » (p. 105)

    « Elle s’approche de sa sœur, lui arrache la poire des mains et la lance dans la rue. SPLATTE ! Une auto l’aplatit comme une crêpe. » (p. 116)
     

  • Séquences descriptives entrecoupées de séquences dialoguées qui permettent de suivre aisément le fil des événements et de comprendre la relation entre les personnages.

    « Pistache aperçoit enfin la grille du parc au bout de la longue rue déserte. Tout à coup, elle voit son ami Rachid qui patine en zigzaguant vers elle, courbé sous le poids d’un gros sac de toile.
    – Ho! Pistachio! Viens-tu explorer la caverne du cimetière? Il paraît qu’il y a un trésor fabuleux tout au fond. J’ai pris un pic et une pelle. Madeleine et Doudou apportent…
    – …des chandelles et une boussole, je sais, je sais, soupire Pistache, mais je ne peux pas y aller, je dois…
    – …promener tes toutous? l’interrompt Rachid en pouffant de rire.
    – J’emmène ma sœur et SES toutous au parc, c’est évident, non?
    – Ta sœur invisible, je suppose? ajoute Rachid.
    – Ma sœur invis…?
    Pistache se retourne. Les poupées et les peluches la regardent d’un air ébahi. Mais où est Pauline?
    – Amuse-toi bien, Pistachio! lance Rachid qui disparaît en un clin d’œil.
    Pistache, affolée, regarde d’un bout à l’autre de la rue. Vide!
    – Cherche Pauline! crie-t-elle au chien.
    Le chien rebrousse chemin, le nez à terre, les oreilles au vent. Pistache le suit de près. Soudain, l’animal s’immobilise au pied d’un mur de pierres, une patte en l’air.
    – Pistasse! Pistasse! crie une petite voix aiguë.
    C’est Pauline, perchée tout en haut du mur comme un oiseau sur un fil électrique.
    – Ne bouge surtout pas! dit Pistache.
    – Moi Super-Lapin, crie Pauline, moi voler!
    Elle fait tournoyer sa cape et s’apprête à se lancer dans le vide.
    – NO-O-O-ON! hurle Pistache.
    Pauline, surprise, tombe… de l’autre côté du mur. Pistache entend un faible cri. Ensuite, c’est le silence total. » (p. 117-123)

    « – Pistasse! crie-t-elle. Viens voir!
    Pistache est furieuse. Quelle peste! Elle se précipite vers la fontaine.
    – Pauline! Ça suffit! Sors de là immédiatement!
    – Z’ai trouvé un trésor! crie Pauline.
    Un trésor? Pistache s’approche. Pauline dépose une poignée de sous sur le bord de la fontaine. Le soleil les fait miroiter. Pauline sourit fièrement.
    Pistache grince des dents et dit à sa sœur :
    – Espèce de cervelle de morue! Ce n’est pas un trésor. Les gens lancent des pièces dans le bassin pour faire un vœu. C’est défendu de les prendre.
    – En effet! dit une voix sévère.
    C’est le gardien du parc.
    – Il est défendu de se baigner dans la fontaine, défendu de marcher sur l’herbe, défendu d’amener des animaux sans laisse, continue-t-il. » (p. 139-142)

Pistes d'exploitation

  • Pistache est certaine que ses vrais parents, le roi et la reine de Papouasie, arriveront d'un jour à l'autre pour la ramener dans leur royaume. Former des groupes de deux et demander aux élèves de rédiger un récit racontant les aventures de Pistache dans ce royaume magnifique. Leur demander de publier leur rédaction et de l'illustrer en se servant de logiciels de traitement de texte et de dessin. Inviter les élèves à lire leur récit lors d'une activité de chaise de l'auteur ou à le présenter sous forme de saynète.
  • Inviter les élèves à répondre, dans leur journal personnel, aux devinettes et aux mots mystères qui se trouvent à la fin de chaque miniroman, ou animer une discussion de classe à partir de ces questions.
  • Inviter les élèves à créer une affiche afin de faire la promotion de leur miniroman préféré : Princesse Pistache ou Les malheurs de princesse Pistache. Leur rappeler que le but est de persuader les destinataires de lire le texte; il sera donc important de créer un titre évocateur, des illustrations saisissantes et des éléments graphiques attrayants. Leur demander de présenter leur affiche au groupe-classe et d'expliquer les raisons menant à leurs choix.
  • Inviter les élèves à participer à un remue-méninges au sujet des personnages des deux miniromans. Leur demander de choisir leur personnage préféré et de le représenter en utilisant du matériel à trois dimensions (p. ex., rouleaux de carton, papier crépon, pâte à modeler). Leur demander ensuite de rédiger un paragraphe descriptif et de le présenter au groupe-classe.

Conseils d'utilisation

  • Avant la lecture, présenter les mots nouveaux qui pourraient entraver la compréhension de l'œuvre.
  • Princesse Pistache parle de ses vrais parents dans l'œuvre; accorder une attention particulière aux élèves qui ont été adoptés, un sujet qui peut s'avérer sensible pour eux.
  • Présenter les caractéristiques du récit et de l'affiche afin d'en faciliter la rédaction.
  • Consulter les activités proposées à la fin de chaque miniroman.
  • Lire avec les élèves la biographie de l'auteure à la page 153 de l'œuvre.

Ressource(s) additionnelle(s)

  • IDÉLLO.org, ressources éducatives en ligne, 1re à 3e année, Série : Rêve d'enfant, Sarah
  • IDÉLLO.org, ressources éducatives en ligne, Maternelle à 4e année, Série : Les belles histoires de Pomme d'Api, Le cadeau magique.