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Maïna, tome 1 – L’Appel des loups

Il y a 3 500 ans vivait Maïna…

Maïna, fille du chef de la tribu des Presque Loups, est promise à Saito, un homme cruel qu’elle déteste. Un jour, au retour d’une promenade en forêt, Maïna découvre des étrangers au campement. Ils sont cinq, mais elle n’en voit qu’un. Le plus grand, le plus jeune aussi. Sa veste de peau déchirée révèle un ventre dur. Il porte ses cheveux longs. Son visage est terriblement calme, presque froid. Il s’appelle Manutabi… Avec lui commence alors pour Maïna une suite d’aventures fabuleuses.

Une histoire d’amour puissante, un voyage exceptionnel dans le temps et dans l’espace. Un roman d’aventures qui s’adresse aux quinze ans et plus.

(Tiré de la quatrième de couverture du livre.)

À propos du livre

Contenu

  • Roman mettant en scène un personnage principal peu commun (Maïna, jeune fille courageuse de la préhistoire amérindienne) et quelques personnages secondaires (p. ex., Mishtenapeu, Manutabi, Saito, Tekahera) dont les relations avec le personnage principal sont facilement identifiables.

    « Tekahera se réjouissait secrètement du cheminement de Maïna et lorsque celle-ci lui présentait ses trophées de chasse, becs d’oiseaux, pattes de lièvres et queues de renards, elle ne pouvait dissimuler sa joie. » (p. 52)

    « Manutabi cherchait les mots mais aucun ne semblait convenir, alors il se tut et laissa son corps exprimer tout ce qu’il n’avait pas su dire. » (p. 113)

    « Tu ne sais rien de ma puissance, Maïna. Retourne voir ta sorcière au corps détruit et demande-toi qui a cueilli les poisons qui ont ravagé ton père. » (p. 132)
     

  • Univers narratif de la préhistoire amérindienne créé grâce à des expressions ainsi que des descriptions longues et souvent poétiques qui permettent de situer la lectrice et le lecteur dans le temps et les lieux.

    « Les sous-bois dégageaient un parfum capiteux de terre humide, gorgée de promesses. L’hiver fuyait sans avoir fait trop de ravages. » (p. 25)

    « Elle avait vu les dernières étoiles s’évanouir dans le gris du ciel et les premières lueurs trembler à l’horizon. En songeant à son initiation, Maïna avait l’impression qu’un aigle immense, surgi de nulle part, lui tordait le cœur entre ses serres géantes. » (p. 59)
     

  • Intrigue suivant l’ordre chronologique auquel se greffent quelques courts retours en arrière.

    « Les Presque Loups poursuivaient leur longue descente annuelle vers la grande eau. » (p. 25)

    « Ce printemps de la naissance de Maïna, Mishtenapeu avironnait sans voir ni ciel ni eau. » (p. 29)
     

  • Narrateur omniscient qui permet un va-et-vient dans le temps et dans l’espace et une meilleure compréhension des sentiments, des émotions et des motivations des personnages.

    « Maïna ne souhaitait pas échapper à l’initiation. Elle avait caché ses saignements parce que Saito n’attendait que ce signe pour la réclamer comme femme. » (p. 28)

    « Ivre de vengeance, Saito aurait voulu tuer une bête tout de suite, pour rien, sans même avoir faim… » (p. 86)

Langue

  • Registre courant pour la narration ainsi que pour les séquences dialogales, qui sont peu nombreuses.

    « Il y avait, dans ces yeux, des crépuscules et des fourrures de loup, de l’écorce et de la terre, des montagnes noires et des ciels d’orage. » (p. 56)

    « Qu’est-il donc arrivé? aboya Saito. Qu’y a-t-il de nouveau? » (p. 106)
     

  • Variété de structures syntaxiques et nombreuses figures de style (p. ex., comparaison, métaphore, allusion, énumération, personnification) permettant de pénétrer dans l’univers du roman et d’apprécier le style de l’auteure.

    « Le corps de Manutabi était différent. C’était un vaste territoire, magnifique et nouveau, à explorer, à parcourir, à apprivoiser. » (p. 70)

    « Les mots sortis de sa bouche s’insinuaient comme des couleuvres parmi les membres de la tribu. » (p. 105-106)

    « Elle avait hâte de vivre là où les hommes n’ont jamais faim, ni soif, ni froid, quelle que soit la nature de cet extraordinaire territoire. » (p. 211)
     

  • Champs lexicaux évocateurs des thèmes traités dans l’œuvre (p. ex., nature, spiritualité, amour, aventure, famille).

    « Finalement, la tente s’agita, les esprits parlèrent. Mais ce qu’ils révélèrent sema la panique dans le cœur du chaman. » (p. 79)

    « Maïna attendit l’heure brune où les bêtes sortent de leurs terriers. » (p. 147)

Pistes d'exploitation

  • Aborder le roman dans le cadre du cours ouvert Expression des cultures autochtones et comparer le mode de vie des peuples autochtones de l’Amérique avant et après l’arrivée des Européens.
  • Analyser, en arts visuels, les éléments culturels exprimés par diverses formes d’art autochtone et réaliser des œuvres représentant le peuple des Presque Loups.
  • Choisir un chapitre et le moderniser en se basant sur les expériences personnelles des élèves.

Conseils d'utilisation

  • Encadrer la lecture de certaines scènes (p. ex., viol, violence, meurtre, chasse, torture) afin que les élèves comprennent bien leur signification à l’intérieur du contexte du roman. Préciser qu’aujourd’hui, ces actes seraient inacceptables.
  • Lire, avec les élèves, la section Pour mieux comprendre… (p. 13 et 14) afin de bien situer le cadre du roman.
  • Encourager la lecture du deuxième tome : Maïna – Au pays de Natak.
  • Dresser un schéma de la tribu des Presque Loups afin d’aider les élèves avec les noms complexes des personnages.